La puissance de la joie

SYNOPSIS : « Existe-t-il une expérience plus désirable que la joie ? » Frédéric Lenoir nous donne sa définition de la joie, et les moyens pour l'atteindre. Il appuie sa réflexion sur la pensée bouddhiste, celle de philosophes athées (Nietzsche, Spinoza ou Bergson) mais aussi en interprétant celle de Jésus et St François d'Assise.
FREDERIC LENOIR est très à la mode, très tendance puisqu'il propose une philosophie accessible pour tous, qui fleure bon le syncrétisme. Sa joie est une construction individuelle, qui tire sa source dans la bienveillance à autrui (très différent de l'amour du prochain), un consentement à la vie ( ????), la méditation, et des sentiments nobles et généreux. Au fond, rien de méchant… On pourrait alors mettre 3/5 (même si je n'aime pas sa façon maladroite de se prendre en exemple pour appuyer ses dires) puisqu' « on se fait du bien » en lisant ce livre. Mais je n'aime pas par exemple, qu'il utilise « la Joie Parfaite » de St François d'Assise pour étayer sa théorie, car il le fait avec une certaine malhonnêteté ; il retire de son contexte un extrait, pour lui en donner un tout autre sens. Je n'aime pas ce livre rempli de belle phrases souvent creuses, avec en vrac la méditation transcendantale, la condamnation de la corrida, l'excision des petites filles et le juste meurtre d'un moustique (dans la même phrase ! p 140 ). Un grand fourre-tout qui ne fait pas vraiment de mal sinon, qu'il peut fausser votre jugement si vous essayez de creuser un peu. Mais creuser quoi d'ailleurs … ? Un grand fourre-tout plein de vide.
1/5