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Citations sur Le miracle Spinoza (169)

Et c'est lorsque nous aurons une perception juste de l'autre que la joie, si elle était fondée sur une illusion, va se transformer en tristesse, et parfois, l'amour en haine .
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Toute la pensée de Spinoza repose […] sur cette idée qu'un individu s'accordera d'autant mieux aux autres qu'il est bien accordé avec lui-même. Autrement dit, nos démocraties seront d'autant plus solides, vigoureuses et ferventes que les individus qui les composent seront capables de dominer leurs passions tristes - la peur, la colère, le ressentiment l'envie, etc. - et qu'ils mèneront leur existence selon la raison.
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La religion, comme le diront deux siècles après Spinoza, Auguste Comte et Ludwig Feuerbach, correspond à un stade infantile de l'humanité.
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La vie a parfois de bien curieuses malices. Deux hommes,parmi les plus grands génies de l'humanité, sont nés à moins d'un mois d'intervalle, ont vécu fort modestement à quelques à quelques kilomètres l'un de l'autre, sont décédés relativement jeunes ( à 43 et 44 ans ) et assez pauvres pour laisser des dettes à leurs héritiers. Même si leur oeuvre a eu un certain rayonnement de leur vivant, ce n'est que plus de deux siècles après leur disparition que leur génie a été reconnu et que leur influence est devenue planétaire. L'un était peintre, l'autre était philosophe. Tous deux sont nés aux Pays-Bas en 1632. Johannes Vermeer et Baruch Spinoza ne se sont jamais rencontrés. Il y a pourtant, outre leur biographie, une étonnante parenté dans leur oeuvre : la lumière. La qualité de la lumière des intérieurs de Vermeer fait écho aux lumineuses démonstrations de Spinoza
elles nous font regarder l'homme et le monde autrement .
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La sagesse ne consiste pas à brimer l'élan vital [ le désir], mais à le soutenir et à le guider.
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Ne plus rien désirer, c'est éteindre la flamme de la vie. C'est anéantir toute puissance vitale. C'est se déshumaniser.
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L'éthique spinoziste consiste à passer de l'impuissance à la puissance, de la tristesse à la joie, de la servitude à la liberté.
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L'esprit humain ne peut être absolument détruit avec le corps, mais il en subsiste quelque chose qui est éternel.
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L’ignorance est la cause de tous les maux. A l’inverse la connaissance ouvre la voie au changement, à l’action appropriée à la liberté.Ne pas porter de jugement sur un acte mais essayer de le comprendre en vue de l’améliorer. s’attaquer aux causes profondes.
Agir au lieu de se lamenter. Et s’engager dans l’éducation, le savoir être et le vivre ensemble.
C’est parce que la vie est incertaine, faite de hauts et de bas que nous sommes portés à croire à toutes sortes de fables, qui nous aident à conjurer la crainte et à allumer l’espoir. (…) Mais surtout il explique que la superstition est le meilleur moyen de gouverner la masse et qu’elle prend le plus souvent le visage de la religion.
Celui qui jouit du vrai bonheur ne se sent en rien supérieur aux autres et n’a pas besoin d’affirmer sa supériorité par une prétendue élection divine. « La joie qu’on éprouve à se croire supérieur, si elle n’est pas tout enfantine, ne peut naitre que de l’envie et d’un mauvais cœur. »

Le but de l’organisation en société, c’est la liberté. Le meilleur gouvernement est celui qui respecte la liberté de penser des individus. Chaque individu fait ce qui lui semble être bon pour lui. Si les hommes vivaient sous l’emprise de la meilleure partie d’eux même, la raison, ils ne causeraient jamais de tord à autrui. Mais comme ils vivent davantage sous l’emprise de leurs passions (les émotions, l’envie, la jalousie, le besoin de dominer, etc.), les êtres humains s’entre-déchirent.
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On a souvent demandé à Einstein s'il croyait en Dieu. Il répondait toujours la même chose: au Dieu de la Bible non, mais au Dieu cosmique de Spinoza oui. Ainsi lorsque le grand rabbin de New York lui posa une nouvelle fois la question, il répondit: " Je crois au Dieu de Spinoza qui se révèle dans l'harmonie de tout ce qui existe, mais non en un Dieu qui se préoccuperait du destin et des actes des humains."
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