Centaurus, tome 1 : Terre promise

Prologue ultra classique d'une nouvelle série de Space-Opera signée Léo, Rodolphe et Janjetov. Je ne suis pas fana du dessin, et si le scénar sème quelques scènes avec un peu de suspense et de mystère, on arrive à la fin de ce premier album avec un sentiment mi-figue mi-raisin mais avec, aussi, pourquoi pas quelques raisons d'espérer un décollage dans les tomes à venir. Quelques personnages hautement sympathiques parsèment ces planches, comme Bram, ou plutôt bien pensés, comme les jumelles June et Joy. Mais j'espérais tout de même beaucoup plus de Centaurus que d'éprouver une certaine sympathie pour ses personnages.

Dès le départ, ce n'est pas trop à mon goût. Un type qui se bat avec un ours dans une arène…bof. Les personnages ne sont pas assez poussés selon moi et sonnent un peu creux, aucuns protagonistes ne se démarque dans ce tome. Malheureusement l'intrigue n'est pas mieux, je viens de le lire et j'en garde que peu de souvenir. Il y a un mélange de dinosaures, d'espace et de médiéval qui ne colle pas très bien ensemble, de plus ce tome 1 ressemble plus à une très longue introduction qu'autre chose. J'ai eu du mal à entrer dans le récit. Les dessins sont corrects et je ne lui trouve pas d'autres points positifs. Pour en rajouter une dernière couche, le tome n'est pas une histoire unique et se poursuit dans une saga, ce qui fait un gros investissement pour une BD qui ne m'a pas plu.