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3,22

sur 188 notes
Voilà la 17 ième enquête du commissaire Brunetti .
Ici deux intrigues vont apparaître sans jamais se rejoindre , cela m'a semblé bien artificiel .
Le commissaire Brunetti enterre sa mère , la messe d'enterrement est dite par un prêtre qui a été à l'école avec le frère de Brunetti et qui a été missionnaire en Afrique pendant de nombreuses années .
Quelques jours plus tard , le prêtre vient demander au commissaire d'enquêter sur le responsable de ce qui semble être une secte .
Pendant que le commissaire se renseigne , on découvre le cadavre d'une petite fille dans le canal , cadavre que personne ne réclame , ce qui émeut le commissaire .
On retrouve toujours Venise et la famille ( exemplaire ) du commissaire mais cette enquête m'a paru baclée , peu de nuances , beaucoup de clichés : les politiciens sont tous pourris , ils sont au-dessus des lois .
Par contre , les enfants de Brunetti et de sa femme sont ceux qu'on voudrait avoir , ils sont polis , intelligents , réussissent brillament leurs études , tiennent des conversations intéressantes ....
Je ne conseille pas du tout de commencer par cette enquête de Donna Léon , pour moi déception totale , j'ai même passé quelques pages , c'est tout dire .
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Le commissaire Brunetti est confronté dans ce volume à quelque chose de particulièrement difficile puisqu'il s'agit de la mort d'une fillette, retrouvée flottant dans le canal.
Parallèlement à l'enquête sur le décès de cette enfant, il tente de rendre service à un ami de son frère en menant quelques recherches sur un homme dont on ne sait si c'est un religieux ou un gourou.
L'argent et la corruption à tous les niveaux sont encore une fois au coeur du quotidien des policiers Vénitiens.
J'ai de nouveau apprécié de suivre Guido Brunetti dans les ruelles de cette ville mythique, mais ici, nous découvrons également la vie des gitans, ou « roms » car l'époque est désormais au « politiquement correct » y compris dans les romans, et les services de police n'échappent pas à cette façon de penser.
Les personnages secondaires sont attachants et truculents, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Vianello et de la jeune Elettra, la secrétaire très zélée.
L'issue de cette enquête m'a laissée un peu abasourdie, mais il est vrai que les magouilles et le fait de préserver les apparences ont une importance capitale à Venise et jouent beaucoup sur les résultats des enquêtes.
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Au fil des enquêtes vénitiennes de l'inspecteur Brunetti, on a une impression de retrouvailles intimistes, accompagnant l'inspecteur et sa famille où les enfants grandissent et les anciens décèdent, les collègues légèrement caricaturaux de la questure, les promenades dans Venise, la petite musique narrative bien huilée qui nous accompagne à chaque livre.

Comme toujours, Donna Leone s'intéresse à des faits de société ancrés dans l'actualite. Secte et gourou, sectarisme envers les communautés Roms, politiciens verreux.

Tout est malheureusement un peu scolaire et si cela passait bien lors des premiers opus, on finit par s'ennuyer ferme au fil des livres.
Une impression due à la lassitude de lectures toujours un peu identiques, à la trame narrative sans surprise, où seule la belle Venise tire son épingle du jeu.
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Un Brunetti dans la douleur de la perte de sa mère, sa femme aimante et en révolte, l'ombre de ses enfants, la fainéantise de Pata, la chaleureuse présence de Vianello, un échange humain et "rare" avec un "carabiniere", Venise omniprésente, tous les ingrédients sont là, colonne vertébrale de cette nouvelle histoire.
Un prêtre dont on doute, un faux prêtre manipulateur, des roms (dont Donna Leon nous livre un portrait impitoyable), une émouvante petite victime qui hante Brunetti et tous les protagonistes, une famille bourgeoise fuyante et nous voilà pris dans les filets de l'histoire.
On mange, on boit, on prend le vaporetto, on rôde dans des quartiers vénitiens, on fuit l'envahissement touristique, on s'imprégne d'un lieu avec ses habitudes, ses faces cachées... On suit les méandres de la pensée de Brunetti, intenses au début, avec une fin qui, pour ma part, se fait un peu trop attendre. Impression de décrochage.
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Une découverte, ce roman. je n'avais jamais lu de Donna Leon.
Ici le lecteur va voyager à Venise-que je ne connais pas non plus!- et , avec Brunetti, mener deux enquêtes: les agissements d'une sorte de gourou, assez malhonnête, et la noyade (accidentelle?) d'une toute jeune fille de 11 ans.
C'est vrai que les déambulations à Venise sont agréables à lire, de même que les remarques assez poétiques sur l'arrivée du printemps.
J'ai trouvé tout de même des longueurs dans ce récit qui ne m'a pas passionnée.
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J'ai toujours plaisir à faire un tour à Venise en suivant les enquêtes de Brunetti. Venise des Vénitiens, quand les touristes ont regagné le bateau de croisière ou leur chambre d'hôtel. Plaisir de savourer avec eux la merveilleuse cuisine italienne. Imaginer les canaux et les ruelles. Cette fois ci, l'argument est mince. on sait dès le début que l'enquête n'aboutira pas même si l'intrigue n'est pas le plus important dans cette série mais plutôt l'ambiance,
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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L'auteur prend son temps pour mettre en place les éléments et entraîne sans brusquerie le lecteur dans une première histoire dont on sait qu'elle n'est pas l'enquête principale. Cela dit, cela ne gêne en rien et ne dégoûte pas non plus le lecteur de cette progressive avancée. La résolution de l'histoire du cadavre de la fillette, repêchée dans la lagune, pourrait également laisser un petit goût amer, ne serait-ce que parce qu'elle semble justement non résolue. Je ne peux le nier, mais cette fin s'impose, conclusion évidente et finalement plutôt réaliste. J'ai bien aimé pouvoir suivre Brunetti dans les ruelles parfois sombres, parfois surpeuplées de Venise, la Belle et énigmatique Venise, qui cache derrière son masque violence et danger. Une enquête qui pourrait sembler un peu "molle" en comparaison d'autres policiers. Elle est cependant une critique acerbe de notre société, sans qu'elle en devienne trop lourde.
À découvrir pour se dépayser.
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Dernière en date des enquêtes du Commissaire Brunetti, ce roman est plus court que les autres, à croire que l'auteure commence un peu à épuiser la veine qui, après 17 épisodes, commence à la fatiguer. Plus court, encore qu'au moins aussi dense que les précédents, avec un aspect psychologique présent à chaque ligne. Deux thèmes s'entrecroisent : l'appât du gain, l'immunité des hommes politiques.

Comme toujours, Donna Leon dénonce les inégalités. Quelque part, cela commence aussi à lasser. Ici, il s'agit du sort tragique fait aux Roms dans l'Italie du nord prospère. Mais aussi de leur refus d'adopter les règles de vie en société du pays-hôte : scolarité obligatoire, respect de la propriété. Leur vie difficile faite de larcins et d'utilisation des jeunes enfants pour éviter la mise en prison, l'angélisme de certaines personnes bien-pensantes, l'exaspération des autorités policières devant l'immunité de fait dont ils abusent.

A Venise, on repêche une très jeune fille noyée dans un canal. Pas de traces de violence, mais les mains et le genou portant des traces d'éraflures rouges : est-elle tombée d'un toit ? Comment et qu'y faisait-elle ? A-t-elle été surprise pendant un cambriolage ? L'aurait-on poussée ? Dans le même temps, Guido Brunetti est conduit à enquêter de façon officieuse sur les pratiques d'un prédicateur venue de l'Ombrie. Il est consulté par un prêtre de sa connaissance, qui n'a pas l'air tout à fait clair lui non plus.

Il s'agit d'une enfant, elle avait onze ans, elle était atteinte d'une MST et l'autopsie révèle une activité sexuelle régulière, ancienne. Brunetti est troublé, il en fait des cauchemars. Nous aussi...

Comme toujours, la solution ne sera satisfaisante pour personne. L'argent corrompt même les moins soupçonnables, et la justice des hommes est bien démunie...
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Et revoila Dona Leon avec l'enquête annuelle de Brunetti. La 4e de couverture annonce qu'elle vit depuis plus de 20 ans à Venise, cela fait presque 20 ans que l'on a droit au même message qui est censé nous assurer qu'il y a de vrais morceaux de Venise dedans ! Mais comme dans les yahourts, il y a beaucoup plus d'édulcorant et de parfum de synthèse que de matière première. Je suis d'autant plus déçu que j'avais bien aimé les premiers Brunetti... Comme la série des Martine, chaque année a son thème, cette fois c'est Brunetti chez les gitans.

Le roman en lui même est très fade, il a même fallu ajouter un embryon de 2ème enquête pour arriver à une pagination décente. le sel de cette série était Venise et la gourmandise de Brunetti ; on a droit à des récriminations sur les commerces de Venise qui ferment (ah ma bonne dame, c'était bien mieux avant !) et juste l'évocation d'un plat de fusilli aux olives.

Si vous avez 2 ou 3 heures à perdre, vous pouvez toujours ouvrir ce livre industriel, pâle copie des bons polars, et de ceux de la série. Qu'on nous rende l'impertinence de la signorina Elettra, la suffisance du vice-questeur et le subtil art de vivre des Brunetti.
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Le commissaire Brunetti, Guido pour les intimes, intelligent et cultivé fait merveille sur Venise. Homme attachant et père de famille aimant, ce personnage principal des romans policiers de Donna Léon nous ouvre la porte de son intimité au fil des tomes (ici le 17°). Vénitien sans histoires(juste quelques problèmes d'ados avec sa fille Chiara et son fils Raffi), il est l'époux De Paola et le sous fiffre de l'inspecteur Vianello.
Avec toujours Venise en toile de fond puisque l'auteur Donna Lèon, née dans le New Jersey, vit dans la cité des Doges depuis vingt ans.
Va t il acquérir une renommée internationale?
Sans nul doute! puisque les droits d'auteurs ayant été achetés par des réalisateurs allemands, une série télé jouée par des acteurs allemands a vu le jour et qu'elle est à présent diffusée en France sur FR 3.
Brunetti, donc fait son petit bonhomme de chemin!
La petite fille de ses rêves débute par la mort de sa mère. Mais malgré le chagrin éprouvé, la mort c'est la vie, alors on boit quelques coupes de champagne à Amalia tout en grignotant des biscuits.
Un "parocco","padre", prêtre missionnaire s'en revenant du Congo, Antonin ami d'enfance, lui confie une enquête sur une secte Les enfants de Jésus Christ, dont le gourou extorque des sommes colossales aux crédules dont le fils de l'une de ses amies fait partie.
Parrallèlement, Brunetti va remonter la piste d'une filière de vols de bijoux au sein d'une communauté roms dont Ariana, fillette de dix ans a été retrouvée assassinée et violée.
Pourquoi la famille "de la Signora Vivarini" cambriolée et la famille endeuillée restent elles étrangement muettes?
Voilà donc deux énigmes à résoudre parsemées de mille détails méticuleux!
J'avoue préférer les meurtres à la "Brussolo" dont l'angoisse tient en haleine,sans doute plus violents, bien que déguster tour à tour des pizzas à la mozzarella di bufala, des calamari ripieni ou du ruote à la melanzana et à la ricotta soit tentant!
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