Les aventures de Max & Maestro, tome 2 : Le secret de Lamia

Je découvre par hasard cette série qui unit à la fois un sympathique roman à destination des 8-12 et une approche plutôt pédagogique des principales notions musicales et des compositeurs.
Les personnages sont une bande de copains ( Max, le héros, Bakary, Léon, Lamia), leurs ennemis de la cité voisine, et le Maestro, prof de piano et de musique de Max.
Dans chaque histoire sont mêlées à la fois une problématique de la vie courante et des morceaux associés.
Dans le premier que j'ai lu, « Que l'intensité soit avec toi ! », Léon se fait racketter et Max doit trouver une solution pour le sortir de là ; en même temps, ils doivent présenter une adaptation de la légende d'Arthur devant la classe et ont super peur de se planter…
Avec Liszt et Chopin, on apprend d'abord à faire la différence entre entendre et écouter (c'est comme ça que Max écoutera les problèmes de Léon), puis entre la force et l'intensité. (rhapsodie hongroise n°2, nocturne opus 48)
Les morceaux dont parle le roman sont offerts à la fin dans un cd 😉
Ensuite j'ai lu « Petit secret et grande valse », (renommé si j'en crois la couverture qui m'apparait sur babelio "le secret de Lamia" ) et là Max désire organiser une fête surprise pour les 40 ans de son père ; en même temps, il trahit sa meilleure copine et cherche un moyen pour se faire pardonner sa terrible erreur…
Cette fois-ci, c'est Haydn et Chopin qui lui viendront en aide avec « la surprise » et la « valse en ré bémol majeur, opus 64, n°1 » et lui feront apprendre ce qu'est le contraste. Pas de cd cette fois-ci.

Ce que j'aime particulièrement dans cette série : c'est écrit simplement et il y a intrigues qui s'entremêlent + les références à la musique merci Maestro, donc on ne s'ennuie absolument pas. C'est vraiment intéressant d'avoir su créer ces parallèles entre de la musique classique et des problématiques du quotidien. J'aime aussi le fait que « maestro » existe vraiment : il s'agit de Daniel Barenboim, pianiste, chef d'orchestre né en 1942.
Ce que je n'ai pas aimé : rien, à part le mot « bonds » qui est écrit deux fois d'affilée « bons » et qui m'a fait dresser les poils mdr. Ah si ! le fait de ne pas savoir qui et comment, pour l'écriture du livre 😉