Citations sur Voltaire mène l'enquête : Meurtre dans le boudoir (49)
-Vous finirez par vous attaquer à Dieu en personne, dit Emilie. Méfiez-vous : il pourrait avoir le dernier mot ?
-Ne lui suffit-il pas d'avoir eu le premier ? répondit Voltaire ...Mais je ne dois pas oublier mon Osiris.
C'était un projet d'opéra égyptien à chanter de profil.
-Oui, voilà, dit Emilie. Faites donc cela. Vous aurez moins à craindre des prêtres d’Osiris que de ceux d'aujourd'hui.
Pendant qu'un philosophe s'occupait des crimes commis aux portes de Paris, le lieutenant général de police réglait le sort de la philosophie
A se laisser flatter par des médiocres, on ne l'est que médiocrement.
-Je ne suis pas impie, je suis chrétien comme saint Thomas:j'ai besoin de voir, et même de toucher. Amenez-moi Dieu, faites-le-moi toucher, et je croirai en lui tant que vous voudrez.
Il fallait être Voltaire pour dire "Amenez-moi Dieu". Les vrais chrétiens se déplaçaient eux-mêmes.
-Vos asymptotes me fascinent, laissa-t-elle échapper.
-C'est parce que vous ne connaissez pas encore mes parallaxes, répondit le savant avec un sourire à griffer les tableaux noirs.
Quand il se mit à évoquer les théories de Newton, elle sentit que l’attraction universelle la poussait de ce côté de la banquette.
-Quel était-il, ce livre ?
-Du genre de ceux que Votre Seigneurie fait brûler, répondit madame.
- Un livre de Voltaire ? s'écria le lieutenant général .
-Mais non, vous savez bien : L'un de ces petits romans Paillards... Je peux vous garantir que nous n'avons rien de tel ici je ne tolère pas le mauvais esprit.
Quand on se comprend sans se parler, il faut se marier ou se fuir, conclut Voltaire.
- Vos asymptotes me fascinent, laissa-t-elle échapper.
- C'est parce que vous ne connaissez pas encore mes parallaxes, répondit le savant avec un sourire à griffer les tableaux noirs.
Récupérer l'abbé prit un petit moment : il se préparait au combat, courageusement pelotonné derrière un if, à l'autre bout de l'allée.
- Pardonnez-moi, dit-il en se relevant. Je n'y peux rien : dès qu'il y a du danger, mon réflexe est de m'enfuir.
- C'est parce que vos pieds pensent plus vite que vous, dit Voltaire.
- Pardonnez-moi, mesdames, d'interrompre vos travaux. Je viens sur la recommandation d'un ami. Il m'a affirmé que l'on pourrait ici me procurer un service un peu particulier ...
La maîtresse de maison quitta l'aiguille et sourit au visiteur. Son décolleté mettait en valeur deux attributs susceptibles de ranimer l'intérêt des curieux, pour le cas où la timidité l'eût emporté sur la luxure. Votre conscience pouvait toujours vous souffler : "Fuis !", la poitrine de Madame vous criait "Reste !"