Citations sur Le Voleur d'ombres (310)
Je me suis rendu compte que les lieux aussi avaient des ombres. Les souvenirs rôdent et vous rendent nostalgique dès que vous vous en approchez trop près.
Ce serait peut-être mieux que la femme de ta vie soit celle qui te rend heureux, non? (...) Alors peut-être que ce n'est pas elle, la femme de ta vie?
L'amour, c'est peut-être comme une ombre, quelqu'un le piétine et part avec. Peut-être que trop de lumière, c'est dangereux pour l'amour, ou alors c'est le contraire, sans lumière, l'ombre d'un amour s'efface et finit par s'en aller.
"Tu verras, tout va bien se passer...."
Rentrée des classes . Adossé à un platane, je regardais les groupes se former.Je n'appartenais à aucun
d'eux.Je n'avais droit à aucun sourire, aucune accolade, pas le moindre signe témoignant de la joie de se retrouver à la fin des vacances et personne à qui raconter les miennes.Ceux qui ont changé d'école ont dû connaître ces matinées de septembre où , gorge nouée, on ne sait que répondre à ses parents quand ils vous assurent que tout va bien se passer.Comme s' ils se souvenaient de quelque chose!Les parents ont tout oublié, ce n'est pas de leur faute, ils ont juste vieilli.
- Je croyais voir des choses invisibles aux yeux des autres, j'étais encore plus aveugle qu'eux.
Je ne voyais pas ce que Dieu venait faire là-dedans, à moins qu'il ait eu besoin d'utiliser un briquet géant et qu'il ait un peu merdouillé au moment de s'en servir. En même temps, avec tout ce qu'on dit sur les cigarettes, je voyais mal Dieu en train de s'en griller une, mais bon, on ne sait jamais, peut-être que ses poumons à lui ne craignent rien, vu qu'il est déjà au ciel. N'empêche, la colonne de fumée montait quand même jusqu'à lui, mais c'était sûrement qu'une coïncidence.
Cléa dessine des mots dans l'air, de la poésie atmosphérique. Elisabeth ne lui arrive pas à la cheville. Mon père disait qu'il ne faut jamais comparer les gens, chaque personne est différente, l'important est de trouver la différence qui vous convient le mieux. Cléa était ma différence.
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime, se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
L'amour, c'est peut être comme une ombre, quelqu'un le piétine et part avec.
.... une mère ne meurt jamais tout à fait, son immortalité est là, dans le cœur de l'enfant qu'elle a aimé. J'espère un jour gagner ma parcelle d'éternité dans le cœur d'un enfant qu'à mon tour j'aurais élevé.