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3,43

sur 136 notes
J'ai lu sept ou huit romans de Donna Leon. Jusqu'à maintenant, même si ses enquêtes policières n'étaient pas les plus enlevante ou les plus originales, je les appréciaient tout de même. Venise et ses canaux, la bonne bouffe, la vie italienne entre la famille et les amis, etc. Même le rythme lent me convenait. Mais cette fois-ci, avec L'inconnu du Grand Canal, ça ne passe pas. Je me suis foutrement ennuyé. Un corps repêché, déjà lu. Quoi faire pour le rendre plus original ? L'affubler de la maladie de Madelung, qui déforme des parties du corps. L'enquête, quant à elle, est très conventionnelle. Beaucoup de blabla. le seul intérêt de ce bouquin (si c'en est vraiment un) est qu'il entraine le lecteur dans les méandres de l'industrie alimentaire, l'abattage. En tous cas, moi, ça ne m'a pas intéressé. Je l'ai terminé uniquement parce que je n'aime pas laisser un roman inachevé, la résolution de l'enquête ne m'intéressait pas du tout. de plus, cette lecture a mis en évidence un élément qui m'avait échappé jusqu'ici : je serait bien en mal de décrire les personnage. La droiture morale de Brunetti et sa famille, ça va, mais à quoi ressemble-t-il physiquement ? Pariellement pour la signora Elettra ou le vice-questeur Patta. Et ce pauvre Vianello, le fidèle assistant toujours au poste, un personnage plus vanille que ça, c'est impossible ! Pour que j'aie le temps de m'attarder à l'aspect physique des personnages secondaires, c'est que l'intrigue laissait beaucoup à désirer.
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Un polar pour les végétariens et les défenseurs des animaux.

Oubliez le Brunetti festif et serein, c'est un polar où le fameux commissaire manque un peu d'allant. Il sera particulièrement révulsé par la visite d'un abattoir et par la façon dont les animaux y sont traités. À cela, s'ajoute bien sûr le meurtre, la cupidité et la corruption ainsi que l'horreur de la contamination alimentaire.

Il ne sera pas tant question des beautés de Venise ou des gueuletons mémorables auxquels Donna Leon convie habituellement les lecteurs.

Finalement, ceux dont l'appétit n'a pas été affecté par la visite des abattoirs resteront un peu sur leur faim avec ce polar, mais ils pourront se consoler en cajolant leur animal favori.
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D'un ennui distingué. Cette pauvre Donna León peine à se renouveler et ce qui faisait le charme de ses romans précédents, présence de Venise, dénonciation des tares et des crimes d'une société corrompue jusqu'a la moelle, relations du commissaire Brunetti avec sa famille et avec ses superieurs, tout semble s'évaporer ici comme une acqua alta en plein soleil et il ne reste que les ombres pâles de personnages rendus diaphane par la minceur de l'histoire et la prévisibilité de l'intrigue. J'ai peiné à finir ce livre je l'avoue, et je ne garderai de la Venise à laquelle Donna León nous avait habituée qu'un lointain souvenir, et pas mieux de la terra ferma où se passe en grande partie cette nouvelle enquête.
L'auteur se noie dans des digressions qui n'aboutissent jamais et l'enquête se noie comme le cadavre de l'histoire au fil des pages. Ce sera sans doute le dernier livre que je lirai d'elle, ayant lu (et beaucoup aime) tous les autres.
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Bon inutile de tourner autour du pot ce bouquin n existe que pour le court chapitre dénonçant les horreurs commises dans les abattoirs , avec des mots- images forts sur la mise à mort de ses pauvres bêtes ( et je suis pas végétarien et ne le serai jamais ) , Deuxième objectif montrer le trafic sur la viande de bêtes malades pouvant infecter les humains , pots de vin et ramifications politiques possibles . La victime est un vétérinaire assassiné pour avoir voulu dénoncer ce trafic . Sinon le déroulement de l enquête est d un classicisme routinier avec quelques digressions sur les moeurs et habitudes des Vénitiens . Un bouquin pas désagréable mais qui se termine a mon avis sur un chapitre hilarant( involontairement ) , l enterrement du véto avec toute les animaux qu il a soigné venu lui rendre hommage à l église chiens ,chats perroquets ( si. si ) papattes fraternellement unies , oubliant leurs vieilles querelles pour saluer leur toubib Un chapitre ridicule dont l auteure aurait pu se dispenser .
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Début du livre un peu ennuyeux, il faut presque attendre la fin pour avoir un peu de mouvement .On a l' impression que l' équipe de Brunelli s'est endormie sur l'enquête .Un homme retrouvé sans vie complètement défiguré est repêché dans le Canal de Venice. .Brunetti doit se familiariser avec son nouvel ordinateur .Cette enquête va les emmener dans un abattoir, après ça ils auront difficile de manger un steack .Des animaux abattus n'importent comment pas toujours bons à la consommation .Serait-ce pour ça que l'homme défiguré a été tué ?

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Quand je réfléchis à ce qui m'attire dans les séries américaines, ce n'est pas tant la qualité de l'intrigue ou la vraisemblance du scénario que la psychologie des protagonistes qui retient toute mon attention. Ainsi en est-il des romans de Donna Leon et du plaisir sans cesse renouvelé à vivre un moment avec le Commissaire Guido Brunetti, ses collaborateurs et sa famille – à moins qu'ils ne fassent qu'un ?

A la différence de certains personnages récurrents de polars célèbres, Brunetti n'est ni alcoolique, ni handicapé par sa petite taille, ni malheureux avec la gent féminine mais au contraire un homme cultivé qui lit les auteurs antiques, aime passionnément son épouse Paola, respecte son adjoint Vianello, admire la signora Elettra particulièrement douée en informatique – elle est en réalité un fort habile hacker – et se joue de son imbécile patron, le vice-questeur Patta.

Cette 21 ème enquête commence avec un bien étrange cadavre : celui d'un homme atteint d'une maladie rare, retrouvé dans les eaux du Grand Canal mais dont personne n'a signalé la disparition ni ne réclame le corps. L'autopsie révèle qu'il a été assassiné de plusieurs coups de couteau mais qu'il n'était pas tout à fait mort quand il a été jeté à l'eau … Qui est-il ? Son physique étrange rappelle quelqu'un à Brunetti et l'on retrouve sa silhouette sur une vidéo filmée lors d'une manifestation paysanne. Il s'agit d'un vétérinaire récemment séparé de son épouse. Il travaillait aussi aux abattoirs pour arrondir ses fins de mois …

Avec Donna Léon, il n'y a aucune surprise : après le traitement des déchets toxiques gérés par la Camorra, la traque des homosexuels, les banques, les trafics d'enfants adoptés, les sans-papiers et les Roms, l'Italie et même la calme Venise recèlent des trésors de croustillants scandales de corruption. Nous avons bien de la chance, en France, que cette étincelante auteure n'ait pas choisi notre pays comme lieu de résidence, car elle aurait aussi trouvé matière à développer des histoires aussi ténébreuses.

Car le titre original du roman est bien plus explicite que celui de l'excellente traduction de William Olivier Desmond : « Beastly Things ». le scandale que risquait de dénoncer la victime est en effet lié à la non-déclaration de bêtes malades lors de leur remise à l'abattoir et par conséquent la mise en circulation de leur viande dans le circuit alimentaire.

L'une des scènes du livre nous montre en vue plongeante la chaîne d'abattage des animaux qui prend littéralement à la gorge. Vianello, l'adjoint pourtant baraqué du commissaire, en a la nausée et nous aussi. Heureusement ce moment difficile est contrebalancé par l'adorable dernier moment du roman, plein de tendresse. Mais je n'en dévoile pas plus …

Une nouvelle fois, une histoire italienne de tous les jours (mais souvenons-nous avec humilité de l'affaire de la viande de cheval congelée), racontée avec une foule de détails pointillistes, à la manière d'un Sisley ou d'un Seurat, décrivant de façon réaliste des spécimens de « pauvres types » particulièrement bien brossés. A dévorer avec le coeur bien accroché !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Dans ce tome le commissaire Brunetti et son adjoint enquêtent sur la découverte d'un noyé retrouvé comme le titre l'indique dans le grand canal de Venise.
Il faut déjà plusieurs chapitres pour retrouver l'identité de cet homme. Il s'agissait d'un vétérinaire, travaillant à la fois pour une clinique et pour un abattoir.
Qui en voulait à cet homme, bon père mais mari infidèle ?
L'enquête menée dans l'abattoir fait froid dans le dos… la corruption est au delà de toute compréhension, j'ai failli devenir végane le temps de cette lecture … Heureusement Brunetti veille ….
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Une intrigue policière qui nous régente au coeur de Venise. On assistera a' une investigation sans échauffourée ni violence mais avec sagacité et adresse orchestré par le commissaire Brunetti.
En outre A' travers ce récit on s'interroge sur la provenance réelle de ce qui est dans nos pièces de vaisselle de tous les jours. .
Un roman acceptable dans l'ensemble
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Je suis une fan de Guido Brunetti, j'ai vu ses enfants grandir, j'ai partagé les repas gastronomiques préparés par Paola....la signorina Elettra, Vianello, Foa les équipiers du commissaire sont de vieilles connaissances. J'ai lu au moins 7 épisodes de la série.

Les enquêtes m'ont conduite dans les ruelles, les calli, les canaux et les places de Venise que notre enquêteur parcourt le plus souvent à pied au pas de la promenade. Les sujets abordés ont été variés , patriciens quand l'enquête touchait la famille De Paola, artistiques ou plus triviaux. Et chaque fois, j'étais enchantée de découvrir le Venise des vénitiens et pas celui des touristes. Enquêtes tranquilles pour prendre le temps de flâner.

Mais cette fois-ci, ce n'est plus de la promenade, l'enquête fait du sur-place, pendant les 100 premières page on tourne en rond, et même pas dans les canaux vénitiens, Guido traîne à la questure devant son nouvel ordinateur et quand il quitte enfin son bureau c'est pour aller à Mestre. Embouteillages et visite d'un abattoir - pas glamour du tout.

L'intrigue s'anime un peu dans la deuxième moitié du livre, je m'ennuie un peu moins mais la solution est téléphonée et je me doute bien à l'avance de ce que le commissaire va mettre au jour. Corruptions à tous les étages.

Beau final, original. Ne pas le louper en abandonnant trop tôt.
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Je me réjouissais déjà à l'idée de découvrir Donna Leon à travers son commissaire Brunetti parcourant les canaux de "La Sérénissime". Réunir mon genre de lecture favori (le roman policier) et les beautés d'une ville sublime (que j'ai par ailleurs eu l'occasion de visiter) me préparait déjà à l'extase.

Quelle déception ! Dès les premières pages, mon enthousiasme a chuté et je me suis ennuyée pendant les 3/4 du roman. J'ai tout d'abord regretté que l'auteure ne s'attarde qu'en de trop rares moments à nous décrire l'ambiance si envoutante de Venise mais aussi les problèmes que lui crée sa célébrité : les gigantesques paquebots de croisière dans la lagune, la désertion des Vénitiens devant l'afflux de touristes...
Quant à l'intrigue policière, elle démarre de façon très classique : un cadavre est découvert dans le Grand Canal et c'est au Commissaire Brunetti et à son équipe d'y mettre tout d'abord un nom dessus. L'enquête va entrainer le lecteur dans un lieu à mes yeux digne de l'enfer de Dante, un abattoir peu soucieux de la sécurité alimentaire. J'avoue qu'étant sensible à la cause animale, c'est à partir de cette visite apocalyptique que mon attention a été captée. le lecteur va donc se trouver confronté au scandale de l'industrie de la viande et peut-être s'interroger sur ses habitudes alimentaires. Par ce biais, l'auteure évoque aussi le droit des animaux auquel je ne peux qu'adhérer. J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la scène finale : l'enterrement d'un vétérinaire où participent non seulement ses clients mais aussi leurs animaux qu'il a jadis soignés.
Si le fond du roman me parait tout à fait louable, la forme ne m'a guère convaincue car j'ai trouvé le style de Donna Leon compliqué, trop BCBG (certes on est à Venise, pas à St Denis mais c'est tout de même plutôt "ampoulé"). Les personnages ne m'ont pas paru non plus très charismatiques mais comme je l'ai dit, il s'agissait d'une première rencontre à laquelle j'accorde un 10/20. "Le cantique des innocents" m'attend dans un coin de ma PAL mais je pense qu'il va devoir patienter encore un peu...
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