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3,51

sur 183 notes
Noblesse oblige, à quoi oblige la noblesse ? Si l'on est utopiste, on aurait tendance à répondre à être exemplaire, mais dans les faits la réalité est tout autre.

Roberto Lorenzoni, héritier d'une richissime famille noble, est enlevé et séquestré. Les demandes de rançon arrivent mais les ravisseurs ne se manifestent plus, le jeune homme n'est jamais retrouvé, le mystère reste entier.
Deux ans plus tard, lors de travaux, son corps est retrouvé enfoui dans un champ, son crâne traversé par une balle. Sa chevalière aux armes de la famille permet son identification.
Brunetti entre donc en scène et décide d'enquêter sur le rapt pour mieux enquêter ensuite sur sa mort.

Une nouvelle enquête où le commissaire sera de nouveau confronté aux pires travers de l'humanité, aux situations où l'on se sent bien trop impuissants et qui nous laissent toujours un horrible goût amer.
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Ce tome 7 est toujours en lecture commune avec Leahb81 mais du mois d'octobre ! Même pas lu de concert ! le sérieux s'est égaré mais nous allons y remédier !

Dans la campagne vénitienne un cadavre est mis au jour au moment de travaux dans un jardin. Brunetti est mis sur l'affaire et il fait le lien avec l'enlèvement et la disparition d'un jeune homme de bonne famille 2 ans plus tôt.

Brunetti n'est bien évidemment pas le bienvenu dans ce milieu fermé mais son statut de gendre d'un aristocrate influent l'aide à pousser les portes les plus fermées. Et une fois de plus il va nous emmener dans un monde plutôt écoeurant bien que très feutré et où l'argent et le pouvoir sont toujours les maîtres !

Donna Leon aborde dans ce volume le fléau des enlèvements qui faisaient régulièrement la une des médias et cette partie sinistre et les ramifications des trafics qui se cachent derrière. Il y a toujours un peu d''humour présent dans les relations avec son collègue et sa famille et cela allège un peu la lecture de roman que l'on seait proche de la réalité !

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Dans cet opus, le commissaire Brunetti rouvre donc l'enquête sur l'enlèvement de Roberto Lorenzoni, fils du comte Lorenzoni enlevé deux ans plus tôt. En effet, on vient de retrouver son corps, du moins ce qu'il en reste, enterré dans un champ du côté de Belluno dans la campagne. Brunetti ne peut compter sur la famille : la mère, déjà très atteinte par la disparition de son fils, sombre dans le chagrin et le mutisme, le père campe sur ses positions arrogantes et Maurizio, cousin de la victime, ne collabore guère plus avec la police. Celui-ci, bien plus malin et débrouillard en affaires que Roberto, semble à la fois l'héritier tout désigné et l'auteur de l'enlèvement. Mais le flair du commissaire lui souffle que quelque chose cloche dans cette affaire…

Très vite, Brunetti fait appel à son beau-père, le comte Falier, pour tenter de comprendre les secrets de la famille Lorenzoni. le comte est de plus en plus ouvert avec son beau-fils mais il accuse celui-ci de ne pas rendre sa fille heureuse ! Un poids énorme sur la tête du commissaire qui cherche à savoir où il en est avec Paola…

Je me répète sans doute par rapport à d'autres romans mais l'enquête est donc intéressante par ses à-côtés familiaux (Guido et Paola), par les compétences innombrables de la signorina Ellettra, la secrétaire de la questure, par l'humour toujours bien présent et par l'humanité profonde du commissaire Brunetti, sa capacité à toujours se laisser toucher par les turpitudes qu'il côtoie chaque jour dans son métier mais aussi sa capacité à prendre du recul, notamment en s'aidant de ses chers auteurs classiques. L'énigme se débloquera en examinant l'état de santé du jeune homme avant son enlèvement…
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Notre commissaire vénitien est au prise avec le mystère d'un cadavre découvert loin de Venise, mais à côté duquel a été déterré une chevalière d'une famille noble de Venise. Vianello, Ellettra sont là pour lui apporter de l'aide. Sa famille et belle famille ne sont pas loin non plus. Quant à Patta, il ne lui simplifie rien. Et pour le dénouement, ne comptez pas sur moi non plus.
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Très bon policier, bien ficelé et agréablement divertissant. Ambiance fin du XXe siècle à Venise.

Une famille jouit d'une opulente richesse fondée sur des trafics plus ou moins opaques. Pour commencer : un cadavre, une énigme et un commissaire Brunetti égal à lui-même (pour ceux qui connaissent déjà Donna Leon). Ensuite, à vous de lire...

le charme de ce roman, outre le suspens de son intrigue, réside dans des réflexions telles que celle-ci : "Ce n'est pas parce que nous sommes plus intelligents que nos émotions sont forcément plus élevées [...] Les imbéciles, les abrutis et les grossiers aiment avec autant d'intensité que nous. Simplement, ils ne sont pas capables d'habiller leurs émotions de belles phrases, comme nous".

Ceux qui apprécient les jeux de mots, regretteront la traduction en français du titre original : "A noble radiance". Peu avant de refermer le roman, ils pourront savourer à travers ce titre en anglais l'humour de Donna Leon (Américaine ayant vécu trente ans à Venise).
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Une enquête en huis clos. Peu de déplacements, peu de visions de Rome même. Une enquête au coeur d'une vieille famille riche qui cache bien des secrets. La fin est une nouvelles fois riche en crimes et en rebondissements. Une sordide affaire tout de même.
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Pour s'aérer la tête, rien de mieux qu'un bon policier. Voilà : « Noblesse oblige »de Donna Leon, américaine dont les livres se situent à Venise, vu qu'elle y habite.
L' enlèvement d'un fils de haute lignée, à Venise donc, suivi de deux demandes de rançon puis plus rien , coïncidence, deux ans après des os trouvés dans un champ, l'affaire cédée à Guido Brunetti, le héros/ policier récurrent, qui doute bien entendu de l'évidence, les relations conflictuelles avec le chef incapable «on pouvait légitimement penser, vu qu'il était déjà onze heures passées, qu'il se trouvait dans son bureau » , l'aide de la petite et jolie secrétaire, il manque le binoclard féru d'internet, sinon, tout y est .

J'ai l'air de me moquer, mais non, j'ai lu avec plaisir.

Car Donna Leon, avec un certain ton ironique, en plus de nous présenter les moeurs de l'Italie , ses palais et ses grandes familles nobles, « seuls les plus riches pouvaient se permettre de construire leur palais autour d'autant d'espace vide, et seuls des descendants tout aussi riches pouvaient avoir les moyens de le conserver intact »,de citer le Critias de Platon sur la justice de l'Etat, nous fait vivre une aventure dont l'issue est tout à fait impromptue : la mafia russe qui s'en mêle, et pire encore.

Guido nous met dans sa poche rapidement, bien que ses doutes nous semblent inutiles… bingo, il a raison.
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Pour moi lire un Donna Léon c'est comme déguster un grand cru. Un moment de délectation.

C'est l'assurance d'apprécier des incursions dans une vie de famille pleine de vie et de complicité. Et encore autant d'incursions d'un milieu professionnel dépeint avec plein d'humour.

J'adore son observation lucide des problèmes propres au système judiciaire italien et de la corruption s'y attachant à travers son personnage principal, le commissaire Brunetti.

Ici, Donna Léon propose une enquête prenante et plus ou moins simple mettant en scène une jeunesse dorée et oisive prête à tout pour garder ses privilèges. Les personnages sont tous crédibles et attachants.

Le style d'écriture, comme toujours avec Léon, est très vivant, chaleureux et humain, simple mais très juste.

Que du bonheur pour moi!
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Navarro dans la lagune...
J'ai bien aimé les enquêtes du commissaire Brunetti pendant un temps, et puis j'ai réalisé que j'aimais en fait le lieu où cela se passait et essentiellement les scènes qui se passent dans la cuisine ou qui parlent de nourriture, et accessoirement de café. Pour le reste, l'intrigue est intéressante, sur un fond historique tragique, mais tout de même c'est un peu poussif sur le plan purement littéraire. Donna Leon est plus forte dans le portrait de famille que dans la construction d'une intrigue solide. Dommage que Michael Connelly ne fasse pas de masterclass en Italie !
Un certain charme en plus, on est tout de même plus proche de Navarro que de 24 heures chrono...
Mais bon, trois-quatre heures à Venise ne se refusent pas !
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Dans un champ en friche de la campagne vénitienne, on découvre un cadavre décomposé. Seule sa chevalière permet de l'identifier : il s'agit de Roberto Lorenzoni, fils d'une des plus grandes familles de Venise, kidnappé deux ans plus tôt et jamais retrouvé. Chargé de rouvrir l'enquête, le commissaire Brunetti aura besoin de l'appui de sa noble belle-famille pour percer le cercle de l'aristocratie.
Une nouvelle fois Donna Léon nous entraîne en Vénétie dans une enquête compliquée pour son fameux commissaire Brunetti. Si j'aime déambuler avec ses enquêteurs dans la cité des doges. Mais, cette fois je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas adhéré au voyage proposé. Pour moi pas la meilleure histoire qu'ait inventé notre auteure même si ça reste une très bonne intrigue.
Lien : https://collectifpolar.com/
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