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Saviez-vous qu'il était interdit de tomber malade ou de mourir au sein de la Cité Interdite ?
Alors, quand un cuisinier, travaillant à la préparation des plats de l'Empereur et de son épouse, meurt assassiné dans la latrines du Palais, le juge Ti est immédiatement chargé de l'enquête.
Et il est sommé de résoudre cette affaire au plus vite, sinon, tout le personnel des cuisines risque de finir la tête tranchée et la sienne pourrait faire partie du lot.
En plus de cette enquête, le juge Ti doit gérer le fait d'être provisoirement revenu vivre chez sa mère, en compagnie de ses trois épouses et de ses enfants, et bien entendu sa mère et sa première épouse se s'entendent pas du tout.
J'ai beaucoup aimé cette enquête, qui est passionnante, car on y découvre comment étaient préparés les plats de l'Empereur et les nombreux concepts philosophiques rattachés aux recettes ancestrales, prenant en compte la santé de chaque organe, et j'ai aussi beaucoup aimé suivre les pérégrinations de la première épouse, qui s'est mis en tête que sa belle-mère avait un énorme secret à cacher.
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on retrouve les codes habituels des enquêtes du Juge Ti; l'écriture est agréable, assez drôle avec dans ce tome des descriptions culinaires très détaillées! J'apprécie que Frédéric Lenormand prolonge notre plaisir de se plonger dans les aventures du juge Ti et de ses collègues!
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Quand le Juge Ti se méjuge.....

Et dire que je ne sais même pas si ce terme existe mais c'est réellement cela. le Juge Ti est nommé à la Court métropolitaine de Justice. Comme il pense qu'on la remarqué et tout, il débarque à la capitale tel un paon pour découvrir que c'est une nomination faite un peu comme ça (pour le plaisiiiiiiiiiiiiiir) mais qu'il n'en tirera ni job ni rémunération. Je vous laisse imaginer la tête de Madame Première (ma préférée) qui débarque chez la Belle mère, un endroit qu'elle a détesté pendant des années, pour se faire dire que non seulement elle ne déménagera pas mais que son mari est quasiment au chômage.

Qui plus est. Elle apprend que sa Belle Mère est quasiment ruiné. Donc en gros, elle est coincée avec une vieille ennemi qui l'empêche de sortir et lui donne toutes les corvées, tout en soulignant qu'elle n'a jamais pu donner d'enfant à Ti. Ce que je trouve mais grrrrrrr. Surtout que la pauvre dame fait beaucoup de chose pour son mari (mais nous en reparlerons plus tard).

Heureusement, une mort arrive (tiens tiens), et du coup, Ti va pouvoir bosser un peu. Mais directement dans la Cité Interdite. Et là ce fut un pur moment de bonheur que de voir les péripéties de cette enquête, surtout avec Ti qui découvre qu'en fait, il n'est pas si célèbre que cela. Et surtout, qu'il risque de mourir prématurément s'il ne résout pas cette enquête.


Et pendant cela, Madame Ti.....

C'est un peu ma Madame Columbo à moi. Je l'aime d'amour cette femme. Et dans cet épisode-ci, c'est encore pire. Déjà, elle accepte un nouveau déménagement chez la Belle Mère (on ronge déjà bien le frein). Mais surtout, elle accepte sans broncher que celle ci la critique ouvertement sur son manque de fertilité. Mais notre Madame Ti ne bronche pas et surtout, elle trouve que la mort de son Beau Père et aussi que la fortune disparue de la famille est suspecte. Aussi mène-t-elle l'enquête. Et là.... C'est une seconde intrigue géniale qui se déroule devant nos yeux.

Et donc, on a des révélations, des situations cocasses, des cancans familiaux, une enquête aussi et la révélation de l'unité du couple principale des Ti. On se rend compte que Ti et Madame Première, même s'ils se fritent constamment (pour notre plus grand plaisir), ils s'aiment ceux là. Et c'est pour cela que cela marche. Et c'est pour cela aussi que je suis très contente de vous faire cette chronique, parce que je pourrai lire le prochain tome (yes !)
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Lenormand reprend l'oeuvre laissée par Van Gulik, à savoir ses enquêtes en Chine ancienne, pour autant aucun dépaysement à l'horizon, les ingrédients sont toujours les mêmes:
- Une enquête bien ficelée dont quelques éléments nous sont révélés au fur et à mesure mais que l'on ne comprend véritablement que dans les dernières pages.
- Une enquête permettant toujours d'explorer certains aspects de la société de l'époque.
- Une enquête avec des personnages qui se baladent, permettant ainsi de voir des choses que l'on n'aurait pas pu voir avec le personnage principal, tels les bas fonds de la société.

Il est toujours intéressant de lire un livre de ce type, voire plusieurs, mais le schéma étant toujours le même, et ce même s'il est efficace et très prenant tant l'on s'y croirait, il y a aussi le risque de vite être laissé.
Le petit plus ici est sans doute l'aspect gastronomique de l'enquête même si parfois ça vire un peu au grand n'importe quoi !

Mais ce n'est que mon avis...
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N°573 – Mai 2012

MORT D'UN CUISINIER CHINOIS – Frédéric Lenormand – Points.

Nous sommes en 677 et après un séjour dans les provinces reculées de l'Empire et à la faveur d'une promotion, Ti, âgé de 47 ans retrouve Chang-an, la capitale des Tang et sa vieille mère devenue veuve. Pourtant, contrairement à ce qu'il pense, il n'a pas bénéficié d'un avancement en fonction de ses mérites, mais parce que la lecture de ses rapports avait fort diverti les souverains. En effet, il doit attendre plusieurs semaines avant de connaître sa nouvelle affectation. Ses trois épouses et ses enfants vont devoir cohabiter avec leur belle-mère ce qui n'augure rien de bon.

Ti ne tarde pas à s'apercevoir que sa présence dans la capitale est due au décès d'un cuisinier affecté au Palais. Il était en effet rigoureusement interdit d'être malade et donc de mourir dans l'enceinte de la Cite interdite, à l'exception des membres de la famille impériale, évidemment ! L'ennui c'est que cette mort est la conséquence directe d'un meurtre ce qui fait que notre juge du 6°degré se trouve « bombardé » « enquêteur impérial extraordinaire avec rang de conseiller plénipotentiaire hors cadre, mandarin de 1° classe ». Une véritable promotion donc ! Il pourra donc mener son enquête dans toute la Cité interdite et ses déplacements seront facilités mais aussi contrôlés par Po Zhi-Xin, un jeune eunuque du Palais. Notre juge ne tarde cependant pas à s'apercevoir de la véritable raison de sa présence ici qui est à des années lumières du motif officiel qui lui avait été donné. Il doit donc faire appel à toutes ses ressources pour ne pas perdre la face et accessoirement sa tête.

Ti a toujours eu un peu de mal avec les femmes d'autant plus qu'il a trois épouses. Il a un peu négligé sa famille au profit de son métier de magistrat qu'il a toujours exercé avec talent pendant toutes ces années. Dame Lin Erma, la Première, après s'être installée au domicile de sa belle-mère, est intriguée par son train de vie plus que modeste et s'interroge sur la succession de son beau-père qui lui permettrait de rompre cette cohabitation forcée. Ce dernier avait, en effet, de son vivant, une fortune confortable. Ainsi mène-t-elle, une fois n'est pas coutume, sa propre enquête qui, de rebondissements en faits nouveaux, épaissit de jour en jour le mystère du ménage de ses beaux-parents.

Parallèlement Ti résout avec brio l'énigme qui lui avait valu sa promotion et sa sagacité lui ouvre des perspectives de carrière. L'énigme qui occupait Dame Lin était cependant toujours pendante et il convenait d'y apporter une réponse. Notre juge qui avait servi l'État ne voulait pas être en reste vis à vis des interrogations de cette épouse, tout aussi tenace que lui. Il se mit donc à sa disposition pour que tout rentre dans l'ordre.

Au risque de me répéter, de radoter, cette chronique s'étant souvent fait l'écho des romans de Lenormand, je redirai que ce livre a été pour moi un bon moment de lecture.
 

© Hervé GAUTIER - Mai 2012.
http://hervegautier.e-monsite.com 
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Voilà le second bouquin que je lis et qui traite – en partie – de gastronomie chinoise. (Le premier étant l'excellent Vie et passion d'un gastronome chinois de Lu Wenfu que je conseille vivement.) J'en salivais d'avance…

Comme on s'en doute, il est ici question de la mystérieuse disparition d'un cuisinier. Bien entendu ce n'est pas un simple marmiton comme l'Empire en comptait tant à l'époque. Celui-ci avait la particularité, non négligeable, d'officier dans la Cité interdite (qui se trouve alors à Chang'an (actuellement Xi'an) ; on se souvient que le vénérable magistrat dont on suit les aventures a vécu sous la dynastie Tang).

Or « (…) il est interdit d'y la Cité interdite être malade, a fortiori d'y mourir. Seule Sa Majesté et ses enfants possèdent ce droit. » rappelle-t-on à Ti Jien-tsie. Il faut donc absolument trouver qui a commis ce crime odieux (pour épargner la vie d'une centaine d'innocents qui officient dans ces mêmes cuisines), car cela signifierait qu'on peut également attenter à la vie du Fils du Ciel, malgré les nombreuses mesures de sécurité qui sont prises (ou plutôt semblent l'être…) ! Ce qui ne saurait être acceptable !

Contrairement aux deux précédents, celui-ci m'a bien plu. Parce que j'ai salivé tout le long, étant donné qu'il est souvent question – aurait-il pu en être autrement ? – des nombreuses spécialités culinaires de l'Empire du milieu, diront les mauvaises langues… Eh bien oui !!! Et elle auront mille fois raisons !!! Ce récit vous met l'eau à la bouche pratiquement de page en page, pour qui se délecte un temps soit peu des mets asiatiques. A ne pas lire donc si on n'a pas déjà faim ou si la faim vous tenaille, ça risquerait de devenir une torture…

(...)
Lien : http://www.iti1801.net/blog/..
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Honorable suite aux fameux livres de van Gulik.
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Outre le personnage de Voltaire, utilisé dans une série de romans policiers, Frédéric Lenormand a repris la suite de différents narrateurs des exploits du juge Ti (qui est au départ un personnage ayant réellement existé), et en particulier du néerlandais Robert van Gulik.
Je classe donc le présent ouvrage dans ma série « héros empruntés ».
Nouvellement arrivé à la cour impériale, le juge Ti se trouve confronté à la mort suspecte du cuisinier Gu, employé au palais impérial. Plusieurs énigmes se présentent simultanément au juge : qui a empoisonné le cuisinier, et pourquoi ? La vie de l'empereur serait-elle en danger ? Et la mère du juge Ti, suspectée par la première épouse du juge, donc par sa belle-fille, aurait-elle assassiné son mari, père du juge ?
Ti, aidé de ses comparses habituels, Ma Jong, Tsiao Taï et Tao Gan, s'emploie à démêler les fils des différentes intrigues, tout en s'initiant la vie de la capitale et du palais. Nous découvrons avec lui quelques aspects de la vie en Chine au VIIIème siècle, et en particulier dans le domaine culinaire, bien sûr, mais aussi dans le domaine spirituel, avec la lutte des différents courants religieux qui voudraient s'imposer à la cour impériale. La volonté didactique est certaine, mais je me demande s'il n'y a pas çà et là quelques anachronismes.
Frédéric Lenormand, comme d'ailleurs son prédécesseur Van Gulik, veut apporter une touche d'humour à son récit grâce aux « exploits » de Tao Gan et Tsiao Taï, mais pour mon goût ces péripéties sont plutôt lourdes et ne sont pas indispensables. On dirait que l'auteur hésite entre le récit léger (style Agatha Raisin) et le roman policier « classique ».
En définitive, « Mort d'un cuisinier chinois » apporte une intrigue honnête, mais le juge Ti n'est pas un héros dont j'ai hâte de suivre les aventures.
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J'apprécie beaucoup ce genre de roman policier qui nous entraine vers des époques révolues. il y a, certes, l'intérêt de l'intrigue, mais aussi et surtout un voyage dans le temps et dans l'espace qui nous permet de découvrir la vie en chine du VIIe siècle.
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Nous découvrons cette fois, avec le juge Ti, bien sûr, les mystères de la gastronomie chinoise, traditionnelle, évidemment !
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