Les nouvelles enquêtes du juge Ti, tome 7 : L'art délicat du deuil

Je me souviendrai désormais, chaque fois que je condamnerai à mort un assassin, que ma décision est justifiée par la nécessité de réaffirmer constamment les valeurs de notre société, toujours susceptibles d’être menacées par les idées les plus farfelues.

 Par bonheur, la foi permet de traverser toutes les épreuves.

Les lutins des forêts se nourrissent d’or et que les renardes n’aiment rien mieux que de se recouvrir de bijoux quand elles empruntent une apparence humaine. Jamais je ne me serais arrêté si elle n’avait fait usage de charmes surnaturels pour m’attirer dans ses rets. La malignité de ces démones n’est plus à démontrer !

Une femme renarde et un lutin maléfique s’étaient alliés pour assouvir leur soif de métaux précieux aux dépens des honnêtes voyageurs.

...un beau minois assurait une vie facile, mais d’où l’on se voyait exclure au bout de quelques années, sans avoir appris ces arts de l’agrément qui permettaient aux vraies courtisanes de continuer à gagner leur vie après que leur beauté avait cessé d’être recherchée par les clients.

Ce ne sont pas vos jambes qui vous sauveront : c’est votre foi dans l’ordre divin dont je suis le garant !

Un bon mari doit garder à l’esprit que, dans le mariage, le pire est toujours sûr.

 Imaginez la désillusion d’une femme mal mariée, qui ne peut en aucun cas échapper à ce mauvais mariage. Un homme a des ressources à sa disposition, il peut s’étourdir comme il le souhaite. La femme n’en a aucune, on la prie de rester fidèle à des devoirs étroits.

Si cette femme avait l’ingéniosité d’une sorcière, lui-même était prêt à user de tous ses sortilèges pour la capturer. À renarde, renard et demi. Il allait devoir ruser s’il voulait mettre la main sur elle avant que ses cheveux n’aient totalement blanchi.

Ce n’était pas le génie du crime qu’avait cette femme : c’était celui de manipuler les gens de manière à toujours parvenir à ses fins !