AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 572 notes
5
19 avis
4
26 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis
Magnifique, indispensable.

Un village sur une planète colonisée depuis une centaine d'année ayant perdu le contact avec la terre depuis ce même temps.
Une mystérieuse créature marine impliquant des phénomènes étranges, inexpliqués et dangereusement mortels.
Tel est le point de départ de cette série fleuve, les mondes d'Aldébaran


Une belle galerie de personnages, aux traits soignés et aux caractères développés, y compris ceux destinés à mourir rapidement.
Un bestiaire et une flore riche, manifestement extra terrestre mais miraculeusement comestible, mais en même temps, sur une planète avec de l'eau et de l'oxygène, la vie à partir du carbone est assez logique. Donc pourquoi pas.
Un monde, une société au premier abord idyllique ou tout du moins accueillante que l'on va vite deviner plus complexe et probablement autoritaire, voire dictatoriale tendance dystopie.

Le trait est précis, les dessins sont d'une grande finesse, les dialogues sont développés et enrichis par de nombreuses descriptions et explications.
Marc (le personnage principal) est un peu agaçant, mais du haut de ses 17 ans, on lui pardonne… Pour l'instant.

Sur la couverture intérieure, les terres émergées d'Aldébaran avec en sous impression celles de la Terre, pour la comparaison. Ça aide à comprendre à quoi on a à faire.

C'est une relecture pour moi, (et j'en profite pour le critiquer, car mes premières lectures datent d'avant mon inscription sur Babelio), donc je ne peux que vous conseiller cette série absolument extraordinaire.
Une lecture indispensable à tout amateur de SF et/ou de bonne BD.
Commenter  J’apprécie          754
Grace aux 48h BD j'ai eu la chance d'avoir ce premier volume offert, et j'en suis très content. le monde d'Aldebarran part du postulat que les humains ont trouvé une planète semblable a la Terre, ils ont envoyé des colons et depuis un siècle, tout contact a été rompu.

Aldebarran, le nom de cette fameuse planète, doit donc se débrouiller toute seule et faire face a quelques problèmes assez étrange. Quelque chose semble se passer dans les fond sous-marins, et peu à peu cela gagne la surface, attaquant notamment le village dans lequel nous nous trouvons.

Beaucoup de bonne idées, un bestiaire qui semble intéressant et des jeunes personnages assez bien construits, non caricaturaux.

Une bonne BD d'aventure et de science fiction qui ne traine pas, et ne prends pas de gants pour marquer son lecteur par la mort de plusieurs personnages. le changement se passe sur Aldebarran, et nos malheureux survivants vont être aux première loges.

Il ne me reste plus qu'a me procurer le second tome !
Commenter  J’apprécie          422
Des phénomènes étranges et inexpliqués se déroulent sur Aldébaran.
Le trait est clair et précis, l'histoire passionnante et rythmée. Une très bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          370
Cela fait longtemps que je veux lire cette série qui a une bonne réputation. Réputation amplement méritée à la lecture de ce 1er tome.

Leo est indéniablement un bon scénariste. Dans ce 1er volet, pas de longue mise en place fastidieuse, l'auteur va droit au but et entre dans le vif du sujet dès les premières cases. Cette entrée en matière immédiate ne se fait pas au détriment des personnages. Au contraire, le lecteur est amené à faire connaissance avec les personnages au fur et à mesure, au coeur même de l'action. Je trouve que cela renforce l'impact des événements vécus par les personnages tout en n'atténuant pas l'empathie envers eux.

Si je suis convaincue par Leo scénariste, je le suis moins par Leo dessinateur. Son dessin est joli mais manque de personnalité. Son dessin est un peu plat et manque de dynamisme.

Avec ce 1er tome, Leo pose les bases d'une série très prometteuse que je vais m'empresser de poursuivre.
Commenter  J’apprécie          270
J'ai été frappée, à la relecture de cet album, par la maîtrise de la narration dès la première planche, et même dès la première case. Et pourtant, je le connais bien ! Souvent, le premier tome d'une série BD peine à démarrer ; le temps que l'histoire s'installe, ça prend des pages et des pages, voire l'album tout entier, et on expose au lecteur la situation de façon pas toujours très naturelle. Ici, première qualité : l'histoire démarre sur les chapeaux de roue, avec des phénomènes étranges qui s'insinuent dans le quotidien d'un petit village, et des images de mort dès l'ouverture : l'échouage du nestor sur la plage est en cela très réussi. Et une fois cette introduction mise en place, le scénario continue de nous tenir en haleine jusqu'au bout. Mais, seconde qualité, le lecteur est aussi très vite accroché par des petites informations distillées ça et là, au lieu d'être divulguées d'un seul coup : c'est ainsi que, lorsque Marc et son père découvrent un poisson des profondeurs, on apprend l'existence d'un "catalogue", sans savoir vraiment de quoi il s'agit. Et l'histoire de la planète Aldebaran va nous être ainsi dévoilée, par petites touches. Sans parler de l'histoire de la "créature"...

Ce qui fait aussi l'intérêt de l'album, c'est qu'il relève de nombreux registres entremêlés : science-fiction (à tendance dystopique), fantastique, épouvante, et même récit d'apprentissage. C'est d'ailleurs une série sous influence littéraire, sans qu'elle y perde son identité : il y a du Stephen King dans l'apparition d'un phénomène étrange, destructeur et épouvantable au sein d'une petite communauté tranquille. Et la mer qui se solidifie et prend la forme de petites mains pour attraper un bateau et l'engloutir a de quoi faire un peu frissonner... De plus, l'idée d'intégrer l'intrigue fantastique à l'histoire d'un adolescent ordinaire, préoccupé par un chagrin d'amour, qui va voir sa vie basculer et devoir gagner très vite en maturité, donne de la chair au récit. Mais, les lecteurs de Solaris l'auront sans doute remarqué, il y a aussi du Stanilas Lem dans l'étrange création aquatique à laquelle les personnages assistent... Ce sera sans doute plus flagrant par la suite.

Bon, tout de même, un point noir, et de taille, puisque c'est le défaut pointé constamment par les lecteurs : le dessin. Autant les cases sur la curieuse construction aquatique sont réussies (encore qu'alourdies par un texte redondant et donc inutile), autant les personnages ont un peu l'air d'enfants Kinder ou de poupées Barbie. Les expressions et les gestes sont régulièrement figés : ça a été dit mille fois, mais il est impossible de laisser ça sous silence dans une critique. Pour ma part, ça n'a jamais énormément dérangé ma lecture de la série, mais tout de même... Et puis la colorisation manque de nuances, les couleurs son trop saturées, ce qui en rajoute une couche. Du coup, on peut se demander si Aldebaran va bien vieillir ou pas. Ce n'est pas franchement une série qui date, elle n'a que vingt ans, mais le dessin lui donne un côté vintage assez curieux...

Donc, un récit impeccable, avec une très bonne mise en place de l'histoire, mais qui aurait sans doute gagné en intensité si le dessin avait été plus subtil. On se retrouve bien sûr pour le tome 2.
Commenter  J’apprécie          260
J'ai lu Aldébaran il y a très longtemps. Depuis, et au fil des suites et séries parallèles, je dois avouer que mon intérêt avait beaucoup baissé.
Au hasard de l'ouverture d'un carton de déménagement clos depuis plus de 10 ans, je suis retombée sur la série mère.
Le thème du mois pour le challenge BD étant la SF, je me suis un peu forcée à le relire.
Et bien, je suis bien contente de l'avoir fait.
L'histoire est moins gnangnan que dans mon souvenir. Les dialogues sont moins ampoulés que par la suite et le dessin de Léo était meilleur à l'époque. Il est moins lisse, les personnages ont l'air d'avoir un nombre normal de dents et se tiennent autrement que systématiquement la tête légèrement incliné.
Je ne sais pas si je vais relire toute la série mais cette relecture a été ma madeleine de Proust de la journée. J'ai retrouvé les raisons pour lesquelles j'avais commencé cette série initialement : le contexte est bien pensé, l'univers est exotique et foisonnant, l'intrigue est prenante et les personnages sont...euh non...ça c'est comme dans mon souvenir, ils sont exaspérants.
Commenter  J’apprécie          230
En regardant ces dessins, j'ai pensé aux romans-photos des années 50-60 qui m'étaient interdits, bien sûr, mais que je lisais en cachette. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu cette impression. Bien sûr, la faune et la flore n'ont rien à voir car nous sommes sur Aldebaran, une planète colonisée le 11 février 2079. Depuis cent ans la colonie n'a pas de nouvelle de la Terre.
Première anomalie dans cette civilisation, c'est qu'un prêtre est à la tête des armées. Cela n'augure à mon avis rien de bon.
Je vais poursuivre ma découverte de cette planète car l'histoire me plait.
Commenter  J’apprécie          152
Alors je viens de lire ici une histoire passionnante et je remercie la chaîne youtube de science-fiction Nexus VI de me l'avoir fait découvrir.
Alors bien que prévenu, je pense que le dessin est le point faible de ce volume, le trait et les couleurs étant très vieillissante. Très passé.
Mais par contre, quelle histoire. Nous sommes projeté sur une autre planète, en pleine SF avec des animaux extraordinaire. Un monde très crédible peuplé de colons humains ayant perdus le contact avec la Terre.
Nous avons ici affaire à une catastrophe que nous ne voyons pas mais aux forces destructives impressionnantes.
Ce volume laisse présager de grandes aventures et de grands désastres. Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          140
C'est une superbe aventure fantastique que nous propose l'auteur, Léo, avec Aldebaran. Ce premier tome introduisant un cycle de cinq volumes peut dérouter au départ. Mais grâce aux détails donnés sur cette planète (faune, flore,...), aux dessins très détailles avec de très beaux paysages et aux événements mystérieux qui surviennent dans la vie des personnages, on est vite pris dans l'intrigue ! Ça donne très envie de lire la suite et les autres cycles sur les planètes Betelgeuse et Antares.
Commenter  J’apprécie          120
Voilà une BD de SF qui a fort bien vieilli, et à côté de laquelle j'étais passé. Léo, seul aux commandes, arrive à créer un climat, une atmosphère dynamique et angoissante qui transporte le lecteur.

Aldébaran a été colonisée par des terriens depuis une centaine d'années. Composée à 90% d'eau, elle est loin d'avoir révélé tous ses secrets. Et voilà que d'étranges événements marins commencent à se produire. Des créatures des profondeurs remontent à la surface. le poisson disparaît. La surface de l'océan se fige, à tel point que l'on peut marcher dessus. Et ainsi de suite jusqu'à l'horreur la plus pure...

Le lecteur va suivre quelques personnages (très bien imaginés et développés) par Léo. Une journaliste, un jeune marin. une adolescente déterminée, sa soeur, un scientifique qui semble détenir des secrets, mais que l'on voudrait museler, etc.

C'est vif, rythmé, cela ouvre des portes sur des tas de rebondissements possibles. C'est très intéressant. le dessin est globalement de bonne qualité, mais il est parfois un peu statique (par exemple la course sur la couverture). Je me réjouis déjà de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1494) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Leo ?

Luiz Eduardo de Oliviera, plus connu sous le nom de Leo, est

péruvien
brésilien
américain

14 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : LeoCréer un quiz sur ce livre

{* *}