S’ensuit évidemment un désagréable échange entre mes deux sœurs dont on dirait qu’elles ne sont pas issues de la même mère. L’une est organisée et rangée comme une salle d’opération chirurgicale et l’autre bordélique comme une décharge publique. Forcément, au niveau de l’éducation des enfants, elles ne s’entendent pas vraiment.
– J’ai pensé aussi à leurs deux parents coincés du cul, la rassure-t-elle. Je vous ai pris des sextoys connectés.
Mon père pouffe de rire en tournant les pages de son journal.
-Qu’est-ce que…? rougit ma sœur. Qu’est-ce que tu dis ?! Mais baisse d’un ton, tu es folle ?!
-Ça va, je plaisante. Ce ne sont pas des sextoys qui sauveront votre sexualité. Vous, il faut limite un exorcisme.
— Tu m’écoutes quand je te parle ou tu préfères regarder ailleurs comme un chat qui vient de se faire choper en train de chier en dehors de sa litière ?
Ce ne sont pas des gosses qu'elles ont, tes soeurs. Ce sont des pubs vivantes pour les contraceptions.
Parfois, les choses vont vite. On passe toutes nos journées avec quelqu'un et quand vient le moment de se dire au revoir, on sent un pincement au niveau du coeur.
Ce n'est pas parce qu'il est plus con qu'une tomate cerise que je dois gâcher l'opportunité qui s'ouvre à moi.
Tu vois, je me dis toujours que dans la vie, il n'y a pas de hasard, seulement des trains qui vont et qui viennent. Tu as toujours deux choix : monter à bord ou rester sur le quai. Et quand on reste sur le quai, on ne va jamais nulle part.
Là, sur l'échelle du hurlement, nous sommes à un point et demi du porc en train de se faire égorger.
Le dénominateur commun entre tous ces métiers, c'est qu'il a une force de titan et que quand il utilise ses mains, c'est aussi délicat qu'un toucher rectal avec un gant de boxe.
Comme on dit : j'ai des miettes qui sont passées par le trou à tarte.