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Je dois rendre une critique sur ce livre, c'est le jeu.
Je regrette un peu de l'avoir sélectionné pour tout dire. Hormis le fait que l'édition soit plutôt soignée et imprimée en caractères assez gros pour un bigleux comme moi, l'intérêt que j'ai porté à cette histoire de potiers siciliens qui se lancent dans le théâtre n'a pas duré vingt pages.
( Et il y en a 350!)
Je n'étais peut-être pas bien luné ces derniers jours pour apprécier à sa juste valeur le produit de sept années d'écriture, mais j'ai trouvé ça laborieux. Les aventures vaicues par ces personnages vaguement foutraques m'ont laissé de marbre, la crudité des très (trop?) nombreux dialogues m'a littéralement empêché d'adhérer au contexte pseudo-antique syracusain. Même à grand renfort de consommation de vin de l'Etna, les tribulations d'un boiteux coiffé à l'huile d'olive amoureux d'une belle esclave Lydienne ne m'a jamais convaincu.
Pas vraiment sublime cette façon de traiter de l'art théâtrale et de son pouvoir de guérison.
Je suis certainement passé à côté de quelque chose....
Sorry!
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En 412 avant JC, nous suivons Lampo le narrateur et son meilleur ami Gélon, passionné de théâtre et particulièrement celui d'Euripide. Dans leur ville de Syracuse, ils ont l'idée folle de montée une troupe de théâtre composée de prisonniers de guerre athéniens, qui sont regroupés dans une carrière, livrés à la soif et la faim dans l'attente de leur condamnation à mort. On ne blaguait pas à cette époque...



Pour un premier roman, il est franchement bien fichu. J'ai adoré les personnages, surtout celui de Lampo, il est très drôle avec ce côté gars un peu raté qui se laisse vivre. J'ai adoré le fait que les personnages parlent de façon assez moderne, ça ajoute un humour à la Kamelott.

Mais il ne faut pas se fier à cette première impression, nous ne sommes pas dans un roman humoristique, plus l'histoire avance, plus on sent poindre la tragédie grecque. Il y est quand même question de thème assez lourd, comme la guerre, le deuil mais c'est une ode à l'amitié et à la solidarité.

J'ai également beaucoup apprécié voir le quotidien à cette époque ainsi que l'importance qu'avec le théâtre pour la population. Et c'est fou la quantité de vin qu'ils pouvaient ingurgiter !

On rit, on est ému, on est tendu parfois, c'est vraiment une belle réussite et Ferdia Lennon est un auteur à suivre.
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On est en 412 avant JC.

Des milliers d' Athéniens sont prisonniers dans les carrières de Syracuse après leur défaite. Is sont détenus dans des conditions déplorables et leur nombre diminue de jours en jours.

Gélon et Lampo, deux potiers et amis viennent quotidiennement leur apporter un peu de pain rassis et des outres d'eau.

Gélon, passionné par le théâtre et Euripide décide de monter une pièce de théâtre dans les carrières et les Athéniens en seront es acteurs. Pour les inciter à jouer le jeu, en échange ils auront droit à du pain, des olives et du vin.

Petit à petit la pièce va prendre forme, les répétitions s'enchaînent, des costumes sont cousus et des masques sont peints.

Le jour de la représentation est arrivé, mais ils sont loin de se douter du final qui va leur être réservé.

Un livre basé sur l'art, duquel va découler des amitiés et des rapports humains qui n'auraient jamais eu lieu dans d'autres circonstances.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début et à me familiariser avec un langage que j'ai trouvé un peu "cru" pour l'époque, mais au fil des pages j'ai commencé à apprécier ma lecture qui m'a sorti de ma zone de confort et m'a fait découvrir un autre genre littéraire.

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Un acte de gloire, de Ferdia Lennon, une belle découverte permise par l'opération Masse Critique, de babelio.

Parlons rapidement de l'histoire. Durant les guerres du Péloponnèse, les Grecs ont tenté d'envahir Syracuse. Ils ont perdu. Et les soldats survivants sont désormais prisonniers de carrières de pierres, attendant que la mort les libère. Mais voila, deux potiers de la ville se décident à monter une pièce de théâtre, choisissant les Grecs pour comédiens.

Le décor est planté et, en attendant les trois coups du destin pour démarrer la pièce, voici ma critique, élogieuse, de ce récit.

Le style est assez atypique. L'auteur nous narre une fable antique, dans un style plutôt moderne, que d'aucuns pourraient décrire comme vulgaire, parfois. Après tout, les contemporains de l'époque ne parlaient sans doute pas tous de façon ampoulée et les discours de taverne devaient ressembler aux discussions de pubs de nos jours. Je n'y suis jamais allé, mais l'auteur est Irlandais, cela tombe bien.

Bref, si vous aimez l'écriture de Jean Teulé, vous apprécierez sans doute. Sinon, cela risque de poser souci. J'ai ri de la même façon que je m'étais amusé à la lecture D Azincourt par temps de pluie. Je suis plutôt bon public, visiblement. Mais aborder L Histoire par ce biais de l'humour me séduit plutôt. Surtout quand il est ainsi manié.

Mais, je n'ai pas fait que rire. Les fables grecques ne sont pas comédies. D'ailleurs, le théâtre antique est connu pour ses tragédies. Et, sous forme légère, ce sont bien des thèmes plus profonds qui sont abordés, autour de l'art, de la guerre, de la liberté.

Et je n'ai pu m'empêcher d'être touché par l'aspect tragico comique du récit. Les comédiens d'avant enfilaient des masques, souriants ou tristes. L'auteur, lui arbore sa plume et nous emmène au gré d'émotions diverses. L'art, à l'époque était une façon "jouée" d'aborder des sujets sensibles. L'écrivain fait de même. C'est une réussite. Ce n'est peut-être pas Euripide, mais ce n'est clairement pas insipide.

C'est un premier livre de Ferdia Lennon. J'espère qu'il en écrira d'autres avec le même talent.
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce roman.

Un acte de gloire est le premier roman de l'écrivain irlandais Ferdia Lennon, paru sept ans après avoir en commencé l'écriture.
Le récit prend place en 412 avant J.C. à Syracuse, au lendemain de sa victoire contre Athènes. Alors que des milliers d'athéniens ont été fait prisonniers et croupissent au fond d'une carrière, Lampo et Gélon, deux potiers au chômage se lancent le défi improbable de monter deux pièces de théâtre : Médée et Les Troyennes, en mettant à contribution les athéniens, dont certains d'entre eux connaissent les vers d'Euripide.

Avec ce projet en tête, Lampo et Gélon vont braver toutes les difficultés qui se présentent à eux, toutes les embûches semées sur leur chemin qui les séparent de leur objectif. Ils s'improvisent metteurs en scène et quelques personnes vont les soutenir dans leur entreprise : d'abord Tuireann, capitaine d'un bateau qui abrite un étrange bassin, qui financera leur projet et deviendra leur producteur. Puis Alekto, meilleure costumière et décoratrice des environs.

L'histoire de Lampo et Gélon, c'est celle de deux amis qui montent ce projet fou, malgré les difficultés et les obstacles qui se dressent face à eux. C'est un récit qui parle de persévérance, d'obstination, de patience, mais aussi d'humanité. Lampo est profondément humain et malgré ses problèmes, il n'hésite pas à tendre la main vers ceux qui en ont le plus besoin. Lorsqu'il s'éprend de Lyra, esclave dans la taverne qu'il fréquente, il tombe amoureux d'elle et promet de la racheter pour la libérer des mains de Dismas. Malgré le prix élevé, il fait tout ce qui en son pouvoir pour tenir sa promesse. Lorsqu'il s'engage de libérer les athéniens de la carrière, il monte un plan risqué pour sa propre vie, mais qu'importent les dangers pour peu qu'il puisse sauver quelques personnes. Dont Pachès, cet athénien qui avait particulièrement brillé dans le rôle d'Hélène sur scène.

Je dois avouer que j'ai retiré quelques étoiles car j'ai eu beaucoup de mal avec le style très (trop) familier, comme s'il fallait forcément que les personnages soient vulgaires puisque ça se déroule à l'époque antique. Les phrases sont régulièrement ponctuées de "putain", parfois plusieurs sur une même page, sans parler des "connard", "merde", "salopard". Ce n'est pas de la pruderie, je trouve que ça n'apporte rien au récit, d'autant plus que ce roman nous parle de poésie et de belles lettres, de théâtre antique, même si Lampo et Gélon ne sont que deux potiers sans le sou. le roman se veut moderne, mais la vulgarité n'est pas signe de modernité.

J'ai lu dernièrement beaucoup de réécritures de mythes grecs, vus par les femmes ("Clytemnestre", "Méduse", "Sirène, debout", "Ariadne", "Le Silence des Vaincues" etc), et il faut dire que cela m'a un peu déroutée de n'avoir que le point de vue de personnages masculins ici. Je ne me suis pas vraiment attachée à Lampo, même si j'ai trouvé que ses actions étaient honorables. Finalement, il ne libère pas les athéniens pour la gloire, ses agissements sont désintéressés, et c'est ça qui le rend vraiment humain. Au final, les personnages essaient simplement de redonner un sens à leur vie et d'apporter un peu de poésie dans un quotidien trop terne.

Un acte de gloire est pour moi un roman qui prend un point de vue intéressant pour traiter de confiance, d'amitié, de ténacité, de la poursuite de ses rêves. Malgré un style trop familier pour moi, j'ai apprécié cette incursion théâtrale dans le quotidien de ces deux metteurs en scène improvisés.
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Ce roman a été un roller coster. Je suis passée de « oh ! intriguant ! J'aime bien ! » à « Ouuh, un peu relou, j'ai du mal, je pense que je vais lâcher… » à « wow ! Incroyable ! Que va-t-il se passer ?! ».

« Oh ! Intriguant ! J'aime bien ! ».

Le roman débute avec un style qui rappelle les dialogues de Platon. Rien que cela. On vous annonce la couleur, vous êtes dans un univers antique et on AIME l'Antiquité. On aime sa littérature. Et notamment, on aime Euripide. Euripide, l'incroyable auteur de l'incroyable tragédie qu'est Médée, ma pièce préférée. Gélon est un littéraire dans l'âme, capable de citer Homère et Euripide n'importe où, n'importe comment, n'importe quand. Mais on plonge aussi dans l'horreur de la guerre, avec un point de vue d'un Syracusain qui va rendre visite à des Athéniens qu'on laisse mourir dans une carrière comme s'il allait au zoo. Son indifférence de la souffrance humaine m'a laissé pantoise et m'a franchement mise mal à l'aise. Mais un malaise que j'ai trouvé intéressant et captivant, me disant que le reste du roman allait justement faire nuancer ce point de vue.

« Ouuh, un peu relou, j'ai du mal, je pense que je vais lâcher… »

Malheureusement, cette nuance met du temps à venir. Beaucoup. de. temps. Et j'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher. Donc, si je m'étais écouté et que j'avais laissé tomber le livre à sa moitié, je vous aurais dit que c'est une lecture mitigée. Mitigée dans le sens où je ne m'attachais pas du tout au personnage principal, Lampo, malgré une petite affection pour le second, Gélon. le roman étant du point de vue du premier, j'ai eu du mal à me laisser embarquer, trouvant le personnage antipathique et parfois lourd et égoïste. Il a joué avec mes nerfs à de nombreuses reprises et cela m'a un peu agacé au début de ma lecture. Son indifférence envers les Athéniens, sa cupidité, a vraiment testé ma patience. Mais j'ai tout de même continué, intriguée de voir comment deux Syracusains allaient bien pouvoir monter une pièce de théâtre avec des Athéniens à moitié morts.

« wow ! Incroyable ! Que va-t-il se passer ?! »

Eh bien, je suis très contente de n'avoir pas lâché l'affaire ! Parce qu'arriver à cette pièce de théâtre, le roman se transforme. Les personnages se découvrent une humanité qui va au-delà de la nationalité, unis par le théâtre d'Euripide. de nouveaux personnages s'ajoutent à cette troupe extraordinaire, au sens littéral du terme. J'ai beaucoup aimé cette bande de gamins qui s'improvisent assistants et qui ajoutent une touche de légèreté et d'innocence qui fait du bien dans ce monde cruel de l'après-guerre.

Et ces deux pièces. Bon sang ces pièces ! Tout d'abord, Médée. Médée dans toute sa splendeur, qui ne peut pas l'aimer ? Et puis les Troyennes. Pièce que je n'ai jamais lu, mais c'est une chose qui va bientôt changer. La représentation de cette pièce, qui met en scène les femmes troyennes après la guerre de Troie, fait cruellement écho au cri de désespoir des Athéniens mourant dans les carrières de Syracuse. le passage du roman relatant ces représentations est sublime et poétique, il m'a subjugué.

Je ne vous en dis pas plus étant donné qu'il y a quelques retournements de situation qui donnent du dynamisme à ce roman et cela serait dommage de vous les gâcher. Mais sachez que ce roman vaut le détour. Il m'a sorti de ma zone de confort et j'en suis ravie.
Lien : https://lifeisarealbook.com/..
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J'aime les masses critiques de Babelio car elles me permettent de sortir de ma zone de confort en découvrant des romans que je n'aurai probablement jamais lu. Merci Babelio!!
C'est le cas avec un acte de gloire.

Tout d'abord, j'ai été happée par la couverture, entre bleu et sable, avec des personnages grecs (amphore, masque, tunique...). J'adore l'Histoire et ces détails m'ont plu.
Ensuite l'intrigue : un hommage à l'art, en plein milieu d'une zone de désolation, rongée par les ravages de la guerre. Un mélange qui peut être très riche, s'il est bien dosé.

Je me suis donc lancée dans cette lecture avec curiosité. Mais j'ai eu un peu de mal au début. On entre de suite dans l'histoire, sans préambule. C'est un peu déstabilisant.
On rencontre Lampo (personnage au travers de qui on suit l'histoire) et Gélon, deux Syracusains sans le sou qui veulent monter une pièce de théâtre dans les carrières de Syracuse, avec des prisonniers Athéniens.
En effet, les carrières servent de prison à ciel ouvert pour les soldats qui sont laissés à leur triste sort. Ils attendent la mort, au milieu des rats, sous un soleil de plomb le jour et dans un froid piquant la nuit.
La situation des locaux n'est guère plus facile : certes ils sont vainqueurs, mais ils sont ruinées par l'effort de guerre. La plupart nourrissent de la haine contre les Athéniens, responsables de la mort d'un ou de plusieurs de leurs proches.
L'idée de Gélon, littéralement obsédé par Euripide et de Lampo est donc un peu folle. Et c'est là la magie de ce roman : il est addictif car j'ai eu envie de savoir si le projet de monter Médée et Les Troyennes allait réellement voir le jour, malgré ce contexte plus que défavorable. Je n'en dirai rien, pour le pas spoiler le livre, mais sachez que l'on suit pas à pas leurs questionnements et le montage de ces pièces. Ils vont faire entrer de la nourriture, des boissons pour les Athéniens, pauvres hommes décharnés. Ces petites attentions vont leur permettre de "revivre" un peu, pour devenir des comédiens.
En parallèle de leur nouveau travail de metteur en scène, on suit des moment de vie : Lampo tombe amoureux d'une esclave, on rencontre des enfants attachants qui jouent avec des casques et des armures, on flâne dans les allées du marché pour acheter du vin, on va au bar avec les pécheurs... J'adore l'ambiance du roman, qui décrit de façon habile la société de Syracuse.

La plume est surprenante. Elle est à la fois riche, avec des termes parfois très recherché, et les dialogues sont directs et francs, du "parlé vrai", comme entre deux copains au bar. Il y a parfois des touches d'humour (humour souvent le plus souvent).
Les chapitres sont assez courts, et donnent du rythme.
Je pense que le roman est très bien documenté, l'auteur a du faire beaucoup de recherches sur la cité et ses habitants.

Remarque : j'aurai apprécié au début du roman un petit focus historique, sur cette période où Athènes a voulu attaquer Syracuse, et sur les poètes et pièces de tragédie Grecque. J'ai quelques bases, mais j'ai été parfois un peu perdue. Cela apporterait un réel plus pour la compréhension du contexte.

Une belle découverte, surprenante. Les aspects humains sont bien décrits (la haine, le mépris, la violence quand on croit que tout est fini)... mais également l'amour et l'amitié. Où comment voir de l'humanité dans un tombeau à ciel ouvert.
Le style est direct et moderne, et cela permet d'être dans l'action.
Enfin, ce roman n'a donné envie de me replonger dans l'histoire grecque Antique.
L'espoir fait vivre, et ce roman en est une belle définition.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Depuis quelque temps, les éditeurs proposent de plus en plus de romans sur l'antiquité gréco-romaine. La plupart sont des réécritures de la mythologie ou choisissent leurs personnages dans les récits d'Homère. C'est pourquoi ce premier roman de Ferdia Lennon, auteur irlandais, né à Dublin d'une mère irlandaise et d'un père lybien, m'a intriguée.

En effet, il choisit de nous raconter l'histoire de citoyens ordinaires, en Sicile. le récit se déroule en 412 avant Jésus-Christ, quelques mois après la grande défaite des grecs à Syracuse. Les prisonniers athéniens ont été parqués dans des carrières à ciel ouvert, où le peuple vient les observer pour passer le temps.

Deux jeunes gens, Gélon et Lampo, potiers de leur état, apportent aux prisonniers des olives, du fromage et du vin à ceux qui pourront citer Euripide. Ils proposent même aux plus enthousiastes d'entre eux de monter les deux pièces Médée et Les Troyennes. Les deux compères vont alors se débrouiller pour trouver l'argent qui leur permettra de mener à bien leur projet, ainsi que la nourriture pour leurs acteurs. Et les répétitions commencent...

J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, car Ferdia Lennon utilise un vocabulaire moderne, les deux héros sont souvent un peu minables et peu charismatiques. Mais j'ai fini par m'attacher à leur rêve, un peu fou, de devenir metteurs en scène le temps de quelques jours. Au fil des jours leur projet se concrétise et ils en sont les premiers surpris. J'ai aimé suivre les différentes étapes de leur parcours : trouver un mécène pour le financement, acheter des décors, costumes, masques et faire venir les spectateurs. J'ai aimé aussi le lien qu'ils tissent avec les athéniens, ainsi que l'aventure de Lampo et Lyra, la jeune esclave, serveuse à la taverne.

Sans être un coup de coeur, cette lecture a été un moment agréable et je remercie les éditions Buchet Chastel et Babelio pour l'envoi de ce roman, dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.


Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Roman reçu grâce à Babelio et à une Masse Critique.

Malheureusement je n'ai pas été complètement conquise par ce livre.

Pourtant il me semblait plein de belles promesses: une belle couverture, une époque dans la Grèce Antique où se déroule l'histoire et une omniprésence de la culture poétique et théâtrale.

Mais dès la 1ere ligne, j'ai été perdue par le langage très (trop ?) contemporain avec l'époque dans laquelle se passe l'intrigue: je n'ai pas réussi à m'y faire.
De plus, le côté naïf des 2 protagonistes principaux, Gélon et Lampo, qui partent la fleur au fusil, à pour moi, desservi mon envie de les suivre dans leur belle aventure de création.

Et même les 100 dernières pages, plus vivaces, ne furent pas suffisantes pour apprécier ce roman.

Dommage, cette histoire n'était pas faite pour moi.
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Syracuse, 5ème siècle avant notre ère. Les athéniens prisonniers croupissent dans une carrière suite aux guerres du Péloponnèse, mais grâce à l'amour pour leur théâtre porté par deux potiers, certains vont réchapper à la mort.
C'est une histoire un peu rocambolesque mais qui met en scène le pouvoir de l'art qui transcende les inimitiés et les guerres.
Il y a un mélange des genres manié par l'auteur avec une certaine facilité entre la tragédie antique et le langage familier qui sied bien au sujet et qui permet de plonger dans l'histoire sans difficulté.
Il donne aussi envie de se plonger dans les tragédies grecques qui sont au premier plan de cet ouvrage et dont le message dépasse les époques.
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