L'âme du monde est une relecture pour moi. Si je relis un livre, en général, c'est qu'il m'a plu : « Bonne pioche ! ».
Il y a quatre ans, lors de sa sortie, mon père me l'a mis dans les mains en me disant : Lenoir, c'est sympa, tu vas aimer (ou quelque chose dans le genre).
À l'époque, la philosophie m'était assez étrangère et beaucoup de concepts évoqués dans le livre m'étaient apparu comme une révélation ( l'attelage de la psyché, du corps et de l'Âme notamment).
J'avais trouvé ce petit ouvrage très inspirant.
Lors de ma relecture, j'ai ressenti une petite pointe de déception. Je me suis dit : les enseignements, je l'ai connaît déjà ! Ils me sont à ce jour très familier et je trouve qu'ils sont bien trop sous-exploités, j'en attendais plus.
Alors, j'ai pris du recul et j'ai pu constater un certain manque d'humilité chez moi, et j'ai ri.
Bien évidemment que ce livre n'est pas un cours avancé de psychologie ou de philosophie !
C'est avant tout, une introduction, un premier chapitre, un carré de chocolat qui donne envie de déballer la plaquette ( et
l'âme du Monde sait comme j'aime le chocolat...) S'il avait été plus complet, aurai-je pu tout saisir dès la première lecture ? S'il avait était plus poussé, n'aurai-je pas été trop intimider pour continuer à me pencher sur toutes les questions existentielles qu'il survole ?
J'ai donc finis ce livre de très bonne humeur, car c'est avant tout un petit livre qui fait nous sentir bien. Et je suis heureuse de constater qu'en quatre ans j'ai fait du chemin et encore plus de me dire qu'il reste encore bien long à parcourir !
C'est un livre que je conseille de lire, à mettre en particulier dans les mains des adolescents (ou des grands) un peu perdu ( car qui ne s'est jamais perdu, pas moi en tout cas).