D'un monde à l'autre

La libération est intérieure, elle ne passe par la religion, mais plutôt par la connaissance de soi.

J'ai parfois l'impression que cette globalisation nous a plus permis d'échanger nos vices que nos vertus.

Mourir dignement, entouré de ses proches, est pour moi une valeur plus importante que la maximisation des précautions sanitaires. La santé physique n'est pas un absolu, il y a d'autres valeurs et dimensions de la vie - le lien, l'amour, la liberté, l'équilibre psychique et émotionnel - que les politiques doivent prendre en compte lors de leurs décisions.

Notre ennemi, c'est nous même, notre cupidité sans limite, notre aveuglement, nos égoïsmes...

... : dans un monde où les inégalités économiques sont criantes et visibles, il va falloir répartir la richesse, donc fixer des limites à la cupidité, sinon les plus pauvres s'en chargeront de manière non pacifique.

Pour rester libre, il faut se fixer des limites.
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N.H. : La diversité, à la fois cuturelle et biologique, est nécessaire, car plus les connaissances, les expériences et les outils sont variés, plus l'être humain a de chances de bénéficier d'enseignements utiles pour surmonter les aléas de la vie. Un des drames qui frappe nos sociétés, sans même l'émouvoir, est malheureusement l'homogénéisation des cultures et de l'économie.

Qui est-il ? Un post-humain génétiquement modifié capable de s’adapter à son environnement détérioré ? Jusqu’où irons-nous ? Tout ce qui est techniquement et scientifiquement possible n’est pas toujours humainement souhaitable. Le progrès doit rester dans le champ humain sans jamais nous aveugler. Il doit passer par le filtre de la conscience.

Notre plus grand danger n'est ni notre faiblesse, ni notre force mais notre aveuglement

De nombreuses personnes confinées restaient presque la journée entière les yeux rivés sur les chaînes d’information, où se succédaient les reportages sur le coronavirus. Rien de pire pour affaiblir ses défenses immunitaires que de nourrir ainsi la peur! Entre 30 minutes et 1heure par jour suffisent largement pour s’informer de l’essentiel, et mieux vaut consacrer son temps libre à nourrir des émotions positives de plaisir, de joie, d’amour, en échangeant avec ses proches, en lisant de la poésie, en écoutant de la musique, en regardant de bons films, en cultivant son jardin si on a la chance d’en avoir un, etc...