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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alexandre est au top de sa carrière, dans son agence de communication, très impliqué, ne comptant pas ses heures, et n'économisant pas son énergie. Pendant que son épouse assure l'intendance, et gère le quotidien d'une famille ordinaire, en parallèle avec son emploi de fonctionnaire. Jusqu'au jour où elle est remerciée, et contrainte à quitter ses collègues lors d'une cérémonie de départ ratée, préparation de réveillon oblige, un soir de 31 décembre.

C'est sans doute l'occasion de réfléchir sur son parcours, et de prendre un peu de temps pour elle. Mais le destin en décide autrement. La fatigue accumulée, la crainte pour le niveau de vie de la famille, et l'angoisse de ses antécédents familiaux lui font perdre pied et la plongent dans un abime de découragement et de dégoût général qui a tout d'une dépression.
C'est tout un microcosme à flux tendu qui s'écroule : le couple en fait les premiers frais. L'opportunité d'un stage de remise en forme lui permettra de faire le point.


Ce roman reflète bien les écueils de la vie de famille et du statut de femme, qui doit à la fois assurer les rôles d'épouse, de mère et d'actrice de la vie active ! Avec toutes les conséquences qui en découle : lassitude, dépit, découragement devant l'ampleur de la tâche et le peu de reconnaissance. Si le monde du travail est sans pitié, celui de la famille fait preuve d'un aveuglement doublé d'une mauvaise foi inouïe !

Les personnages sont des archétypes des quarantenaires de notre société du 21è siècle, qui se débattent avec ce que l'évolution des moeurs a engendré d'incongruités.

Julie de Lestrange dresse avec tendresse et empathie le portrait de ses personnages, des gens ordinaires emportés dans le tourbillon de la vie, ni coupables ni innocents.

Je remercie l'autrice pour sa confiance.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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troisième volet sur une histoire d'amitié qui perdure sur plusieurs générations.
J'avais ADORÉ les 2 premiers tomes et j'étais ravie de retrouver Alexandre, Marco et les autres dans ce troisième volet.
Si j'ai effectivement retrouvé les personnages et la qualité de l'écriture, l'histoire m'a moins enthousiasmée.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Mazarine pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.

Pour être franche avec vous, amis babelionautes, Nous, les magnifiques n'est pas le type de lecture qui m'attire habituellement. Si j'apprécie certains (mais rares) mangas « tranche-de-vie », leur pendant romanesque n'a jamais vraiment titillé mon intérêt. Avant de lire l'ouvrage de Julie de Lestrange, je me questionnais même sur l'intérêt et la mise en pratique d'un tel mode d'écriture. Comment éviter les écueils et faire en sorte que le récit ne fasse pas trop journal intime, un peu niais ? Comment faire pour qu'il ne soit pas assommant ? Pour qu'il nous fasse quitter notre quotidien tout en dépeignant celui des personnages ? Mes préjugés étaient sans doute sévères, mâtinés de mon inébranlable misanthropie.

C'est avec ces questions en tête et une attente légèrement angoissée que j'ai donc débuté cette lecture. Et force est de constater que les mots de Julie de Lestrange ont fait leur petit effet sur mon coeur de pierre !

En effet, si je n'ai été ni transcendée ni emportée par une vague émotionnelle sans précédents, j'ai apprécié ma lecture. D'autant plus, je pense, que j'y suis allée par petites doses, histoire de ne pas trop me brusquer… Suivre les turpitudes de la vie d'Alexandre, ses questionnements, ses doutes, le tout agrémenté du point de vue de certains de ses proches, font de ce roman un récit complet et finalement prenant. L'auteure m'a prise par surprise en me faisant m'attacher aux personnages, sans en avoir l'air. C'est ainsi que mes yeux m'ont un peu piquée au cours des derniers chapitres, et que je me suis sentie un peu nostalgique en quittant Alex et sa bande.

Nous, les magnifiques n'est donc pas ma meilleure lecture de ce début d'année, mais cela reste un souvenir agréable, un peu apaisant quand on y pense. Julie de Lestrange a su développer son récit avec intelligence et sans mièvrerie, nous entraînant doucement par la main et nous tendant un miroir dans lequel il est possible de reconnaître notre propre quotidien. Voici une petite parenthèse sincère et réaliste, dont l'un des atouts est certainement de nous apprendre à accueillir la vie comme elle nous vient, sans s'arc-bouter contre elle.
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Un roman sur l'histoire d'un homme, chef d'entreprise, marié, père de 2 ados.
Sa femme perd son travail et remet en question ses choix de vie. Les relations avec ses ados sont tendus. Son père, 75 ans divorcé, tombe amoureux d'une soixantenaire bourgeoise.... Bref, le tourbillon de la vie !
L'histoire n'est pas présentée sous forme humoristique, il n'y a pas d'intrigue, pas de suspense.
L'écriture est simple et les chapitres courts ce qui facilite la lecture. J'ai apprécié les changements de narrateurs signalés par le prénom du personnage en question, au début des chapitres concernés.
Toutefois, les personnages ne m'ont pas émue. le fait que je n'ai pas lu les 2 premiers romans de la même autrice où l'on retrouve ces personnages joue peut-être sur mon manque d'attachement.
J'ai vécu cette lecture comme une suite d'événement quelconque. Cependant les tranches de vie et les actions de ces personnages sont assez réalistes. Ainsi je me suis parfois retrouvée dans ces moments.
Au final, pour moi ça a été une lecture rapide mais sans prétention.

(Découvert dans le cadre de Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions Mazarine pour cet envoi. 😁)
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J'avais beaucoup apprécié lire « hier encore c'était l'été » et il en fut de même avec son deuxième opus « danser, encore ».
Je découvrais alors la plume de @juliedelestrange que je trouvais particulièrement douce et sincère.

Ainsi, j'ai été ravie de renouer avec les personnages en découvrant ce dernier tome. Des personnes toujours aussi attachants et emplis de bienveillance.

Ici point de suspens, de tension, ni de twists.

Juste la vie. Celle qui parfois déraille, questionne, angoisse.

PS: Ses couvertures sont tellement magnifiques en plus!
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Le titre est plutôt trompeur car la famille que nous décrit J de lestrange est plutôt banale.

Alexandre, petit chef d'entreprise, marié 2 enfants, s'est installé en Loire Atlantique après avoir quitté Paris. Dans sa belle maison, il vit au jour le jour. Très pris par son travail, il s'est un peu éloigné de sa femme Sophie, de ses enfants ados mais aussi de ses parents et de sa soeur. Toutefois, il ne semble pas mécontent de sa vie jusqu'à ce que tout déraille en peu de temps.
D'abord sa femme est licenciée, cette nouvelle le rend anxieux sur le plan financier, il se met la pression et redouble de ferveur au travail pour assurer le quotidien. Sa femme supporte mal la fin de son contrat, la vacuité des jours, et devient dépressive au point d'aller faire une retraite spirituelle dans le Cévennes. La fille ado sèche les cours pour aller à des manifs écolo (son père doit se présenter au commissariat pour la récupérer). le fils est de plus en plus apathique, caricature d'ado. Enfin, le père âgé, lors d'un voyage, s'est trouvé une « copine », grande bourgeoise parisienne, qui ne plait guère à Alexandre. Puis le père tombe gravement malade.

Ce livre est une chronique très contemporaine de la vie d'une cellule familiale classique : le père, la mère et deux enfants ados. le thème est sans doute la quête du bonheur, le bilan à mi-vie, l'importance des liens familiaux et amicaux pour tenir sa place en ce monde et trouver un sens à sa vie.

L'auteure explore particulièrement la place du travail, plutôt dévorante et délétère : Alexandre se noie dans le travail tandis que sa femme sombre dès qu'elle perd son job, pour lequel, pourtant, elle n'avait guère d'intérêt.
Le couple, la relation parents-enfants, l'importance des amis sont aussi évoqués tout au long de ce livre qui se lit très facilement mais qui laisse un gout inachevé.

Le héros, dépassé par les évènements, est plutôt attachant mais un peu benêt. Il ne sait jamais comment réagir aux évènements, il n'est pas vraiment curieux ni attentif aux autres au point qu'il lui faut attendre 45 ans pour apprendre à connaitre la vraie nature de sa mère et sa soeur ! Les couplets sur l'écologie m'ont paru barbants, trop dans l'air du temps. le personnage de l'ami du couple Marco m'a semblé si parfait, si consolateur et positif qu'il en est bien peu crédible. le couple que forme Alexandre et Sophie reste finalement assez flou pour le lecteur, ce qui nuit au récit. le personnage le plus vivant et intéressant est sans doute le père, ancien médecin confronté à sa propre maladie et amoureux comme un jeune homme à 75 ans d'une femme de 60 ans, personnage haut en couleur dont l'image se modifie au fil des pages.

En conclusion, ce roman est plutôt agréable à lire en dépit du style très plat et du manque de profondeur de l'ensemble à l'image du happy end vraiment trop « cucul la praline » à mon goût.
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