La façon dont
Frédéric Lenormand a repris le personnage du juge Ti, à la fois intègre et madré, tout en restant dans la ligne confucéenne, est remarquable. En plus d'une érudition époustouflante, c'est souvent d'une drôlerie goguenarde, qui joue avec les degrés, avec les situations, avec les mentalités de l'époque, qui, hélas, montraient les mêmes affreux travers qu'à la nôtre, et dépeint en même temps des personnages hauts en couleur, à défaut de l'être dans leurs intentions.
Un régal absolu.