AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,3

sur 142 notes
Très curieuse cette enquête qui n'en est pas une..

Toujours aussi chaleureuse l'écriture de Dona Léon qui campe un Brunetti plus sceptique que jamais sur les l’honnêteté des politiciens en place et terriblement humain.

Et comme toujours Paola, Vianello, La Signorina Elettra accompagnent avec bonheur cet épisode triste et touchant.

Je suis très surprise de lire certains commentaires. Bien évidemment chacun peut apprécier ou pas un ouvrage... mais dire que l'auteur se désintéresse de son personnage, que Brunetti est un policier pépère... me semble peu objectif.

Brunetti est surtout un homme humain et désabusé. La critique sociale est omniprésente et personnellement j'apprécie énormément ce type de "polar", certes bien différent des polars thrillers où l'hémoglobine coule à flot, répandue par des personnages pervers à souhait. Vous aurez compris que je n'apprécie pas ces derniers ;)
Commenter  J’apprécie          10
Depuis que j'ai découvert Dona Leon j'ai lu avec plaisir toutes les enquêtes du commissaire Brunetti.


Pour le dernier roman je suis partagée. Ont disparu les scènes amusantes qui se déroulaient dans la famille Brunetti (leurs conversations sont devenues sérieuses), la légèreté des échanges avec Elettra. Vianello est absent dans les deux tiers du livre, remplacé par Pucetti et Griffoni. Brunetti apparait désabusé, les autres personnages sont devenus plus graves. Par petites touches l'auteure nous fait comprendre que ses personnages ont vieilli "Paola se leva et Brunetti nota ,pour la première fois, qu'elle s'était aidé d'une main pour se mettre debout".



L'histoire se déroule au début de l'automne, la pluie a remplacé le soleil. Brunetti est "douché".

Il résout sans difficulté le dossier que lui a confié Patta : une histoire de pot-de vin liée à la famille du maire, réglée grâce à sa rencontre avec le cousin de Pucetti.

Sur la demande De Paola , et sans ordre de sa hiérarchie, il décide d'enquêter sur Davide Cavanella. Il va découvrir que cet homme n'existe pas : il n'a pas d'acte de naissance, il n'est inscrit dans aucun fichier. Avec difficulté, aidé de Pucetti et Griffoni, il enquête également sur Ana Cavanella, mère de Davide. Ayant découvert qu'elle avait travaillé lorsqu'elle était très jeune dans la famille Lembo, il interrogera une ancienne employée puis Lucrezia, la fille aînée de cette famille. C'est cette dernière qui lui communiquera la vérité sur la naissance du jeune homme. L'ensemble des éléments recueillis lui permettront de découvrir les raisons et les circonstances du décès.

Les romans de Donna Leon ont, il est vrai, toujours un sujet sérieux (corruption, racisme,violence,pollution , etc). Dans ce dernier ouvrage avidité, bêtise et méchanceté sont responsables de la mort à 40 ans de Davide Cavanella, handicapé mental, sourd-muet .



En conclusion même si j'ai apprécié ce roman, je considère qu'il n'est pas le meilleur de la série.

Toutefois, je ne le conseillerai pas à un lecteur pour un premier contact avec Dona Leon et son commissaire Brunetti.


Commenter  J’apprécie          10
Une belle enquête du commissaire Brunetti qui vous tient en haleine jusqu'au bout.
Beaucoup de plaisir à le lire
Commenter  J’apprécie          10
Brunetti, Venise, un enfant sourd ?, une mère mal aimante, une affaire de famille...
Commenter  J’apprécie          00
Nous sommes en Italie, je m'attendais à des envolées, des diatribes, je m'imaginais les mains agitées du commissaire alors qu'il parlait. Mais de tout cela rien. Platitude et descriptions mais pas d'action. Je ne m'imaginais pas Venise aussi calme et triste
Commenter  J’apprécie          00
Très beau récit, très agréable à lire. Ancré dans un cadre vénitien précisément décrit. Final un peu décevant.
Commenter  J’apprécie          00
Le commissaire Brunetti, le héros récurrent de Donna Leon est un fouineur. Il découvre des enquêtes là où, a priori, elles n'existent pas. Cette fois, le suicide (où le décès accidentel) d'un adulte sourd (et donc muet), attardé que Paola sa femme (et lui-même de temps à autre) côtoyaient dans un pressing qu'ils fréquentaient près de chez eux.
Il s'avère que depuis 40 ans (l'âge supposé du défunt) Davide vivait sans aide, sans papiers, sans ressources. Il n'avait donc aucune existence légale.
Avec la complicité de sa garde rapprochée du commissariat : la secrétaire Elettra Zorzi, les inspecteurs Vianello et Pucetti, la Commissaire Claudia Griffoni, le médecin-légiste Rizzardi ou le chauffeur de la vedette de la police Foa, Brunetti va dérouler l'écheveau. Il remonte peu à peu la vie de Davide Cavanella. Elle trouve ses racines dans une grande et riche famille vénitienne… N'en disons pas plus.
En parallèle, Guido Brunetti suit une affaire proposée par le vice-Questeur Patta où il doit dédouaner la future bru du Maire. Les repas avec Paola sa femme et ses enfants Chiarra et Raffi sont l'occasion de joutes philosophiques ou sociales. Ses rapports avec le lieutenant Scarpa ou le Vice-Questeur Patta sont toujours ambigus, courtois pour ne pas être ombrageux. Les déplacements dans Venise sont autant de visites agréables. Les pauses déjeuner ou dîners autant de plaisirs qui fleurent bons la cuisine vénitienne. Tout cela englobe le thriller dans un papier cadeau pour rendre la lecture agréable et intéressante jusqu'au final qui, sans trop nous surprendre rejoint la nécessités du paraître de la grande bourgeoisie vénitienne passée et probablement actuelle. L'obligation de cacher les scandales, de ne pas bafouer la religion et de se comporter suivant les traditions et les conventions du moment. Peut-être ce roman de Donna Leon qui bien qu'américaine connaît bien les dessous vénitiens mais aussi le clinquant (elle y vit depuis 30ans) est-il l'un de ses meilleurs. du moins, nous le pensons.
Commenter  J’apprécie          00
Je decouvre Donna Leon à travers ce roman, je ne sais pas si c'est son écriture habituelle, mais j'ai trouvé que c'etait particulierement long et lent. J'ai plus l'habitude des romans policiers avec des rebondissements, des passages qui tiennent en haleine. Là, rien de tout cela, Brunetti est un commissaire pépère, qui rentre chez lui le midi, prend des cafés dans les bars de venises, et prend le temps de regler des petites histoires tres accessoires de ses differents collegues... honnêtement, j'ai bien failli ne pas aller au bout.
Commenter  J’apprécie          00
je mets 3 étoiles parce que 2,5 n'est guère possible. Que dire des considérations automnales de Donna Léon? de ce Brunetti qui vieilli et se traine de plus en plus dans Venise, Rien. Sinon que l'auteure donne l'impression de ne plus s'interresser à sa galerie de personnages
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (383) Voir plus



Quiz Voir plus

La Venise de Donna Leon

Le premier roman paru en France (1992) "Mort à la Fenice" est un roman à clef. Qui se cache derrière le chef d'orchestre très médiatique assassiné ?

Wilhelm Furtwängler
Antonio Toscanini
Herbert von Karajan
Agostino Steffani

13 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Donna LeonCréer un quiz sur ce livre

{* *}