Les mondes d'Aldébaran - Cycle 1 d'Aldébaran, tome 5 : La créature

Suite et fin de l'épisode 4. Une fois encore des explications et des rebondissements.
Notre groupe est prêt à rencontrer la Mantrisse. Mais vous le devinerez bien évidemment, bien que ce soit le dernier épisode du cycle 1, avec un épilogue, que l'on va passer à Bételgeuse, on en n'a pas terminé avec Aldébaran.
Fin d'un cycle, mais pas fin de l'histoire. Loin de là.

Les choses se compliquent dans ce dernier tome. le dirigeable a sombré dans les marécages et le groupe doit fuir à travers les dangereux marécages, peuplés de créatures terrifiantes.

Comme je l'avait dit lors de ma critique sur le tome 4, de nouvelles questions se posent, nous avons un bon nombre de réponses, mais il en reste encore quelques unes en suspens, notamment sur cette fameuse mantrisse.

J'aurais aimé plus de révélations mais, c'est souvent comme ça en science-fiction, il faut garder une part de mystère, c'est ce qui fait son charme.

J'ai hâte de ma lancer dans le second cycle, pour voir si on part sur quelque chose de nouveau ou si il y aura un suivi par rapport au premier cycle. En tout cas, si la qualité est toujours au rendez-vous, ce sera un pur régal !

Épilogue de la série. On attend beaucoup de ce tome qui doit nous amener à comprendre ce qu est la fameuse maîtresse, créature maîtresse d'Aldebaran.
Introduit par un.trepidant voyage au coeur des dangereux marécages, ce tome nous tient en haleine jusqu'à la dernière page

Cette critique porte sur l'ensemble du cycle 1. J'ouvre donc le premier volume de cette série, sur recommandation de ma douce qui s'y connait un rayon en bd, avec un peu de recul. Les dessins sont étrangement rectilignes, mais les visages sont suffisamment expressifs pour motiver ma lecture plus avant. J'entre immédiatement dans l'histoire avec un énorme sentiment de fraîcheur, tant servie par l'histoire elle même que par les dessins. Je me laisse happé par cette amourette naissante entre les deux personnages principaux, qui va être bouleversée par un tas d'événements, de rencontres et d'aventures aussi étranges qu'originales. Je me laisse envouté par ce monde bizarre dans lequel nous balade l'auteur, un monde exotique rempli de merveilles, la plupart dangereuses, et je me laisse porter par l'aspect mystérieux du récit, l'élément qui apporte la touche de suspens nécessaire. Au fil des albums, cet élément est développé de manière construite, judicieuse, juste ce qu'il faut pour nous tenir en haleine. Mais c'est essentiellement l'histoire d'amour entre Marc et Kim, qui ne sort pas vraiment de l'ordinaire en soi, qui n'apporte rien d'original, mais qui a cette fraîcheur typique des amourettes adolescentes, cette légèreté emprunte de doute, de gêne, de retenue, de timidité qui en font toute la force et l'intérêt. L'auteur a su, au fil des pages, et des tomes, nous intéresser et nous attacher à ces deux personnages, qui malgré tout, finissent par se trouver, après s'être tournés autour, avoir été séparés...
J'ai beaucoup aimé l'univers de Léo; la faune est remarquablement développée, riche, diversifiée, et c'est un véritable régal pour les yeux, que de découvrir de nouvelles bêtes, qui sont là également pour nous rappeler que la planète Aldébaran, malgré son aspect paradisiaque vierge, reste un monde hostile, dangereux. Certains passages au cours du cycle mettent l'accent sur la menace que représente la planète, et l'auteur met ainsi l'accent sur les efforts que doit produire l'humanité pour coloniser ces nouveaux mondes. l'on sent qu'il est profondément humaniste tant cet aspect est au centre du récit; l'aventure humaine avant tout.

Clap de fin sur le premier cycle d'Aldébaran. Un peu idyllique, mais on ne va pas pinailler. C'est le moment d'aborder une facette essentielle de l'oeuvre de Léo, alias Luis Eduardo de Oliveira. Ce dessinateur a fui le Brésil en proie à la dictature, pour se retrouver au Chili un an avant l'assassinat de Salvador Allende. Il passe par la case Argentine... pour revenir en 1974 au Brésil. Là, il abandonne toute volonté politique et se consacre au dessin. Autant dire que la dictature, cela lui parle durement.

Cette dictature est au centre des derniers tomes du premier cycle d'Aldébaran. La dictature dans sa répression, dans ses excès, dans ses aspects les plus ridicules.

On sait depuis le tome 4 qu'un vaisseau spatial venant de terre arrive de nouveau sur Aldébaran. Les connexions rompues sont en passe d'être rétablies. Hélas, Kim, Marc et toute la bande sont prisonniers du dictateur et de sa clique. Ceux-ci envisagent de prendre et d'avaler les fameuses gélules qui donnent la vie éternelle et bien d'autres aptitudes physiques (ou mentales). Ces gélules vont être données par la mantrisse, ce monstre marin multiforme, tous les signes indiquent effectivement que le moment (annuellement répété) est venu.

Mais la mantrisse acceptera-t-elle de donner des gélules tout en sachant que celles-ci seront subtilisées immédiatement? Poser la question, c'est déjà y répondre...

Le cycle se clôt gentiment et Léo donne rendez-vous au lecteur (dont je vais être immédiatement) pour le deuxième cycle, destination Betelgeuse que la terre vient de coloniser. Or, de nouveau, le contact est rompu entre la terre et la colonie. Mystère et suspense sont au rendez-vous.

Dernier tome de la série. L'histoire est intense et pleine de rebondissements. Dans leur fuite en dirigeable, le groupe des "scientifiques rebelles" est contraint de survoler une zone marécageuse dangereuse. Un policier, passager clandestin, sabote l'engin, les contraignant à affronter la faune locale. L'auteur nous en dévoile un peu plus sur la mantrisse et ses secrets. J'ai vraiment adhéré à cette histoire du début à la fin. Une série de science fiction que je recommande aux amateurs de bande dessinée qui aiment rêver et explorer de nouveaux mondes.

Notre séjour touche à sa fin et pour conclure cette expédition en beauté, est prévue ce jour une visite insolite au zoo des marécages, une descente en rafting et, bien sûr, un tête-à-tête avec la mantrisse.
Notre équipe de choc sera-t-elle l'heureuse élue qui prendra la gélule bleue de la créature et parviendra-t-elle à déjouer les ultimes pièges du gouvernement d'Aldébaran ?
Un final de toute beauté, où Léo a soigné avec talent aussi bien le fond que la forme. Ce 5e opus est un vrai feu d'artifice, où les personnages montrent toute une palette de sentiments et où la faune est proprement splendide.
Malgré quelques planches plus faibles, le cycle d'Aldébaran mérite amplement sa place dans toute bonne bibliothèque. Certes les amateurs de SF seront plus sensibles à la thématique, mais que cela ne rebute pas les autres lecteurs : le dessin de Léo est un vrai voyage et une porte ouverte à ce que la BD fait de mieux en terme d'imagination et de créativité.

Comme annoncé à la lecture du premier volume, je n'ai pas tardé à me procuré les quatre suivants ! Ce premier cycle des Mondes d'Aldebaran est passionnant ! Il met en place tout ce qui fait l'univers de cette série : les différents personnages : Marc, Kim, Alexa, Driss et tous les futurs membres du "groupe", l'univers politique aussi. Et bien entendu la découverte de la Mantrisse et de ses pouvoirs. Un cycle passionnant qu'il est nécessaire de lire pour comprendre les suivants.

Dans chaque volume on découvre de nouvelles créatures qui sont toutes bien "décrites" soit par leur dangerosité, ou alors par exemple par leurs fonctions qui peuvent être utiles aux humains. Kim est le personnage qui porte toute la série : elle est forte et a beaucoup de qualités qui font qu'elle peut mener les autres membres du groupe. Elle sait ce qu'elle veut et en plus de cela, elle est assez empathique.

Bref, une magnifique série qui ne fait que commencer avec ce premier cycle de 5 volumes.
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Pour les colons terriens qui occupent la planète Aldébaran, tout semble planifié. Mais peu à peu des événements insolites se produisent. Sans nouvelles de la Terre, Aldébaran est isolée. Coupés de tout contact, les habitants doivent faire face à plusieurs bouleversements aux conséquences inquiétantes. le danger principal semble venir de l'océan d'où surgissent des créatures monstrueuses et hostiles. Mais qui possède vraiment une explication à cette évolution aussi terrifiante qu'incontrôlable ? Marc et Kim, deux adolescents qui ont survécu à l'anéantissement de leur village, rejoignent la capitale, Anatolie, afin de trouver une réponse.

Une série de science-fiction très bien menée. On a à peine fini une tome que l'on se précipite sur le suivant. L'auteur, Léo, arrive à nous tenir en haleine tout le long de l'intrigue. Les dessins sont bien faits et réaliste, le crayonné est agréable et les détails surprenants. La série continue avec deux autres cycles : Bételgueuse et Antarès.

J'ai adoré ce 5eme tome qui est marqué par deux périodes géniales. Tout d'abord la région maudite des marécages infestés de monstres dangereux est un passage où l'horreur côtoie le suspens. Puis, la mantrisse offre une période fantastique où certains mystères se dissipent tandis que d'autres naissent. La toute fin est trop lisse, trop gentille et du coup peu plausible : après des années de dictature religieuse, désormais tout est bien qui finit bien. Dommage, c'est mon seul petit bémol.