Les femmes de Stepford

Dingue ! C'est dingue. Ah oui.. exact je me répète. Zut et zut. Oui ça continue. Mais je n'arrive pas à le croire. Moi, oui moi, je me suis réveillée ce matin fraîche et dispo pour attaquer mon grand ménage de printemps. C'est là que j'ai vu que quelque chose clochait, on était en janvier. Mais j'ai quand même continué à astiquer, tout, de fond en comble et le comble (oui ça continue, je répète, je repasse -aussi-), c'est que j'y prenais plaisir. Certaines diraient "tout moi", ben pas moi. J'en parle à mon cher et tendre, je le réveille pour ce faire. Eh bien il est content. Alors là, ça clochait vraiment, surtout quand il s'est mis à me regarder avec des yeux libidineux. Parfois au réveil… on ne sait jamais, mais là, il y avait plus. J'ai senti que vraiment, ça clochait. Chez lui et chez moi. Voyant que ses yeux gourmands n'allaient pas s'arrêter, je le laisse en plan et j'attaque la salle de bains. le miroir. C'est là que le pire est arrivé, devant le miroir : j'avais une allure et un corps de Betty Boop, sexy avec mon tablier et plumeau adaptés à la fonction, je comprenais mieux ce regard polisson.
Il fallait que je découvre ce qui m'était arrivé, et le plus tôt serait le mieux. C'est là que je me suis souvenue du roman d'Ira Levin, Les femmes de Stepford. C'était il y a quelques mois, une lecture fluide, simple. Rien de transcendant, mais il me restait ce petit truc en mémoire, le secret de la Maison des hommes. Un tour dans la bibliothèque et je reprenais les derniers chapitres. le week end en amoureux… le salopard ! Il allait voir si bobonne allait…

Oui oui ! J'arrive Chéri

A contresens des autres critiques, j'ai été très déçue de ma lecture.

J'ai trouvé la fin tout à fait bâclée, juste sur quelques pages sans avoir vraiment l'explication.
Pourtant, l'histoire avait bien commencé, j'ai accroché dès le début et me demandait aussi ce que cachait le mystère.
Sans dévoiler quoi que ce soit, j'ai trouvé que Johanna, pour comprendre a vraiment eu une étincelle surprenante et peu crédible. On n'apprend pas non plus, par exemple, ce qu'il se passe dans la tête des hommes pour changer aussi radicalement.
D'ailleurs, le manque de crédibilité m'est resté jusqu'à la fin du livre, en travers de la gorge... Et je n'y ai perçu ni horreur, ni fantastique...

Je tenterai probablement un autre livre de cet auteur mais si tous sont dans la même veine, elle n'est pas pour moi!
Mais voilà, ce n'est que mon avis, peut-être suis-je simplement passée à côté!..

Un petit roman intéressant, qui n'est pas récent mais semble étrangement d'actualité. La tension monte peu à peu tout au long du roman, on se demande ce qui peut provoquer ce comportement déshumanisant chez les femmes (et qui semble particulièrement convenir aux hommes). le twist final est assez glaçant, même s'il ne donne pas réellement de réponse... En dressant un monde où les femmes seraient selon les désirs des hommes, Ira Levin en dépeint les effrayantes limites.

Ça partait pourtant bien ! Mais cette lecture me laisse mitigée...
Le début est prenant : un jeune couple moderne s'installe à Stepford et se retrouve dans une espèce de publicité Avon des années 1960. En effet, toutes les femmes de cette petite ville sont des Bree van de Kamp, savamment croisé avec Betty Boop (je vous laisse deviner quels aspects de ces deux personnages ont été retenus pour parvenir à la ménagère/épouse parfaite.). Evidemment, c'est très louche. On comprend d'office qu'il se trame quelque chose de glauque et, en l'occurrence, cette perfection de surface n'a absolument rien de rassurant. Joana, le personnage principal, décide de mener sa petite enquête...
Sauf que voilà, ce petit roman de fait que 156 pages. Si l'idée de départ est bien amenée et développée de façon à ce qu'on se plonge entièrement dans cette atmosphère bizarre et légèrement flippante... la fin nous est tout bonnement envoyée à la figure! Pas d'explications concrètes, pas de vraie révélation, ... si on comprend à peu près ce qui rend ces femmes telles qu'elles sont, on ne nous dit rien sur le pourquoi, dans quel but? Si bien que les dernières pages, qui devraient être terrifiantes, ne le sont pas tant que ça...
J'ai ouvert ce livre avec impatience, me suis plongée dedans toute fébrile... et l'ai refermé avec une grimace. Je ne le déconseillerai pas, au contraire, mais je dois admettre que, pour ma part, c'est une déception.

Trois étoile pour le côté accrocheur de l'histoire et deux pour la fin. Décidément, après ce deuxième livre de cet écrivain, je n'ai pas trop envie d'en essayer un troisième. C'est vrai qu'ils se lisent vite car l'auteur sait attiser notre curiosité et je dois bien avouer que j'étais bien captivée par l'histoire . Mais comme dans "un bébé pour Rosemary" la fin me déçoit fortement. J'aime ce genre d'histoire mais je n'aime pas les fins bâclées...
Enfin je rajouterai que l'histoire "un bébé pour Rosemary"est quand même un peu mieux ficelée.

Un bon petit roman de SF un peu daté maintenant et qui aurai mérité une fin plus développée

Une idée intéressante mais inaboutie.

J'aime beaucoup voir des auteurs s'attaquer au machisme et briser les codes du cliché de la femme au foyer destinée à s'occuper de la maison, des enfants, et de son tendre époux. Ici, Joanna et sa famille débarque à Stepford, une petite ville calme, propre et bien rangée, peut-être même un peu trop, comme notre héroïne ne tarde pas à le remarquer. Car à Stepford, il semblerait que chaque épouse se soit transformée en parfaite ménagère, ce qui met vite la puce à l'oreille de Joanna : la jolie ville cache un secret, et il semblerait même que les maris aient quelque chose à voir là-dedans...

Ira Levin fait partie de ses auteurs caméléon qui sont capables d'écrire des histoires de tous les genres. de l'anticipation au fantastique, le voici ici dans une SF très diffuse, à peine présente même, qui sert juste de possible explication à son histoire. le reste tient plus du thriller, avec un suspense qui monte graduellement jusqu'au dénouement du livre. On est curieux de découvrir la drôle de machination qui se cache derrière tout ça, ce fameux complot qui m'a beaucoup fait penser à Rosemary's Baby, à croire qu'Ira Levin aime mettre des femmes au coeur de ses idées tordues.

Du reste, si j'ai apprécié ma lecture, je regrette les quelques facilités prises par l'histoire, notamment la déconcertante facilité de Joannah à déduire et accepter des hypothèses un brin tirées par les cheveux, ainsi que la fin qui, bouclant la boucle, est assez ironique, mais arrive tout de même très rapidement. On aurait peut-être aimé un peu plus d'explications.

Le roman reste agréable à lire, et si ceux qui ne connaissent pas Ira Levin seront peut-être déçus par cette première approche, ceux qui aiment l'auteur passeront certainement un bon moment.
Lien : http://desmotsenvrac.blogspo..

Mais que se passe-t-il à Stepford? Joanna qui vient d'emménager, se rend vite compte que les femmes du voisinnage ne sont obsédées que par leur ménage, leurs enfants et ... ben c'est à peu près tout. Les hommes se rendent plusieurs fois par semaine au Club des hommes où les femmes n'ont pas leur droit d'entrée mais en paraissent satisfaites. Mais le plus étonnant est la transformation des amies de Joanna, Charmaine et Bobbie qui en quelques mois perdent leur personnalité et deviennent de parfaites femmes au foyer modèles. Joanna cherche des réponses tout en sachant que son temps est compté...

Qu'est-ce que ce livre a pu me frustrer! On ne sait rien! Qu'est-ce qui provoque ces changements de comportement tant du côté des femmes que des hommes? Que se passe-t-il au fameux Club des hommes?
On sent l'angoisse de Joanna monter petit à petit. Ses recherches lui permettent de se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Son mari la persuade de voir un psy lorsqu'elle exige de déménager. On sent que le piège se referme tout doucement sur elle.

Ce que je reproche à ce livre, c'est déjà d'être trop court (environ 150 pages) et surtout de ne pas nous donner de réponses. On ne peut qu'imaginer les machinations de ces hommes désirant une femme apprêtée, sans aucun sens critique, uniquement préoccupée par son ménage et ses enfants et prête à tout pour les satisfaire (le rêve de chaque homme, non? Je plaisante... quoique!).

Ce livre me rappel Rosemary baby du même auteur non pas par son thème. Mais , par le déroulement de l'intrigue une femme la encore au centre de l'intrigue contre une organisation. Assez bonne lecture