Le titre était attirant. Que dire à l'humanité lorsqu'elle survit péniblement sur une Terre qu'elle a elle-même rendu inhospitalière, intéressante question. Pourtant, je n'ai pas été convaincue par ce court livre électronique. Parce que le texte manque totalement de réalisme. Est-ce vraiment le moment de décrire ce que tout le monde sait (sauf le lecteur) ou sa vie personnelle qui n'a rien à faire dans une adresse à l'humanité toute entière. Plus des trois-quart de la lettre n'auraient pas dû être écrit. Et puis lorsque l'on comprend ce qui se trame enfin, on se demande par quelle magie cet homme a du papier et un crayon sur lui, et si vraiment c'est cela qu'il a faire à ce moment-là. D'accord pour le contrat de lecture et les petites entorses au réalisme qu'il peut impliquer, mais pas à ce point-là !
Je m'aperçois en relisant ce paragraphe que je ne parle pas du tout du contenu de la nouvelle, mais cela reflète bien le problème intrinsèque du texte : son manque de cohérence et de plausibilité m'en a rendu le message totalement inaudible.
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Alors là, Humanité, je dois être honnête. Qu’une révolution ait lieu ne me surprenait pas plus que cela, l’incapacité des habitants du Dôme à comprendre leur précarité me l’avait déjà laissé craindre et j’y étais donc préparé. (…) Ce qui m’inquiétait, c’était de protéger les pompes géothermales, car lorsque la révolte prendrait fin, et même si la régence venait à changer, il leur faudrait des pompes en état de marche ; ou ils mourraient tous. Alors mon chef (…) m’annonça que la marée humaine, délirante et hors de tout contrôle, se dirigeait massivement vers la surface. Et je compris qu’ils allaient chercher leur rêve, qu’ils allaient se l’octroyer que cela plaise à la régence ou non. (p. 10)