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3,3

sur 142 notes
Je n'ai pas attendu longtemps, à peine trois semaines, avant d eme plonger dans un autre roman de Donna Leon

J'avais envie de douceur, d'une chaude ambiance familiale, de senteurs italiennes ... et j'ai trouvé le tout dans ce roman qui même s'il met en scène des policiers enquêtant sur un décès, oui, mais ce n'est pas un roman policier. au sens où ce n'est pas une enquête de police ! 

Guido Brunetti et sa femme Paola apprennent par hasard le décès de l'homme muet qui servait d'homme à tout faire dans le pressing où ils déposaient leurs vêtements. 

Renseignements pris auprès du médecin légiste, aucune lésion physique n'empêchaient cet homme de parler. 

S'ensuit une enquête hors normes auprès des gens ayant fréquenté cet homme, cherchant sa famille, des voisins, les rares personnes qui l'avaient aimé ... 

Une enquête dans le sordide des affaires vénitiennes, entre bonnes troussées, enfants cachés et fortunes enviées. 

Le tout bien sûr sur fond d'antagonismes Nord / Sud, entre équipière napolitaine, chefs romains et traditions vénitiennes si bien portées par Guido et sa famille .

D'autres romans de Donna Leon m'attendent dans ma liseuse ... Je pense m'y replonger bientôt ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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l'appréciation du roman est assez difficile. D'un côté une enquête en pointillé, dont on se questionne sur sa finalité, mais qui aboutit au final à un véritable dénouement policier.
De l'autre un roman mineur, qui laisse malheureusement penser que le filon s'effiloche par défaut de renouvellement, du style et des personnages.
Les lourdes références à la corruption endémique de la vie politique italienne deviennent pesantes et surtout répétitives au long de la série, particulièrement dans cet ouvrage lorsque rien sur le plan narratif ne vient compenser cette démonstration un peu roborative.

Le roman est construit autour d'une enquête personnelle non officielle du commissaire Brunetti, , basée sur des intuitions et des relation humaines, sans violences autre que psychologiques, presque hors du quotidien morbide policier classique.
Mais n'est pas Simenon qui veut, le roman s'essouffle par manque de puissance et de caractère des personnages trop empathiques dans une enquêtetrop prévisible, et devient une tranquille déambulation au coeur de Venise, certes agréable.
Un bon roman de trajet ferroviaire, sans plus, dont l'absence d'évolution au fil des tomes laisse à la longue une impression de ronronnement, rapprochant malheureusement la série vers sa fin d'intérêt.
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Pour les fans des enquêtes du commissaire Brunetti . Pas beaucoup de rebondissements.
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L'attrait de Venise ne suffit pas pour trouver un quelconque charme à ce nouvel épisode des enquêtes du Commissaire Brunetti !

Creux, plat, vide, insipide... je me suis amusée en cours de lecture (c'est dire tout l'intérêt que j'ai porté à cette lecture ) à chercher tous les adjectifs pouvant définir cette histoire, j'en ai d'autres en réserve mais je ne vais pas en plus vous infliger cette liste !

Certes, il y a la petite dose obligatoire de corruption des édiles locaux et des difficultés générales de la population italienne avec une conjoncture économique difficile et le sujet finalement abordé dans ce roman porte sur la maltraitante infantile au sein de la famille sur fond de naissance illégitime et d'indifférence vis à vis des personnes handicapées .

La Sérénissime éternue et Brunetti nous explique à longueur de chapitre que l'automne et la mauvaise saison arrivent .

J'ai vraiment eu l'impression de perdre mon temps et on ne m'y reprendra plus avec Dame Leon .
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Brunetti revient avec une histoire douce mais très, très amère..Patta lui a confié une Mission Très Importante (cela concerne le Fils du Maire et les élections approchent) mais cela sera très vite réglé et va lui laisser du temps pour la tache confiée par Paola : comprendre les raisons de la mort d'un jeune homme sourd muet et sans doute un peu simplet qui passait son temps au pressing où ils ont l'habitude de laisser leurs vêtements.
S'occuper de lui maintenant qu'il est mort alors que tout le monde l'ignorait quand il était vivant, cela paraît un peu paradoxal, mais Paola y tient...Mais vivant, ce jeune homme l'a-t-il été ? Parce qu'il n'existe nulle part, ni pour l'état civil, ni sur les registres de l'éducation nationale, ni pour la sécurité sociale...Il n'est donc pas né, n'a pas été scolarisé, n'a jamais été malade ni soigné...comment cela est-il possible ?
Brunetti commence donc ses recherches et se rend très vite compte que si, dans son quartier tout le monde est au courant de l'histoire de ce jeune homme, personne ne souhaite en parler. Ni sa mère, qui refuse de fournir des papiers d'identité (il est donc impossible de l'enterrer), ni ses "employeuses" du pressing, ni les voisins, ni la famille pour laquelle sa mère travaillait quand il est né. le silence est impressionnant.
Brunetti finira bien sûr par comprendre cette histoire bien plus dramatique qu'on ne pouvait l'imaginer, où la cupidité sordide et l'extrême bêtise se mélangent dans Venise où l'automne s'installe sous la pluie, ce qui ne risque pas nous remonter le moral.
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Le commissaire Brunetti va enquêter, à titre privé car c'est à la demande De Paola, sur la mort de David, un employé de pressing handicapé et sourd-muet dont l'existence n'apparait nulle part.
L'enquête n'est pas vraiment "criminelle", mais on retrouve néanmoins le plaisir de suivre le commissaire Brunetti dans la découverte d'un secret. Rien de palpitant dans ce tome un peu lent, sans réel suspense, et qui ne nous tient pas vraiment en haleine, mais elle est pourtant digne d'intérêt parce que c'est Brunetti et parce que c'est Venise...
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Bienvenue "dans un pays rempli de faux aveugles, de gens qui continuent à bénéficier de la retraite de parents morts dix ans plus tôt, d'individus déclarés handicapés à cent pour cent qui jouent au golf ou au tennis".
On y respire le climat de l'Italie, de la Vénétie plutôt, où la femme du peuple propose de régler un des problèmes de la vie quotidienne en envoyant une bombe à Montecitorio (le palais qui abrite la chambre des députés à Rome) et où sa copine suggère que ce serait dommage d'abîmer l'édifice, il est si beau !
La mafia rode entre les pages, avec ses petits compromis et ses grosses affaires.
Déambuler dans Venise, sur ses canaux, observer les palais, la lumière et être ébloui virtuellement "par leur infinie et insouciante beauté. La pierre, le ciel, l'or, le marbre, l'espace, les proportions, le chaos, le désordre, la gloire".
Une simple histoire de famille, glaçante ... une intrigue qui tourne autour d'un éventuel suicide .... pas une vraie enquête mais juste une interrogation sur qui était celui qui ne parlait pas, celui dont personne ne voulait vraiment s'occuper ...
Une histoire simple au rythme lent, où on laisse doucement s'installer l'automne et où l'on finit par aller faire un tour sur la plage du Lido juste pour dire au revoir et à bientôt à l'été !
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Ce livre de Donna Leon traînait depuis longtemps dans ma bibliothèque et j'avais envie de retrouver le commissaire Brunetti ( sorte de Maigret à l'italienne) et Venise lieu où se déroule toutes les histoires de l'autrice.

Dans ce roman le commissaire Brunetti, suite à la demande de sa femme, enquête de manière officieuse sur la mort d'un sourd-muet qu'ils connaissaient de vue, alors suicide ou prise accidentelle de médicaments. Dès le départ, quand il veut en savoir plus sur cet homme, il ne retrouve aucune trace de son existence, ni certificat de naissance, pas de carte d'identité, pas de pension d'invalidité...

Quand il va voir la mère de celui-ci pour lui dire de se rendre à la morgue, il sent que quelque chose cloche. Elle ne semble pas triste, et semble inventer pour justifier la perte des papiers.

Le commissaire va donc mener son enquête qui va nous faire voyager dans les rues de Venise.

J'ai moins accroché à ce roman qu'à tous ceux que j'ai précédemment lu. Pourtant la plume de Donna Leon est toujours là, mais il m'a manqué ce petit quelque chose que dégage habituellement le commissaire Brunetti et j'aurais voulu plus d'action.

Arrivée au milieu du livre je savais déjà la fin, mais même si j'avais deviné il y a quand même une partie plus horrible que je ne le pensais.

Ce roman n'est pas le meilleur de Donna Leon, mais j'ai quand même passé un bon moment
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Promenades dans les rues de Venise ou sur les canaux, sous les premières pluies d'automne. Douceur de vivre chez les Brunetti dont "la religion … c'était la langue. Les calembours, les jeux de mots, les mots croisés et les contrepèteries leur tenaient lieu de communion et de confirmation."
C'est sans doute son instinct de flic mais aussi son amour des mots, sa vénération pour le verbe, qui va convaincre sans peine le commissaire Brunetti à écouter son épouse Paola, bouleversée, quand elle lui apprend la mort subite du jeune sourd muet qui travaillait depuis des années dans la boutique du pressing de leur quartier. Sans en référer à son supérieur, Brunetti se penche sur cette affaire.
L'enquête que Patta, le vice-questeur, lui demande de diligenter à propos d'une boutique de masques, sera vite résolue, le maire, son fils, avocat incompétent, et la fiancée de celui-ci, se trouvent au coeur d'une affaire bien simple de corruption et de népotisme. Ce qui laisse du temps à Brunetti et à son équipe pour se pencher sur ce mystérieux David Canavella qui vient de mourir et dont ils ne trouvent trace nulle part. Davide n'existe pas pour l'administration…
Avec Donna Leon on explore, à la fois les beautés cachées de Venise et les mystères des non-dits, les mensonges, les secrets de famille, les rumeurs. On suit Brunetti, de son pas tranquille, de son appartement confortable à la boutique, du Palais des Lembo au café, de la morgue au commissariat, et on chemine avec lui sur les traces de la vérité.
Encore un excellent moment passé ce commissaire italien. A ne pas éviter !
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On a beau être une inconditionnelle de la famille Brunetti et se délecter à la description des plats composant leur menu quotidien familial, il faut quand même pour maintenir l'intérêt du lecteur qu'il y ait une enquête policière digne de ce nom et un suspense qui donne envie de continuer à tourner les pages.
Désolée mais ce n'est pas le cas ici, et j'ai été déçue de ce nouvel opus de cette série vénitienne policière. Toujours les mêmes thèmes récurrents, la corruption des élites, le délitement des liens sociaux, l'hypocrisie bien pensante d'une société encore marquée par un catholicisme traditionnel présenté de façon caricaturale et réductrice.
Il ne se passe vraiment pas grand chose au niveau criminel dans la Sérénissime, nimbée par les brumes de l'automne et le Commissaire Brunetti se met à enquêter sur la mort d'un homme handicapé qui rendait quelques petits services dans le pressing où il fait entretenir ses costumes. Ce malheureux a mené une vie tellement discrète avant de trépasser, que nul ne sait vraiment qui il est , étant dépourvu de tout état civil et de tout rattachement administratif.
Sa mère qui devrait déplorer le décès accidentel de son fils unique, serait-elle responsable de cette mise à l'écart ?
Oui, vous l'avez deviné, l'intrigue est cousue de fil blanc et on devine bien rapidement l'issue que nous réserve Donna Léon d'habitude beaucoup plus inventive dans la mise en oeuvre de des intrigues.
Il est dommage qu'une série qui était auparavant excellente, s'enlise dans un tel bourbier et que même l'évocation de la vie quotidienne vénitienne ne suffise plus à réveiller l'intérêt du lecteur.
Pour ceux et celles qui veulent faire connaissance avec le sagace Commissaire Brunetti ,je ne saurai trop recommander "Mort à la Fenice" ou le plus récent "cantique des innocents" qui sont vraiment excellents.
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