Le Diable emporte le fils rebelle

Je suis très déçue. Le sujet pourtant du fils rebelle, du mauvais fils, du rapport entre la mère et le premier garçon de la famille aurait pu être tout autre. Le livre commence par la maman qui expulse son fils de la maison et ce pour sauver les autres membres de la famille. Elle brûle toutes ses affaires, elle a vidé intégralement sa chambre. Ensuite, c'est le flop.
L'histoire est mal menée, brouillonne, pas d'accroche, bref, aucun intérêt.

Lu en mars 2019 / Mercure de France - Prix : 15 €.

J'ai trouvé que ce n'était pas très bien écrit. Il me fut difficile de lire ce roman sans perdre quelquefois le fil...

Lorraine, 32 ans, vit dans un mobile home du Wisconsin. Tous les hommes de la famille passent l'un après l'autre par la case prison, et la crise des subprimes a achevé tous les espoirs. .. Si elle a renoncé aux drogues, la religion reste pour elle le bâton qui la soutient dans cette existence au sens si difficile à trouver.

Son fils aîné adolescent, est depuis toujours rebelle et opposant, et quand elle découvre qu'il est homosexuel, bien à l'abri derrière son Dieu sauveur, elle le vire dans une scène hallucinante de violence.

Je n'aime pas débiner les bouquins des auteurs que j'aime, mais force m'est de reconnaître qu'au-delà de la belle sensibilité de Gilles Leroy, un manque de nuances manifeste, une tendance au cliché, la façon de s'exprimer des personnages qui n' a rien à voir avec leur classe sociale ont eu raison de ma partialité.