Les enfants de la liberté

Ce livre est très différent des précédents romans de Marc Levy. Celui ci est plus grave, et pour cause, dans ce roman il ne nous raconte pas seulement l'histoire d'une bande d'adolescents, qui se battent pour un monde libre. Mais l'histoire de son père et de son oncle, juifs, non pratiquants, membres de la 35ème brigade, à Toulouse.
La majorité des membres de la 35ème brigade sont étrangers, et n'ont pas encore vingt ans. Ces jeunes à qui il est interdit d'aimer, se battent pour un pays qui est devenu le leur. Ils se battent la peur au ventre, pour la liberté, même si cela doit être au dépend de la leur ou même de leur vie.

On ne peut être que sensible a ce témoignage, aux destins de ces jeunes qui des rêves pleins la tête, s'engagent, se battent, et malgré toutes les horreurs gardent l'espoir.
Le fait que Marc Levy nous dise à l'avance qu'un des membres sera arrêté ou encore déporté nous rappelle le danger qu'ils courent à chaque instant, mais nous rappelle également que cela a existé.
Les différents passages de ce roman sont racontés avec beaucoup de pudeur et de retenu.

Avec “les Enfants de la liberté”, Marc Lévy signe en 2007 son septième roman.

Il s'agit de l'histoire de son père et de son oncle, résistants en 1944 dans la région toulousaine. Un récit vrai, authentique, qui donne la chair de poule tant les descriptions sont pointues et mettent à jour les sentiments humains.

Pour ce travail particulier, Marc Lévy a adopté un style littéraire radicalement différent de ce dont il a l'habitude. Un texte écris à la première personne, souvent au présent… qui place le lecteur juste derrière Jeannot, le protagoniste de l'histoire.

L'auteur, comme il l'a dit dans une interview, n'a pas souhaité avec ce roman refaire un énième livre sur la résistance. Au contraire, il a voulu aborder ce sujet avec le regard de son père : un gosse de 18 ans qui garde l'espoir de jours meilleurs.

Inutile, donc, de rajouter que j'ai particulièrement aimé ce livre, pour trois raison :
1. le style est percutant, efficace… et poignant,
2. le point de vue original de l'auteur sur le sujet de la résistance,
3. c'est un sujet qui me touche puisque j'ai aussi, de mon côté, travaillé sur cette période.

Cet ouvrage, bien que la méthode de travail en soit différente (Marc Lévy a dû reconstruire le fil de l'histoire à force de documentation tandis que de mon côté j'ai eu la chance d'échanger directement avec mon grand-père), me rappelle - en toute modestie - celui que j'ai effectué (1944 Carnet de Vie) à l'égard du parcours de mon grand-père durant la même période, mais du côté de Toulon.
Un récit lui aussi écrit à la première personne et au présent… pour rapprocher au plus près le lecteur de cette sensation oppressante qu'a été l'occupation et la libération.
Lien : http://jeanmarc06.wixsite.co..

Un roman historiquement sans fausse note (out est absolument vrai, rien à dire sur le plan historique, un vrai travail a été fait). Je ne suis pas LA fan de M. Levy, mais étant Toulousaine, j'ai voulu voir ce que disait ce roman sur un sujet que je connais, à savoir les membres FTP-MOI de la 35ème Brigade Marcel Langer. Belle histoire, vraie au demeurant ce qui en fait toute la force. Mais que c'est long. Je n'ai pas de moyen de comparer, mais je ne deviendrai pas une lectrice de M. Levy.

Sans aucun doute le meilleur livre de Marc Levy. Ici, pas d'histoire d'amour évidente-mais-compliquée, pas d'actions à San Francisco. Rien qu'une version tout en pudeur et en engagement de la Résistance française.
Ce roman est un hommage à l'histoire familiale, au courage, à la tolérance, aux petits riens additionnés qui forment un grand tout.

Une très belle histoire sur la Seconde guerre mondiale, qui se lit facilement et, pour ma part, avec beaucoup d'émotion.

Avec ce livre, on est loin des histoires fleur bleue et d'amourette des six premiers de Marc Levy. C'est une histoire forte, tirée d'un fait vécu. La guerre, l'Holocauste, la fuite, ce ne sont pas des prétextes pour l'histoire, ce sont l'histoire. Marc Levy sort enfin de sa recette de succès toute faite pour offrir quelque chose de plus profond. On vit avec les personnages, on ressent ce qu'ils ressentent, on a peur pour eux, on a mal avec eux… le meilleur de Levy jusqu'à maintenant, même si le bond entre la légèreté des premiers livres et la dureté de celui-ci a été difficile à franchir.
Lien : http://www.libellul.com/?p=363

J'ai eu un peu de mal à le lire car je l'ai trouvé plat. J'ai failli l'abandonner à la moitié puis je l'ai repris. Pas d'intrigues palpitantes, rien que du déjà vu. Encore et toujours la guerre mais vu du côté de la résistance française à Toulouse. Un groupe de très jeunes gens engagés dans une lutte dont peu ressortiront intacts. Beaucoup de cruauté de part et d'autre et j'ai ressenti beaucoup de pessimisme face à la nature humaine. C'est toujours pareil. Certains se battent pour leur survie, d'autres pour conserver leur privilège. Personne n'en ressort gagnant. Un livre qui m'a mis le moral à plat. Et pourtant, cela a fini par la victoire et notre liberté mais à quel coût ! Et dire qu'on se dit plus jamais cela et finalement, cela recommence, sous d'autres cieux et avec d'autres enjeux. La guerre, toujours la guerre.

C'est l'histoire de jeunes adultes (à peu près 17-18 ans) de différentes nationalités, Juifs, hongrois, italiens polonais...réfugiés en France en 1943 qui se sont battus pour elle. Un témoignage très très émouvant très poignant et très dur. Un très beau livre totalement différent des autres romans de Marc Levy.

Un jeune juif et son frère se retrouvent dans un réseau de résistants durant la seconde guerre mondiale
Un gros bourg de la région toulousaine, une poignée de notables acquis aux Allemands. Il n'en faut pas plus pour faire éclore un groupe de résistants.
Pas beaucoup de Français dans le lot, ça leur coûtera d'ailleurs bien cher.
Viens le moment de la dénonciation, de la prison, de l'errance à travers la France, mais quelle errance. Jeannot et son frère atteindront-ils leur destination ? mais surtout reviendront-ils ?
un livre qui met en avant l'importance de la résistance et la discrétion de ses membres.

Je ne suis pas une lectrice habituelle de Marc Levy, j'ai donc pris à ma bibliothèque ,un peu hésitante cet Audio-livre et il est vrai qu'au début je n'ai pas vraiment accroché: le fait d'annoncer déjà le devenir des personnages m'a agacé mais lorsque l'histoire a vraiment débuté je me suis laissée emporter dans une vague d'émotion et d' intérêt historique.
En effet, il ne s'agit pas d'une fiction mais de l'histoire du père de Marc Levy, Raymond Levy et de son jeune frère Claude lorsqu'ils ont intégré le réseau de résistance de Toulouse la 35ème brigade FTP -MOI (Francs Tireurs Partisans -Main d'Oeuvre Immigrée ) dirigée par Marcel Langer, réseau constitué de jeunes hommes d'origine étrangère essentiellement espagnole .
La première partie relate les débuts des deux frères dans la résistance puis leurs faits d'armes, période dangereuse mais excitante pour ces gamins, à la limite du jeu parfois même si leurs camarades tombent souvent aux mains de la milice, période aussi des premiers émois amoureux .
Les deux parties suivantes sont plus éprouvantes, emprisonnement de la quasi totalité de la brigade où les prisonniers s'attendent chaque jour à faire partie du peloton d'exécution après un faux semblant de procès puis leur départ en train vers Dachau au moment du débarquement des troupes alliées, train fantôme qui parcoure la presque totalité de la France , épisode que je ne connaissais pas.

Donc, lecture (ou plutôt écoute ) bouleversante !

Un très beau livre émouvant, relatant l'histoire de deux frères juifs résistants durant la seconde guerre mondiale. J'ai énormément apprécié ce livre qui nous montre que la résistance, ce n'était pas seulement les français courageux, fiers d'être français, c'était aussi des Espagnols , des Polonais, des italiens qui avaient fui leurs pays et qui souhaitaient voir en la France la paix.
C'est dans ce contexte que ces personnes se sont battus pour un pays qui ne voulait pas d'eux mais qui était le leurs.