Citations sur Les mondes d'Aldébaran - Cycle 1 d'Aldébaran, tome 1 : La.. (19)
En mélangeant de bons reportages aux mensonges, vous ne faites qu’accroître la crédibilité des mensonges.
Notre village n’existait plus, tout simplement. Quelque chose venant de la mer avait tout ravagé, quelque chose d’une taille inimaginable…
Le voyage ne devait durer que trois semaines. La capitale, cette Anatolie tant revée, me semblait déjà toute proche. Rien ne laissait présager que ma route allait être, en réalité, beaucoup plus longue et compliquée…
Quatre jours à peine s’étaient écoulés depuis la catastrophe qui avait anéanti notre village. Moi je le ressentais comme autant d’années.
- Quelle horreur !
- Qu'est-ce que c'est que ça, père ?
- J'en ai déjà entendu parler... C'est un poisson des profondeurs. Je crois qu'on ne les connaît que par le "catalogue" : personne ne les a jamais vus de près. Ils ne viennent pas à la surface. JAMAIS !
La catastrophe avait été précédée de plusieurs signes avant-coureurs...
... Que malheureusement nous ne sûmes pas interpréter.
- Qu'est-ce que tu regardes ?
- Cet oiseau, là-haut... C'est un flotteur bleu !
- Et alors ?
- Ils n'ont pas de pattes, ils vivent toute leur vie en haute mer. Ils ne peuvent se poser que sur l'eau... Et celui-là vole vers la terre !
Comme on pouvait s'y attendre, c'est dans l'immense océan d'Aldébaran que se concentre la plupart de nos espèces animales. Notre faune marine est cinq fois plus diversifiée que celle de la Terre. Non seulement notre océan est plus vaste que tous les océans de la Terre réunis, mais en plus nos animaux marins sont capables de vivre à de très grandes profondeurs. C'est également dans la mer -surtout très loin des côtes, heureusement- que se trouvent les prédateurs les plus dangereux d'Aldébaran.
Dans chaque catastrophe il y a quelqu'un pour dire, à posteriori, qu'il nous avait prévenu.
Janvier 2047
Découverte de la première planète semblable à la terre, par la sonde Galileo Galilei. Il s'agit de la planète Aldebaran-4, en orbite autour de l'étoile Aldebaran, dans la constellation du taureau, distant de 64 années-lumière. Un tel voyage ne fut possible que par l'utilisation de procédés mis au point dix ans auparavant, permettant le dépassement de la vitesse de la lumière.