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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après avoir lu Les voyages de Jules de Lepage, je ne pouvais que me laissait attirer sur ce diptyque où cette fois, Emmanuel Lepage a cumulé les rôles.
À la fois scénariste, dessinateur et coloriste, il nous propose un album tout en force et beauté sur fond de guerre Et de révolution dans les années 70 au Nicaragua.

La passion est le fil rouge dans cet album, passion des villageois pour leur pays et la liberté contre un régime synonyme de cruauté, passion du jeune Gabriel, séminariste, fils d'une famille représentant ce régime, envoyé dans ce village pour peindre une fresque dans l'église sur la passion du Christ; passion entre un jeune garçon et une jeune fille, cette dernière, allant jusqu'au sacrifice pour ne pas y renoncer; passion du prêtre Ruben qui va révéler à Gabriel ce que « soulever la peau des choses » veut dire pour comprendre le monde qui nous entoure et surtout pour le traduire au plus juste dans ses dessins, dans sa peinture.
Comme cet auteur en a l'habitude, il nous emporte avec des aquarelles d'une beauté époustouflante et criantes de vérité, dans un voyage dont on ne ressort pas indemne.
Vivement le T2!
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Gabriel est jeune séminariste issu d'une famille puissante. Doublement protégé, il n'a jamais pris conscience des atrocités commises par la dictature qui sévit dans son pays. Dessinateur talentueux, il est envoyé dans une église de campagne pour réaliser une fresque inspirée de la Passion du Christ. Cette fresque sera pour lui l'occasion de multiple rencontres qui le forceront a prendre position face a l'oppression.
Muchacho est un album Aire Libre, qui synthétise tout ce qui peut ravir ou agacer les lecteurs. Personnellement, c'est le genre d'album qui m'agace de plus en plus. Je qualifierai "Muchacho" de joli. Jolis dessins, jolie histoire avec des jolis symboles, jolie morale parce qu'on y dit bien que la dictature, c'est po bien. Que des éléments fédérateurs.
Entendons-nous, je ne dénigre pas le travail de Lepage. Il y a quelques très belles planches. Cela dit, c'est typiquement un album de dessinateur dont les scènes les plus marquantes sont purement graphiques, comme les briquets brandis a la fin de l'album ou Gabriel perché au sommet de l'Église, observant les villageois (dans une situation qui n'est pas sans évoquer le "Sursis" de Gibrat). Mais cet esthétisme tend a adoucir le propos au lieu de le renforcer. La narration souffre de quelques lenteurs. Et par dessus tout, il y a une naïveté beaucoup trop présente. Gabriel n'est pas accepté par les villageois. Il commence a les croquer sur le vif et le pouvoir d'attraction du dessin lui permet de nouer le contact et de gagner leur respect puis leur confiance. Ben oui, c'est un joli symbole qui sert une histoire gentiment engagée.
Trop lisse, trop propre, trop léger... simplement joli. Voila tout le problème de cet album qui se lit vite et s'oublie vite. J'aurai aime plus d'engagement, plus de dureté. Mais nous sommes en plein dans les limites qu'Aire Libre semble s'être imposées.
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