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Citations sur Le Voleur d'ombres (310)

- Quand tu étais petit, ce qui faisait de toi un enfant différent, c'était ton pouvoir à ressentir le malheur, pas seulement celui qui t'affectait, mais aussi celui qui touchait les autres. Tu es juste devenu adulte.
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- Je suis médecin, enfin... presque. Je n'ai même pas su détecter que ma propre mère était malade. Je croyais voir des choses invisibles aux yeux des autres, j'étais encore plus aveugle qu'eux.
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Alors mon ombre s'est étirée sur le plancher et j'ai cru voir à ses côtés celle de ma mère, elle me souriait et pleurait à la fois. La lune a continué sa ronde et l'ombre de maman s'en est allée.
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Un dernier baiser à sa mère est comme un rideau qui tombe pour toujours sur la scène de votre enfance. Je suis resté toute la nuit à la veiller, elle en avait tant passées à veiller sur moi.
À l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
J'ai écouté le sermon du prêtre qui officiait devant la tombe de ma mère. On ne perd jamais ses parents, même après leur mort ils vivent encore en vous. Ceux qui vous ont conçu, qui vous ont donné tout cet amour afin que vous leur surviviez, ne peuvent pas disparaître.
Le prêtre avait raison, mais l'idée de savoir qu'il n'est plus d'endroit dans le monde où ils respirent, que vous n'entendrez plus leur voix, que les volets de votre maison d'enfance seront clos à jamais, vous plonge dans une solitude que même Dieu n'avait pu concevoir.
Je n'ai jamais cessé de penser à ma mère. Elle est présente à chacun des moments de ma vie. Il m'arrive de voir un film en pensant qu'elle l'aurait apprécié, d'écouter une chanson dont elle fredonnait les paroles, et certains jours merveilleux de sentir dans l'air, au passage d'une femme, un parfum d'ambre qui me rappelle à elle ; il m'arrive même parfois de lui parler à voix basse. Le prêtre avait raison, qu'on croie en Dieu ou pas, une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur de l'enfant qu'elle a aimé. J'espère un jour gagner ma parcelle d'éternité dans le cœur d'un enfant qu'à mon tour j'aurai élevé.
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"Ma mère est morte aujourd'hui", cette phrase, cent fois je me la suis répétée, cent fois sans jamais pouvoir y croire. L'absence née au jour de son départ ne m'a jamais quitté.
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- [...] Quant au temps, pour ce qui m'en reste, je me demande bien pourquoi on fait tout pour nous emmerder. Interdit de boire, interdit de fumer, interdit de manger trop gras ou trop sucré, à force de vouloir nous faire vivre plus longtemps, c'est le goût de vivre qu'ils vont nous enlever, tous ces savants qui pensent à notre place. Qu'est-ce qu'on était libre quand j'avais votre âge, libre de se tuer plus vite certes, mais de vivre aussi.
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Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
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Depuis un mois, Sophie se laissait séduire par un interne en pédiatrie, décidant pour nous deux de mettre fin au règne de nos incertitudes. Peut-être plus encore des miennes. Savoir qu'un autre homme risquait de s'emparer de ce que je ne me décidais pas à posséder me rendit furieux.
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Vos parents vieillissent jusqu'à un certain âge, où leur image se fige en votre mémoire. Il suffit de fermer les yeux et de penser à eux pour les voir à jamais tels qu'ils étaient, comme si l'amour qu'on leur porte avait le pouvoir d'arrêter le temps.
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- Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal, les moqueries que je devine dans mon dos ou les regards condescendants qui s'affichent devant moi. Qui s'attachera un jour à une fille qui ne peut pas parler, à une fille qui pousse des cris quand elle rit ? Qui me rassurera quand j'aurai peur ? Et j'ai déjà tellement peur que je n'entends plus rien, même dans ma tête. J'ai peur de grandir, je suis seule, et mes jours ressemblent à des nuits sans fin que je traverse comme une automate.
Aucune fille au monde n'oserait dire des choses pareilles à un garçon qu'elle connaît à peine. Cette phrase, Cléa ne l'a pas prononcée, c'est son ombre qui me l'a soufflée sur la plage et j'ai enfin compris pourquoi je l'avais entendue appeler au secours.
- Si tu savais, Cléa, que pour moi tu es la plus jolie fille du monde, celle dont les cris rauques effacent les ciels de grisaille, celle dont la voix sonne comme un violoncelle. Si tu savais qu'aucune fille au monde ne sait faire virevolter les cerfs-volants comme toi.
Cette phrase, je l'ai murmurée dans ton dos pour que tu ne l'entendes pas. Face à toi c'est moi qui étais devenu muet.
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