AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 96 notes
5
0 avis
4
8 avis
3
10 avis
2
2 avis
1
0 avis
Centaurus est une saga en cinq tomes née de la collaboration d'un tandem de scénaristes habitués au travail en commun : Leo et Rodolphe. L'un est brésilien vivant en France depuis 1981 et l'autre français, est habitué aux récompenses bédéesques.

Le scénario nous raconte l'arrivée à destination d'un vaisseau-monde parti d'une planète Terre agonisante. Ce vaisseau intergénérationnel, où plusieurs familles de terriens se sont succédées durant 400 ans, surgit à proximité d'une planète, véritable terre promise, qui orbite dans le système de l'étoile Proxima du centaure et qui est située à plus de 4,3 année lumières.

Les dessins de Janjetov que je découvre grâce à cet album, viennent heureusement souligner et approfondir un récit qui est des plus classiques dans l'univers de la science-fiction. le dessinateur par son graphisme nous dresse un magnifique panorama de l'intérieur du vaisseau. Ce monde cylindrique est remarquablement dessiné et nous aide à mieux comprendre la psychologie et l'état d'esprit des différents personnages qui l'habitent.

Un premier tome qui remplit bien son job avec une bonne entrée en matière. La présentation des principaux antagonistes est finement révélée, le déroulement de l'intrigue principale s'enchaîne parfaitement et avec suffisamment de retenue pour qu'un lecteur comme moi, puisse attendre sans trop d'impatience le tome 2…
Commenter  J’apprécie          5611
Bram n'est pas bête, seulement inculte. Il faut l'aider.
-
Ce tome est le premier d'une pentalogie. Sa première publication est survenue en 2015. Il a été réalisé par LEO (Luiz Eduardo de Oliveira) & Rodolphe (Rodolphe Daniel Jacquette) coscénaristes, et Zoran Janjetov, dessinateur et coloriste. Ce trio a ensuite réalisé la série Europa, tome 1 : La lune de glace.

Dans une grande place du village, avec la forêt en arrière-plan, Abraham Roscoff, surnommé Bram, s'apprête à lutter à main nue, contre un ours muselé. L'ours se tient debout sur ses antérieurs, Bram attaque frontalement. Il enserre le cou de l'animal, le fait tomber à terre, passe derrière assurant sa prise autour du cou et commence à exercer une pression croissante. Dans la foule, les jumelles Joy & June Osmond observent le combat : June l'encourage, alors que sa soeur réprouve cette violence. Dans le ciel, un petit dirigeable blanc arrive à proximité du village. Joy demande à June de dire à Bram qu'il ne doit pas tuer l'ours. Sa soeur envoie un message mental à l'homme : il n'a jamais compris comment elle arrive à faire ça, mais il a parfaitement entendu le message à l'intérieur de sa tête, Joy ne veut pas qu'il tue l'animal. Il obéit bien sûr, il ferait tout pour Joy. C'est ce jour-là, e jour où il a lutté avec l'ours que sa vie a basculé. Car au même moment, arrivait dans leur village cette femme dans son petit dirigeable blanc. Bram va trouver les jumelles pour leur demander si elles ont aimé la lutte, et il leur dédie cette victoire. Joy lui demande de ne pas trop l'approcher car il sent l'ours : il décide d'aller prendre une douche. La femme du dirigeable arrive.

Ethel se présente à Joy & June Osmond : elle a été envoyée par le gouvernement et elle souhaite leur parler chez elle. Elle aimerait connaître leur mère, et qu'elles puissent parler toutes les quatre. Alors qu'elles vont pour entrer dans le pavillon, elles sont interpellées par le révérend Solers : il se présente à Ethel et lui dit qu'il aimerait participer à leur conversation si ça ne la dérange pas. Une fois installés dans le salon, Ethel explique qu'elle est venue chercher Joy & June pour les amener à la capitale. Leur mère Lucy y est opposée. le révérend rappelle que la terre promise qu'il évoque dans ses prêches n'est pas une création de l'esprit : elle existe et ils se dirigent vers elle. Ethel poursuit : elle est un haut fonctionnaire du gouvernement et elle se porte garante de la sécurité des filles. Des événements importants ont eu lieu et les filles de Lucy peuvent aider, le gouvernement a besoin d'elles. June suggère que Bram les accompagne pour les veiller sur elles. Une fois arrivé, ce dernier est tout excité à l'idée d'aller à la capitale. Peu de temps après, Ethel, Joy & June et Bram ont pris place à bord du petit dirigeable et font route vers la capitale. Vu du ciel, la courbure concave du paysage saute aux yeux, et devant eux se trouvent une énorme structure métallique cylindrique qui s'élance vers les cieux.

LEO et Rodolphe avaient déjà collaboré sur une autre série de science-fiction composée de trois cycles : Kenya - Namibia – Amazonie. le dessinateur avait déjà collaboré avec Alejandro Jodorowsky sur plusieurs séries : Avant l'Incal, Les technopères, L'Ogregod. le lecteur sait qu'il a affaire à des créateurs confirmés. de fait, il ressent que chaque séquence est calibrée au millimètre, pour apporter les informations nécessaires à l'exposition de l'intrigue, en s'appuyant sur des dessins propres sur eux et descriptifs donnant à voir au lecteur, cet univers de science-fiction. L'intrigue suit un développement linéaire rigoureux : la présentation des principaux personnages : Joy & June Osmond avec leur relation entre elles, leurs capacités qui justifient qu'elles soient choisies pour la mission, leur mère pour les ancrer dans une famille, Bram avec sa force, son manque de culture mais pas d'intelligence et son courage naturel. Pus le lecteur côtoie un peu Ethel : sa manière de recruter doucement mais fermement les jumelles, son rapport de subalterne avec le gouverneur Korolev. Quelques pages plus, le lecteur fait connaissance avec deux autres membres de la mission : Mary-Maë Randolf coordinatrice générale et Pierre de Bourges et son chien Graal, grand spécialiste de la faune et la flore. Douze pages après, la coordinatrice présente les trois derniers membres de la mission Jenny Goldman, médecin, Richard Klein, ingénieur et pilote, Feng Liu, spécialiste de la sécurité. Chaque personnage dispose d'une morphologie et d'un visage bien distincts, la composition de l'équipe recouvrant une grande fourchette d'âge et d'origine ethnique.

L'intrigue se déroule de manière linéaire : recrutement de personnages novices, ce qui permet à ceux qui disposent de plus d'informations d'expliquer, et ainsi d'informer le lecteur de manière organique. La séquence d'ouverture ne donne pas beaucoup d'indications : un village de type campagnard avec ce qui semble être une église, des maisons à un ou deux étages de type seconde moitié du vingtième siècle, des collines très vertes et boisées, des tenues vestimentaires assez ordinaires, sauf pour la tunique et le pantalon pourpres du révérend Solers. Lors du vol en dirigeable, le lecteur peut voir la courbure importante du sol, le gigantesque pilier métallique et il sait qu'il se trouve dans un environnement de science-fiction. Il se fait la remarque de l'efficacité discrète de la narration visuelle qui montre avec évidence les différents lieux au point qu'il peut devancer une partie des explications qui vont être données quelques cases plus loin. L'intrigue repose sur un vaisseau-monde ayant voyagé pendant une très longue période et l'arrivée à proximité d'une planète habitable. En outre, les visuels impressionnent par leur évidence. La courbure du paysage vu du ciel présente une cohérence parfaite avec le relief des collines en arrière-plan dans la scène de combat contre l'ours. L'énorme tour métallique apparaît d'abord juste de manière très partielle : un petit morceau de son pied, en arrière-plan de la capitale. Puis quelques pages plus loin, le lecteur peut la voir dans son intégralité, et comme élément d'un réseau plus vaste. Quelques pages plus loin, une navette est sortie dans l'espace et le lecteur bénéficie d'un aperçu du vaisseau-monde.

D'un côté, les coscénaristes semblent légèrement à la traîne avec ce petit décalage entre ce qui est montré, puis expliqué ; de l'autre côté, l'histoire progresse à un rythme régulier chaque scène venant apporter soit une vue plus générale, soit un développement sur un point particulier. L'attention du lecteur est captée par ce combat contre un ours, puis l'arrivée d'Ethel et sa mission, puis le voyage jusqu'à la capitale, et les explications du Gouverneur Korolev, puis les révélations sur le vaisseau -monde et son histoire, etc. L'enchainement est impeccable et implacable, chaque séquence apportant une information supplémentaire qui vient répondre à une question de la scène précédente, et qui pose une nouvelle question fonctionnant comme une transition parfaite pour la scène suivante. Arrivé à la dernière page, il tarde au lecteur de découvrir ce que la mission sur la planète Vera va révéler. En scénaristes chevronnés, LEO & Rodolphe brisent cette linéarité à deux reprises : quelques cases consacrées aux circonstances de l'origine de cette mission et l'embarquement à bord du vaisseau-monde, ainsi qu'une intrigue secondaire. Celle-ci concerne tout d'abord les capacités extraordinaires de June, mais elle semble céder le pas à une autre. Il s'est produit une intrusion presque impossible à bord du vaisseau-monde alors qu'il voyageait à une vitesse gigantesque, et il semble que cette infiltration avait comme destination le village des jumelles.

En fonction de ses attentes, le lecteur peut être parfaitement contenté par ce récit clairement structuré, progressant à bonne allure de mystère en mystère. Il peut parfois être déconcerté par un choix ou un autre : les traits non signifiants sur les visages, ou le rôle très nébuleux de la religion à bord du vaisseau-monde, mais ce sont des détails. Il peut aussi trouver intriguant que les coscénaristes insèrent des allusions en passant à des thèmes plus consistants, ou au contraire s'agacer qu'ils ne les abordent pas de manière claire. Par exemple, le gouverneur dit en passant que les êtres qui vivent sur Vera peuvent accepter de les accueillir. Sinon, cela dépend de leur niveau de civilisation, mais peut-être que les voyageurs du vaisseau-monde pourraient s'y installer sans leur autorisation. Cette remarque évoque la question morale de la colonisation, mais ce point ne sera pas plus développé. June fait remarquer que Bram n'est pas bête, seulement inculte et qu'il faut l'aider : une observation sur les chances données à chaque individu, répétée quelques pages plus loin, mais pas développée, le lecteur sent bien que c'est une accroche pour un événement ultérieur. Arrivé à la capitale, Bram désoeuvré se met à pourchasser un perroquet, scène oubliée par la suite : encore une balise probable pour la suite, mais insuffisante pour elle-même. Une équipe de maintenance revient d'une tournée de surveillance dans un endroit peu visité : le lecteur croit percevoir une forme de commentaire sur une société qui n'a pas assez investi dans les équipes d'entretien et de réparation pour pouvoir faire fonctionner tout ce qu'elle a construit, mais en fait ce constat ne sert qu'à introduire le mystère d'une intrusion restée indétectée des années durant.

Ce premier tome constitue une lecture un peu frustrante. le lecteur y trouve exactement ce qu'il attendait. Son horizon d'attente est comblé : un vaisseau spatial, un voyage spatial, des mystères qui s'enchaînent, des personnages juste assez épais pour exister, un enjeu énorme en termes de vies humaines, la certitude d'un conflit physique à venir, des dessins très concrets donnant une consistance et une cohérence remarquable à chaque lieu, chaque accessoire, chaque personnage, chaque situation. Dans le même temps, il semble qu'il n'y ait que cela.
Commenter  J’apprécie          330
L'idée de départ est intéressante : les Terriens ont lancé, il y a 400 ans, une navette-monde pour fuir leur planète rendue invivable. Les descendant des Terriens natifs arrivent à proximité de la planète qui doit les accueillir.
L'idée est sympa (quoique déjà sur-exploitée par Léo) et les deux personnages principaux (des jumelles aux pouvoirs assez sympas) sont intéressants. Mais au-delà de ça, j'ai eu l'impression de lire une nouvelle suite de Aldébaran : nouvelle flore, nouvelle faune, personnages caricaturaux au dialogue ampoulé de banalité...
Le dessin est réalisé par Janjetov dont j'avais apprécié le travail dans les Technopères. Mais on est très loin de la finesse qu'il avait alors. le trait est épais et mou. Dans les technopères, la couleur était aux mains de Fred Beltran alors qu'ici c'est Janjetov lui-même qui s'en charge...avec un résultat que je trouve très très peu concluant.
Commenter  J’apprécie          110
La Terre devenue inhabitable est un lointain souvenir pour cette communauté qui depuis des siècles arpente l'espace à la recherche de la terre promise. Et justement, elle est en vue mais pas si hospitalière que prévue. Une expédition est donc programmée. Parmis les membres qui débarqueront les premiers il y aura Joy et June, des jumelles aux curieux dons, et leur ange gardien Bram.

Il s'agit là clairement d'un tome d'introdcution. Les bases sont posées pour la suite des évenements et les différents personnages ont été présentés.
Nous débarquons ici dans du pur Léo et son univers science-fiction. La découverte d'un monde vierge (ou presque car il faut bien quelques extraterrestres), une nouvelle faune (ici au accents dinosaures) et flore, et une petite équipe de jeunes gens. Il a bien du mal à se renouveler et à trouver des idées originales. Bon après c'est toujours sympa à lire hein, mais ça donne une impression de déjà vue.
Néanmoins je souligne que les jumelles forme un duo intéressant qui semble prometteur pour la suite.

Les dessins ne sont pas vraiment extraordinaires mais ça va... Eux aussi restent dans l'univers de Léo bien que réalisés par Janjetov.
Commenter  J’apprécie          110
La Terre sera amenée à disparaître dans 5 milliards d'années avec l'explosion de notre soleil. Bref, c'est un processus irréversible qui nous indique qu'il y aura bien une fin. Les plus pessimistes pensent que la fin du monde sera beaucoup plus proche en raison des guerres, des conséquences sur le climat et de la disparition de nos ressources naturelles.

Pour perpétuer l'espèce humaine, il n'y a qu'une solution : explorer d'autres galaxies et coloniser une planète habitable. L'exoplanète la plus proche de la Terre se situe dans la constellation stellaire Alpha du Centaure. C'est seulement à 4,3 années lumières. La présente bd imagine un vaisseau-monde qui aurait mis 400 ans environ pour l'atteindre. C'est plutôt bien vu car c'est l'hypothèse actuellement la plus vraisemblable à savoir un équipage se renouvelant sur plusieurs générations avant que le voyage ne soit terminé.

Il n'y a rien à faire : j'aime beaucoup les histoires imaginées par Léo et Rodolphe. C'est à chaque fois une embarcation pour la grande aventure avec ce qu'il faut comme mystère. Cette série a un début très prometteur. Je la suivrai avec un grand plaisir car le thème me passionne véritablement.

Mon léger bémol proviendra du dessin de certains visages des protagonistes qui ont l'air d'avoir une peau assez rugueuse liée à des traits un peu intempestifs. Je ne crois pas que cela soit volontaire mais j'aurais préféré un graphisme plus lisse. Ce dessin fait quand même peur au niveau des visages. Les décors sont quant à eux parfaitement maîtrisés ce qui rassure.

Fort heureusement, les défauts inhérents au dessin seront presque corrigés pour le second tome qui nous entraîne sur une planète bien mystérieuse. On reconnait bien la patte scénaristique de Léo une fois passé le voyage intergalactique. Je suis réellement un grand fan pour suivre chacune de ses aventures de science-fiction. J'aime ça et j'en redemande à chaque fois.

Le troisième tome semble être un tome de transition où il ne se passe pas grand chose malgré l'attaque de certaines terrifiantes créatures animales ou végétales. La première victime sera ce pauvre chien. A quand un toutou qui arrive à survivre à ses maîtres dans la plus terrifiante des aventures ? Par ailleurs, il semblerait qu'il y ait un gros retournement de situation qui nous fait comprendre certains des mystères qui commençaient sérieusement à s'accumuler. Décidément, une planète peut en cacher une autre...

Note Dessin: 3.5/5 - Note Scénario: 4/5 - Notre Globale: 3.75/5
Commenter  J’apprécie          100
L'un des objectifs de 2015 est de parfaire ma culture en bande dessinée, qui n'est pas gégé. En me baladant dans ma bibliothèque municipale préférée (celle ou je travail bien sure), je passe devant les nouvelles acquisitions, et mon oeil est attiré par la première de couverture de Centaurus. Une planète, un engin spatial et des mini-humains. Une bonne histoire de science-fiction pour un week-end lecture.

Aussitôt vue, aussitôt prise, aussitôt lue. le verdict ...... dans quelques lignes!!

Centaurus est une nouvelle série de Léo, Rodolphe et Janjetov (j'aligne leurs noms, mais je dois bien avoué que je ne connais pas leur travail, shame on me).

Ce premier tome se déroule dans un futur post apocalyptique, ou un noyau d'êtres humains ont été contraints de quitter notre chère planète bleue, devenue polluer et grise, pour partir à la recherche d'une nouvelle planète. 400 ans plus tard, les voila arrivée en orbite autour de Vera.

Pour visiter cette possible jumelle de la terre, une équipe de huit personnes hautes en couleurs, dont deux jumelles et un grand costaud un peu benêt mais pas méchant.... La suite de l'aventure, et bien, il faut le lire.

Un premier volume réussi, même si j'ai eu un peu de mal avec le dessin (peut être un peu old school à mon goût, mais bon, c'est un style). Elle se lit très vite, trop, et j'ai hâte de découvrir le tome 2, à paraître dans un certain temps.

Centaurus me fais penser au film Interstellar, pour sa vision du monde temporaire dans un cylindre, et à la la très bonne série Battlestar Galactica pour sa recherche de la terre promise.

Bref, vous l'aurez compris, je suis assez emballée, et je vous recommande vivement cette série de BD SF!!
Commenter  J’apprécie          100
Ce n'est pas le genre de graphisme qui m'attire, je trouve le trait réaliste un peu froid, manquant de caractère, et surtout, la colorisation trop artificielle, avec les dégradés numérique me gêne. Mais beaucoup de choses m'ont plus dans ce premier tome, à commencer par le rythme du scénario et les mystères de l'intrigue. C'est une histoire de colonisation de planète, classique mais très palpitante, avec un suspense haletant. Et au niveau graphique, tout n'est pas à jeter, loin de là, on y trouve des décors étonnants, pleins d'imagination. Suffisamment d'arguments pour me donner envie de me précipiter sur le deuxième tome.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai un sentiment mitigé concernant ce premier tome de cette série que j'attendais depuis quelques temps. Je fus agréablement surpris de la trouver au rayon nouveautés de ma bibliothèque favorite et l'ai ouvert d'emblée pour découvrir ce nouveau monde, ce nouvel univers proposé par Léo et Rodolphe. J'y ai retrouvé la plume du scénariste, bien entendu, avec sa petite touche de naïveté qui transparaît au détour d'un dialogue ou deux, mais aussi dans le personnage de Bram, ingénu mais loin d'être idiot.
L'on nous présente donc les principaux acteurs de cette aventure spatiale ainsi que l'accroche scénaristique, l'histoire n'étant que peu dévoilée au début, sinon par quelques planches et dialogues qui ne font que nous situer dans un ensemble que l'on pressent bien plus vaste. Ce premier tome met l'accent sur les 2 jumelles et l'une d'elles en particulier et ses mystérieuses capacités.
Les graphismes ne sont pas vraiment terribles. Outre le trait particulier du dessinateur, que l'on peut apprécier ou pas, les visages des personnages sont sans cesse striés sans apparente signification. J'ai eu beau chercher et tenter de justifier ces stries pour souligner un visage vieillissant, à l'ombre ou tiraillé par une quelconque émotion, je n'y ai pas trouvé de logique encore moins de cohérence. Je suis donc un peu déçu par les dessins de Zoran Janjetov car Léo nous avait habitué à son trait,certes naïf et simple, mais réussi et traduisant parfaitement l'univers qu'il souhaitait créer dans les cycles d'Aldébaran et ses suites.
J'espère que le tome 2 relèvera dans mon estime et m'apportera autant de satisfaction que l'on peut en attendre d'une oeuvre de Léo...
Commenter  J’apprécie          70
J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque. J'y ai retrouvé des thèmes déjà lus dans des romans et j'attends de voir la suite pour savoir sur quelle piste nous entraîne la série.
Dans ce tome 1 "Terre promise", on découvre une population qui habite sur une navette à destination d'une planète à coloniser après la destruction des ressources sur Terre. Au bout de 400 ans de voyage et donc plusieurs générations de pionniers "embarqués", une équipe de reconnaissance va atterrir sur la planète visée.
L'intérêt pour l'instant réside dans les personnages des jumelles Joy et June, cette dernière ayant des visions de la planète et peut-être de traces d'une civilisation autochtone.
Commenter  J’apprécie          60
Leo est un habitué des mondes lointains (Bételgeuse et Aldébaran). Ici on se retrouve avec le classique exode d'une partie de l'humanité. Donc il y a un air de déjà-vu avec cette BD surtout du côté des personnages : des jumelles ayant des visions, des gros bras braves et serviables, des grosses têtes condescendantes. Il faut aussi ajouter des incohérences comme le fait d'envoyer des novices au sol ou la présence d'animaux plutôt féroces dans un espace réduit comme le vaisseau-monde.

Il y a bien sûr les éléments qui permettent d'attirer la curiosité du lecteur mais la fin abrupte laisse le lecteur sur sa faim. Donc ce premier album est un volet de présentation un peu trop bavard, trop linéaire dans la présentation de la situation. Pas de grande innovation, juste l'application d'une recette qui marche.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (227) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Leo ?

Luiz Eduardo de Oliviera, plus connu sous le nom de Leo, est

péruvien
brésilien
américain

14 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : LeoCréer un quiz sur ce livre

{* *}