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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce tome ne m'a guère plu. L'humour y est mais je n'ai rien compris à l'enquête.
La séparation De Voltaire et sa marquise était intéressante mais pourquoi mettre Tamaillon au milieu de tout ça ?
Tant pis c'est lu. J'espère que le dernier tome Mélodie pour un tueur sera dans la même veine que les autres tomes, dynamisme, humour et références.
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Une pendue qu'on retrouve vivante voilà de quoi attiser l'esprit De Voltaire qui s'ennuie fort depuis son retour à Paris. Décidé à prendre la défense des petits et à faire triompher la justice il lance un pari à sa bienfaitrice pour savoir lequel des deux résoudra l'affaire.

Cette enquête, menée tambour battant, ne lésine pas sur les cadavres ni sur les petits plus de l'époque: bourreau, médecine, religion, moeurs... Ce roman nous montre un Voltaire très courtisé, cabot et hypocondriaque. L'humour présent tout au long des pages est appréciable
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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C'est bien de cela dont il est question : soyez indulgent avec le philosophe il fait ce qu'il peut, comme les pianistes dans les saloons de l'Ouest américains « Please don't shoot the pianist. He is doing his best ».
L'auteur a su utiliser les défauts (pingrerie, goût des honneurs) les qualités (son impertinence, son aversion pour le fanatisme religieux), la vie privée (sa liaison avec Emilie du Châtelet) pour écrire ce livre. L'enquête est un prétexte pour une balade avec Voltaire dans le 18e siècle.
1735 : La place de Grêve : les curieux s'attroupent. On va pendre une femme, une servante qui a volé les effets de son maître. C'est un spectacle recherché : on paye pour pouvoir accéder aux balcons qui permettent de voir le noeud coulant sur le cou du condamné.
Voltaire est autorisé à revenir à Paris après un an d'exil. En effet, il a publié en 1734 « les lettres philosophiques » où il loue la tolérance et la liberté anglaise. Cela a fortement déplu au gouvernement qui le prend comme une critique. Il ne peut plus se permettre d'écrire des pamphlets.
« On voulait faire de lui le Charles Perrault des Lumières ! Comment se résigner à passer des lettres philosophiques aux aventures de Ouin-Ouin le canard platonicien ».
Il continue son oeuvre philosophique à travers des manuscrits dont on fait savoir qu'il s'agit de fantaisies privées non destinées à la publication et qu'on lit aux amis et visiteurs qui en répandent les passages les plus féroces (exemple La Pucelle où il met tout le mal qui pense de ses contemporains). Seulement, tout le monde l'a oublié. Il cherche désespérément quelques déshérités à défendre afin de renouer avec la célébrité.
Il trouve la famille d'Alas, des Huguenots en bisbille avec un ecclésiastique (eh oui ça nous rappelle l'affaire Calas, 1761). Seulement, le dossier en question est d'ordre administratif, rien qui ne permette de grandes envolées lyriques. Mort d'ennui, il se rend chez un taxidermiste qui dissèque les corps humains. On y retrouve notre servante, dont le noeud coulant approximatif n'a pas réussi à lui ôter la vie.
Voltaire espère avoir trouvé une cause désespérée. Bon elle est menteuse, cleptomane … pas facile de la faire passer pour une pauvre victime.
C'est un roman divertissant de très bonne qualité.


Lien : https://chrisylitterature.jo..
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Dans la lignée des autres volumes de la série, celui-ci nous présente un Voltaire insupportable, égocentrique, surdoué et attachant !

Revenant de son exil d'un an, il essaie de se refaire une place dans ce Paris ingrat qui l'a déjà oublié ! Il va donc défendre une pauvre servante qui a été accusée à tort de vol. Heureusement l'apprenti bourreau l'a ratée et elle se réfugie chez Voltaire. Mais celui-ci découvre qu'elle n'est pas aussi innocente qu'elle le parait, et il se retrouve dans une affaire fort désagréable…

De l'humour, de la légèreté, une intrigue sans réelle importance, mais on prend toujours du plaisir à découvrir Voltaire dans son intimité avec ses excès et ses traits de génie !
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