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Vivre en bonne intelligence
Liste créée par LeMaedre le 29/01/2024
16 livres. Thèmes et genres : sciences humaines et sociales

« Dans les langues qui forment le mot compassion non pas avec la racine “ pasio - souffrance ” mais avec le substantif “ sentiment ”, le mot à un sens plus large : avoir de la compassion (co-sentiment), c’est pouvoir vivre avec l’autre son malheur mais aussi sentir avec lui n’importe quel autre sentiment : la joie, l’angoisse, le bonheur, la douleur. Cette compassion là désigne donc la plus haute capacité d’imagination affective, l’art de la télépathie des émotions. Dans la hiérarchie des sentiments, c’est le sentiment suprême.” (Milan Kundera- L’insoutenable légèreté de l’être).

« Au sein d’un groupe, l'égoïsme supplante l'altruisme mais les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes. Tout le reste n'est que commentaire. » (Donald S. et Edward O. Wilson)

« La société de défiance est une société frileuse, « gagnant-perdant » : une société où la vie commune est un jeu à somme nulle, voire à somme négative (« si tu gagnes, je perds ») ; société propice à la lutte des classes, au mal-vivre national et international, à la jalousie sociale, à l'enfermement, à l'agressivité de la surveillance mutuelle.

La société de confiance est une société en expansion, « gagnant-gagnant » (« si tu gagnes, je gagne ») ; société de solidarité, de projet commun, d'ouverture, d'échange, de communication. » (Alain Peyrefitte – La société de confiance. Essai sur les origines et la nature du développement)



1. L'entraide : L'autre loi de la jungle
Pablo Servigne
3.97★ (682)

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les micro-organismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus.
2. Le miracle Spinoza
Frédéric Lenoir
3.97★ (1997)

Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza décide de consacrer sa vie à la philosophie. Son objectif ? Découvrir un bien véritable qui lui « procurerait pour l’éternité la jouissance d’une joie suprême et incessante. » Au cours des vingt années qui lui restent à vivre, Spinoza édifie une œuvre révolutionnaire. Comment cet homme a-t-il pu, en plein XVIIe siècle, être le précurseur des Lumières et de nos démocraties modernes ? Le pionnier d’une lecture historique et critique de la Bible ? Le fondateur de la psychologie des profondeurs ? L’initiateur de la philologie, de la sociologie, et de l’éthologie ? Et surtout, l’inventeur d’une philosophie fondée sur le désir et la joie, qui bouleverse notre conception de Dieu, de la morale et du bonheur ? A bien des égards, Spinoza est non seulement très en avance sur son temps, mais aussi sur le nôtre. C’est ce que j’appelle le « miracle » Spinoza.
3. Le triomphe des Lumières
Steven Pinker
4.37★ (132)

Pour beaucoup, le monde est au bord du gouffre, menacé par le terrorisme, les guerres, les migrations et les apocalypses. Pourtant, jamais l’humanité n’a vécu une période aussi paisible et heureuse : chiffres à l’appui, ce livre montre que la santé, la prospérité, la sécurité et la paix sont en hausse dans le monde entier. Ce progrès est un legs du siècle des Lumières, animé par des idéaux puissants : la raison, la science et l’humanisme. C’est peut-être le plus grand succès de l’histoire de l’humanité. Cependant, plus que jamais, ces valeurs ont besoin d’une défense vigoureuse. Car le projet des Lumières va à contre-courant de la nature humaine, de ses tendances au tribalisme, à l’autoritarisme et à la pensée magique : autant de biais qui nourrissent les populismes et les dérives religieuses. Avec rigueur, profondeur et, souvent, humour, Steven Pinker propose ici un plaidoyer pour la raison, la science et l’humanisme. Ces idéaux sont nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui et avancer sur la voie du progrès. Car le catastrophisme est dangereux pour la démocratie et la coopération mondiale.
4. Le génie de la laïcité
Caroline Fourest
4.28★ (93)

Caroline Fourest défend une vision équilibrée de la laïcité mais sans concessions envers ceux qui cherchent à l'affaiblir. Elle pose les bases d'un compromis et d'une séparation revivifiés. Un équilibre fait de distinction claire entre l'espace public et privé, entre les différentes niveau d'exigences selon qu'il s agisse d'espace de liberté ou de contrainte, tout en plaidant pour une vigilance de tous les instants envers les propagandes qui voudraient faire passer ce compromis pour de l'intolérance. Cette laïcité n'est ni fermée ni « ouverte », ni négative ni positive, ni raciste ni « islamophobe ». Mais le fruit d'une ambition et d'un effort qu'il faut poursuivre, notamment à l'école, si l'on veut vraiment protéger la liberté de conscience (dont la liberté de culte), l'émancipation, l'égalité, la fraternité et en un mot, la République.
5. La société de confiance
Alain Peyrefitte
4.67★ (17)

Qu'est-ce que le développement ? Qu'est-ce qui permet la modernité, le progrès, la croissance ? Depuis Adam Smith et Karl Marx, jusqu'à Max Weber et Fernand Braudel, on n'a cessé de s'interroger sur les causes de la "richesse des nations" ou de leur pauvreté. La plupart des penseurs ont privilégié les explications matérielles : capital, travail, ressources naturelles, climat. Et si les mentalités et les comportements constituaient le principal facteur du développement, ou du sous-développement ? Pour évaluer la fécondité de cette hypothèse, Alain Peyrefitte propose de revisiter l'histoire de la chrétienté occidentale, du XVe au XVIIIe siècle. Il montre en particulier que le développement en Europe trouve sa source dans ce qu'il appelle un "éthos de confiance" disposition d'esprit qui a bousculé des tabous traditionnels et favorisé l'innovation, la mobilité, la compétition, l'initiative rationnelle et responsable.
6. La société de défiance. Comment le modèle social français s'autodétruit
Yann Algan
3.71★ (38)

Comment le climat de défiance qui existe en France entraîne un dysfonctionnement majeur de notre économie, qui se traduit par un coût social important, en termes d’emploi et de revenu. Le premier constat est celui du niveau de suspicion des Français – mesurée par diverses enquêtes – vis-à-vis de nos institutions (marché, État, justice, école), niveau beaucoup plus élevé que celui des principaux pays développés, et qui nous rapproche des pays en voie de développement. L’autre constat est le degré d’incivisme de nos compatriotes qui transparaît à travers la réponse à des questions simples. Il semble par exemple beaucoup plus normal aux Français de percevoir indûment des aides publiques, ou encore de ne pas payer ses impôts, que dans d’autres pays européens. Les auteurs ne manquent pas de souligner que ces deux attitudes se renforcent : on est d’autant moins enclins de faire confiance à ses contemporains que l’on est soi-même susceptible de gruger son prochain ! Pour Yann Algan et Pierre Cahuc, cette attitude « française » n’est pas inscrite dans nos gênes, c’est un produit de l’histoire. Les mécanismes de défiance observés se sont mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale, et ils constituent le produit des traumatismes de la défaite de 1940 et de Vichy. La société française a hérité de cette période une organisation sociale caractérisée par la coexistence du corporatisme et de l’étatisme.
7. Petit traité des grandes vertus
André Comte-Sponville
3.91★ (970)

Mieux vaut enseigner les vertus que condamner les vices. La morale n'est pas là pour nous culpabiliser, mais pour aider chacun à être son propre maître, son unique juge. Dans quel but ? Pour devenir plus humain, plus fort, plus doux. De la politesse à l'Amour en passant par le Courage et la Tolérance, André Comte-Sponville, en s'appuyant sur les plus grands philosophes, nous fait découvrir dix-huit de ces vertus qui nous manquent et nous éclairent. A pratiquer sans modération.
8. Éloge de la fuite
Henri Laborit
4.13★ (1515)

Henri Laborit part d'une expérience sur les souris, et l'étend à la communauté humaine pour en faire un système philosophique. Si le stimulus est douloureux, la souris prendra la fuite, l'évitement. Mais si la fuite est impossible, la situation provoquera l'agressivité défensive, la lutte. Si cette action est efficace, et restaure le bien-être, elle sera mémorisée. Il y a apprentissage. Sinon, un processus d'inhibition motrice sera mis en jeu, c'est l'évitement passif qui génère du stress. Étendu à la société humaine, ce système développe trois solutions : lutte, stress, fuite. Dans bon nombre de cas, nous, dominés, ne pouvons lutter contre le système mis en place par les dominants. Nous sommes donc condamnés au stress… A moins que nous nous évadions dans la fuite et l'imaginaire, la création.
9. Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens
Robert-Vincent Joule
3.82★ (2109)

Connaissez-vous la théorie de l'engagement ? Les techniques de l'amorçage, du pied-dans-la-porte, de la porte-au-nez ? Sans doute mais pas sous les termes savants que leur donne la psychologie sociale expérimentale. Vous avez déjà subi la tactique qui consiste à vous demander un peu pour vous réclamer plus ou, au contraire, à vous demander d'abord trop pour vous faire accepter ensuite une proposition plus modeste. Vous n'êtes peut-être pas dupes de la pratique des appâts commerciaux mais il existe des techniques de vente ou de management plus subtiles qu'il peut être utile de connaître pour pouvoir mieux les déjouer. Celles qui sont examinées ici sont fondées sur le fait, établi expérimentalement, qu'un individu en situation de libre choix se sent engagé par sa décision, même si lui sont révélés aussitôt des inconvénients, parfois non négligeables, qui avaient été dissimulés au moment de la délibération.
10. Storytelling : La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits
Christian Salmon
3.31★ (182)

Depuis qu'elle existe, l'humanité a su cultiver l'art de raconter des histoires. Un art qui a été récemment investi, aux Etats-Unis puis en Europe, par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l'appellation anodine de "storytelling". Derrière les campagnes publicitaires, les séries télévisées et les livres à succès, mais aussi dans l'ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management. C'est cet incroyable hold-up sur l'imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d'une longue enquête. Il explique les applications toujours plus nombreuses du storytelling. Christian Salmon dévoile ici les rouages d'une "machine à raconter" bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire.
11. Le pouvoir rhétorique
Clement Viktorovitch
4.08★ (829)

La rhétorique est partout. Dans les discours politiques comme dans les spots publicitaires. Dans les réunions professionnelles comme dans les dîners de famille. Dans les entretiens d’embauche comme dans les rendez-vous galants. Pas un jour ne passe sans que nous ayons à défendre une idée, un projet, un produit ; et à nous protéger contre d’éventuelles fourberies. Que cela nous plaise ou non, convaincre est un pouvoir. À nous d’apprendre à le maîtriser. Et de savoir y résister. Car la rhétorique n’est ni innée, ni inexplicable. Elle repose sur une technique, obéit à des règles, mobilise des procédés, des stratagèmes, des outils. Dans ce traité accessible et concret, ponctué d’exemples et de cas pratiques, Clément Viktorovitch nous en révèle tous les secrets. Au fil des pages, il nous montre comment produire et décrypter les discours, mener les débats et les discussions, déjouer les manipulations. L’art de convaincre est un pouvoir trop grand pour ne pas être partagé !
12. La stratégie du choc : La montée d'un capitalisme du désastre
Naomi Klein
4.49★ (933)

Qu'y a-t-il de commun entre le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, le naufrage de l'épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l'Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l'année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux - Abou Ghraïb ou Guantànamo - aujourd'hui ?. Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.
13. La fabrique du crétin digital
Michel Desmurget
3.87★ (923)

Troubles du comportement, déficits intellectuels, problème de santé... : l'usage généralisé du numérique par les jeunes est lourdes de conséquences. Première synthèse des études scientifiques sur le sujet, ce livre est celui d'un homme en colère. " Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l'histoire de l'humanité, une telle expérience de décérébration n'avait été conduite à aussi grande échelle " , estime Michel Desmuget. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents !
14. Psychologie de la connerie
Jean-François Marmion
3.59★ (536)

Un monde sans connards est possible ! En fait, non. Désolés. Mais ça n'empêche pas d'y réfléchir. La connerie, chacun la connaît : nous la supportons tous au quotidien. C'est un fardeau. Et pourtant les psychologues, spécialistes du comportement humain, n'ont jamais essayé de la définir. Mieux la comprendre pour mieux la combattre, tel est l'objectif de ce livre, même si nous sommes vaincus d'avance. Des psys de tous les pays, mais aussi des philosophes, sociologues et écrivains, nous livrent ici leur vision de la connerie humaine. C'est une première mondiale. Et peut-être une dernière, profitez-en !
15. Printemps silencieux
Rachel Carson
4.30★ (700)

Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, "Printemps silencieux" a entraîné l'interdiction du DDT aux États-Unis. Cette victoire historique d'un individu contre les lobbies de l'industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste. Printemps silencieux est aussi l'essai d'une écologue et d'une vulgarisatrice hors pair. En étudiant l'impact des pesticides sur le monde vivant, du sol aux rivières, des plantes aux animaux, et jusqu'à l'ADN, ce livre constitue l'exposition limpide, abordable par tous, d'une vision écologique du monde.
16. Féminicène
Véra Nikolski
4.66★ (127)

Ce livre part d’un constat simple, qui se présente comme une énigme : bien que parfaitement justifiées et nécessaires, les luttes pour l’émancipation des femmes sont pour la plupart restées sans conséquences. À l’inverse de conquêtes sociales résultant clairement de mobilisations diverses, l’évolution du statut des femmes dans la société n’a fait suite à aucune grève, aucune manifestation d’ampleur, aucun blocage. Et cependant nul ne peut nier que, même s’il leur en reste à parcourir, les femmes ont fait du chemin depuis un siècle et demi. À la croisée de deux thématiques, le féminisme et la crise environnementale, Véra Nikolski pose l’hypothèse « matérialiste » que c’est l’enrichissement général de la société, le progrès technique et plus spécifiquement médical qui ont permis aux femmes de faire évoluer leur statut social et politique.
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