D'un monde à l'autre

« La nature nous parle mais nous ne l’écoutons pas. » Victor Hugo

Je vois la mort comme un passage, à l’image de la naissance. Je n’oppose donc pas la mort à la vie, mais plutôt à la naissance.

Nous continuons à laver nos voitures et à alimenter nos chasses d’eau avec de l’eau potable. Il faut savoir qu’un hectare de terre arable nourrit un carnivore et 50 végétariens. Et que l’être humain meurt de nos jours davantage d’obésité et de malbouffe que de la faim.

« Les hommes vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. » Dalaï-lama

« La grande erreur de notre temps a été de pencher, je dis même de courber, l’esprit des hommes vers la recherche du bien matériel. » Victor Hugo

« La vie est une suite de problèmes et de souffrances, mais le pire c’est qu’elle s’arrête ». Woody Allen

Personne ne peut être condamné à devenir le spectateur passif et bienveillant de l'injustice qu'il subit. Comme simple exemple parmi tant d'autres, aussi longtemps qu'une mère en Afrique ignorera que les Occidentaux possèdent le médicament qui pourrait sauver la vie de son enfant, elle mettra de drame sur le compte de la fatalité. Mais quand elle découvrira, un beau matin, que la mondialisation a permis d'importer des bouteilles de Coca-Cola dans son village, mais pas de traitement anti-paludéen, elle prendra conscience d'être victime d'une injustice absolue. Aussi, comment ne pas crier à l'injustice quand le même cyclone fait 4 morts en Floride et 4000 à Haïti et que nul n'ignore, en premier lieu les victimes, d'où proviennent ces extrêmes climatiques si meurtriers ?

Aujourd'hui, il faut injecter de l'argent auprès de ceux qui sont en souffrance, et, plus largement dans l'économie réelle, l'économie d'avenir, seulement celle qui partage et protège. La puissance financière doit cesser de se croire plus forte que le monde réel.

Dans un monde où les inégalités économiques sont criantes et visibles, il va falloir répartir les richesses, donc fixer des limites à la cupidité, sinon les plus pauvres s'en chargeront de manière non pacifique.

Mieux vaut choisir des plaisirs intenses et rares que d'être dans une multiplication de plaisirs qui finissent par être superficiels.