Après le Monde

Cette bande dessinée nous transporte dans un univers post apocalyptique étonnant. Nous allons suivre un enfant qui va se retrouver seul, qui va devoir survivre et affronter ses peurs. Tout au long du récit nous oscillerons entre rêve et réalité. le travail graphique de l'auteur est remarquable. En gris et blanc, nous avons des dessins urbains tout en profondeur. Les visages des personnages ont un air des héros du Voyage extraordinaire de Filippi. J'ai plongé tête la première dans cette ambiance inquiétante, où la nature a repris ses droits. J'ai cependant été plus sceptique sur la fin qui m'a quelque peu déconcertée... Et sur laquelle j'ai dû revenir.

J'ai envie de partager ce coup de coeur graphique !
Cette BD nous offre un graphisme d'une incroyable beauté : un noir et blanc expressif et dynamique et un coup de crayon magique et minutieux. Quel régal !
Pour le scénario, c'est une histoire de fin du monde dans un contexte déjà vu. Cependant, il y a quelques surprises et des petits moments originaux à ne pas rater.
Au vu de son talent, Timothée Leman est un auteur à suivre de près.

Un récit post-apocalyptique efficace dans un décor aux petits oignons

Des tours sont mystérieusement apparues à la surface de la Terre. Dans le même temps, on constate de nombreuses disparitions. Des phénomènes énigmatiques et inquiétants qui feront basculer le monde dans une ère post-apocalyptique sans filets. Deux ados vont finalement se rencontrer au fil de leurs errances et unir leurs forces pour tenter de comprendre ce qu'il est advenu.

Une BD plutôt teenager, un peu déjà-vue mais qui fonctionne bien. le graphisme est très chouette, avec un noir et blanc fumeux qui sied parfaitement à l'atmosphère, des paysages très bien rendus, des perspectives dynamiques, et des personnages façonnés entre manga et fantasy qui raviront les amateur.rice.s du genre.

De bonnes idées, de l'aventure, de l'imaginaire, dans cette BD qui pose des réflexions intéressantes, sur la solitude, l'entraide, avec un côté onirique bien senti. Toutes les questions ne trouvent pas nécessairement de réponses mais le récit se satisfait de ces ellipses, laissant ensuite à chacun le loisir d'extrapoler à sa guise.
Lien : http://casentlebook.fr/apres..

Après le monde est une très jolie BD et très douce sur comment deux enfants se retrouvent seuls au monde en se réveillant un matin. Mais c'est surtout une BD qui retracent ce qui fait de nous des humains et l'importance de nos souvenirs.
J'ai passé un très bon moment et les illustrations sont magnifiques. Elles nous plongent dans cette ambiance feutrée et terrible que subissent les enfants.

Une BD post apocalyptique avec une belle réussite graphique !
Dans cette histoire, où, du jour au lendemain, les êtres humains ont disparu. On a d'abord une fille qui se retrouve seule. Et on suit surtout le personnage d' Heli, qui, suite à la disparition des humains, se décide à partir de chez lui...
Graphiquement, le travail sur l'ombre et la lumière est remarquable. Les dessins sont quasiment tout en noir et blanc, avec quelques pointes de sépia ou teintes pastel sur certains endroits. C'est à la fois sombre et rempli de tendresse. Beaucoup d'émotions aussi dans les yeux des personnages, qui sont très grands et très expressifs. Certaines planches contiennent des détails d'un grand réalisme.
J'ai beaucoup apprécié la partie sur les souvenirs que l'on garde, que l'on créée, l'importance des traces du passé, ...
le scénario permet d'evoquer aussi la perte, la rencontre...
Il m'a manqué un soupçon d'explication, un je-ne-sais-quoi qui permette de décrocher un peu de ce monde étrange, mais globalement, c'est un très beau travail à découvrir !

Dès que je l'ai vu à la librairie, la couverture m'a attiré tout de suite. J'ai même commencé à le lire dans la librairie. Au final je ne l'ai pas acheté directement mais bon, je n'ai pas attendu très longtemps ! Après le monde m'a bouleversé. C'est une bande dessinée originale tant dans l'histoire que dans le dessin. On retrouve donc Héli et Selen qui se retrouve seuls après l'apparition d'étranges tours lumineuses qui engendrent la disparition de la majorité des personnes qui y sont proches. On retrouve deux enfants perdus dans un monde post-apocalyptique.

Les deux personnages ne développent aucun pouvoir et ne sont pas extraordinaires. Ce sont deux enfants lambdas qui subissent une horrible catastrophe et qui essaient de se démener tant bien que mal pour survivre et découvrir ce qui se cache derrière ces immenses tours. le fait qu'ils soient représentés comme des personnes tout à fait normales m'a beaucoup aidé à m'identifier à eux. Ils ressentent profondément la solitude et le manque des personnes proches. Je me suis demandée si les « fantômes » n'étaient pas issus de leur imagination. L'amitié et la confiance sont des points importants dans l'histoire. Leur amitié en est d'ailleurs très émouvante, consolidée par le fait qu'ils croyaient être seuls au début.

J'ai trouvé le dessin très original. Ces tons gris et ternes accentuent l'angoisse que j'ai ressenti en lisant cette BD. J'ai trouvé l'ambiance à la fois douce et oppressante. Il n‘y a pas beaucoup de textes et ça laisse tout le loisir d'admirer le dessin qui est une pure merveille à mon avis. La petite déception se trouve à la fin. Elle est trop ouverte, on n'a pas les réponses à la majorité des questions. J'ai trouvé que c'était une fin « facile ». Quoiqu'il en soit, Timothée Leman est un auteur à découvrir et je souhaite qu'Après le monde rencontre le succès qu'elle mérite.

C'était une bonne lecture. Une bande dessinée post-apocalyptique et angoissante d'un côté, douce et émouvante de l'autre. Une histoire originale à découvrir très vite.
Lien : https://takoubook.wordpress...

Heli vivait des jours heureux avec sa famille. Mais un jour tous ont disparu. Il se retrouve seul, si l'on excepte ces étranges rémanences de personnes “bloquées” qui parsèment les rues. D'immenses colonnes blanches se dressent ça et là à l'horizon. Mais est-il vraiment le seul rescapé ?
Une histoire assez sombre et étrange dans un monde fantastico - post-apocalyptique. Des dessins en noir et blanc, au trait particulier. Je ne suis pas complètement rentré dans l'histoire, et le final m'a un peu perdu.

On part sur de la BD post-apo, parfaite à lire un jour de pluie (ou même de tempête) avec un bon petit chocolat chaud.
Pour résumer vite fait : d'étranges tours blanches apparaissent un partout dans le monde, et à chaque fois des disparitions s'ensuivent - de fil en aiguille, il ne reste que Héli & Selen. Je n'en dirais pas plus...

Concernant mon ressenti : j'ai adoré toute la "première partie", ambiance post-apo au top ! Les illustrations sont superbes et donnent plus de profondeur encore à cette ambiance.
J'ai un peu moins apprécié la seconde partie, où les choses s'enchaînent plus vite, et conduisent à une fin pour le moins ... déconcertante je dirais. En fait, je ne sais pas quoi penser de cette fin et elle me laisse du coup plutôt mitigée sur cette lecture 🤷.
Une très belle BD néanmoins, avec - je le répète - une superbe ambiance post-apo !

Graphiquement magnifique avec un mélange de techniques très réussi ; une étrange atmosphère distillé par les multiples nuances de gris qui, de manière assez surprenante, rendent le tout particulièrement lumineux. Une quête d'enfants, brutale, à mi-chemin entre le conte et Tim Burton, naïve dans ses bons et mauvais côtés, dont le sens reste flou et qui, malheureusement, demeure un peu vaine en raison d'une conclusion obscure et abrupte. Mais faut-il absolument donner du sens à tous nos rêves ?

Dans un monde post-apocalyptique, deux enfants, possiblement les derniers survivants, se rencontrent et décident de partir en quête d'une réponse.

On sent dans cette histoire toute la nostalgie d'un monde disparu et la souffrance occasionnée par le décalage entre les références « d'avant » et celles « d'aujourd'hui ».

L'idée de faire une B.d. sur ce thème est assez risquée du fait qu'elle soit déjà abondamment explorée.

L'histoire met aussi en scène certains éléments fantastiques sans toutefois chercher à les expliquer. Toute fiction, se base sur une certaine convention d'adhésion au récit entre l'auteur et le lecteur et l'ajout de quelques pistes d'explications aurait sans doute contribué d'avantage à l'adhésion au récit.

Les dialogues sont plutôt sommaires mais on comprend assez bien que l'auteur visait d'abord à communiquer son récit son dessin que par le texte.

Le graphisme est le principal point fort de ce livre. Les perspectives et les couleurs sont savamment dosées. L'apport des blancs et l'ajout subtil des couleurs apportent beaucoup à l'expression des dessins et à l'ambiance générale.