N'étant pas vraiment fan de roman policier, ma critique ne sera certainement pas écrite du meilleur point de vue.
Je pensais trouver un policier qui se dénoterait de tous ceux que j'avais pu lire jusqu'à présent... Et j'ai été plutôt déçue. le personnage de Konig, homme coléreux et malpoli m'a quelque peu lassé. J'avais la nette impression que l'auteur avait du mal à créer des personnages différents. Tous explosent de colère pour un oui ou pour un non et ne peuvent s'empêcher de lâcher un "nom de Dieu" ou encore un "Bon Dieu".
Le fait que deux histoires soient conter sans aucun lien entre l'une et l'autre est aussi dommage. Il en ressort à la fin de ce livre une impression d'écriture bâclée. Ce n'est qu'aux trente dernière pages où nous touchons enfin le fin mot de l'histoire et autant dire que je reste sur ma faim.
Seul point positif, je trouve les descriptions de l'auteur bien tournées, j'avais littéralement l'impression d'être présente à New-York.
Enfin, je pense qu'on pourra excuser cette mauvaise description par le fait que le livre date des années 70, avec tous les livres qui sortent à notre époque, il est difficile d'en vouloir à l'auteur qui je suis certaine était précurseur de nos bons romans policiers contemporains.
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Un policier sans téléphone portable, internet ou analyse ADN, est-ce possible ?
Oui ! Et c'est même très intéressant, d'autant que ce roman date des années 70 (ceci explique cela)
Je l'avais déjà lu à sa sortie et le souvenir, quoique très positif, était on ne peut plus vague...
Une atmosphère anxiogène, une ville où tout peut arriver, surtout le pire (c'était avant les années Giuliani), une violence croissante et de plus en plus gratuite, ceci pour le décor.
Un "héros", Paul Konig, médecin-chef du service médico-légal de la ville de New York, entièrement dévoué à son métier, à la psychologie complexe et travaillée, aussi attachant qu'exaspérant, la disparition de sa fille, la corruption, la lutte pour le pouvoir, de dangereux guérilleros d'opérette, des meurtres tous plus horribles les uns que les autres, voilà pour la trame et les intrigues.
Les années 70, une époque où l'écrivain pouvait être ce que l'on appellerait aujourd'hui "politiquement incorrect" sans être mis au pilori et cela fait un bien fou (lire les pages 323 et 324 de l'édition de poche, entre autres).
Un formidable roman au pessimisme total.
Quel dommage que Paul Konig n'apparaisse dans aucun autre roman de l'auteur, qu'est-il donc devenu cet homme torturé ?
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