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sur 912 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le narrateur, une dizaine d'années, est en vacances avec sa grand-mère et sa tante, un peu folle. dans une station balnéaire normande. Il a un peu honte de sa famille peu ordinaire, s'ennuie et taquine les méduses en bord de plage avec un baton. Il rencontre alors Baptiste, un garçon de son âge, et sa famille qui semble parfaite. La mère surtout s'intéresse à lui et le charme.

Cet enfant, très mature pour son âge, a perdu sa mère et se pose beaucoup de questions, s'inquiète beaucoup, notamment de se retrouver seul, de ne pas mériter l'amitié de Baptiste, d'être chassé par sa grand-mère.

L'auteur évoque avec finesse les émotions éprouvées par ce jeune enfant sensible, renfermé, anxieux, fin observateur, qui voudrait être aimé et au coeur d'une famille normale, comme celle de son ami.
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Ce premier roman, qui a obtenu le prix du livre inter 2021, met en scène un jeune garçon de dix ans, le narrateur, pendant un été en Normandie qu'il passe avec sa grand-mère et sa tante qu'il compare à un monstre. Cet été un peu morne est illuminé par sa rencontre avec un garçon de son âge, Baptiste, qui lui offre son amitié en lui proposant de découper des méduses avec un bâton. C'est la première fois qu'il se fait un ami. Il est fasciné par lui mais aussi par sa famille parfaite si éloignée de ce qu'il connaît. Il s'est toujours senti à l'écart, différent. C'est extraordinaire pour lui d'être accepté quelque part. Mais les choses ne sont pas si simples. Les monstres du narrateur le hantent toujours tout comme sa différence. L'auteur réussit parfaitement à se mettre dans la peau de cet enfant de dix ans. On retrouve l'importance de tout petits riens propre à l'enfance. C'est ce que j'ai apprécié dans ce texte. On s'attache à ce petit garçon différent à la vie difficile et on a envie de l'aider comme la mère de Baptiste. le livres n'est pas long (173 pages) mais j'ai tout de même ressenti une certaine lassitude sur la fin.
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Un enfant narre ses vacances à ,a mer avec sa grand- mère horrible ,mais qu'
adore, et une vieille tante laide et un peu zinzin; vacances semées de monotonie pour cet enfant isolé ,à la vie chiche .Il rencontre un autre gars sur cette plage qui représente tout ce qu'il n'a pas : parents ,fratrie , voiture...et ses vacances deviennent enchantement, comme ce petit livre chaud , joli et délicat sans mièvrerie mais parfois un peu creux .Le sans faute n'est pas loin.
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C'est un récit à la première personne d'un jeune garçon d'une dizaine d'années. Tout en délicatesse lorqu'il parle de sa grand-mère, avec de la violence et de la haine pour sa tante, de l'amour pour Baptiste et sa mère. En filigrane on pressent un drame familial, jamais dit, Ce silence empêche ce jeune garçon de vivre pleinement son enfance.
Un beau premier roman, simple et juste.
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Les critères sont variés qui participent au choix de mes lectures : un auteur apprécié, un titre accrocheur, une couverture séduisante… S'agissant de "Un jour ce sera vide" de Hugo Lindenberg, aucun de ces trois-là n'en fut à l'origine. L'auteur m'était inconnu, normal, c'est un premier roman. le titre et la couverture ne m'attiraient pas.

Pour une fois ce fut l'attribution du Prix Livre Inter, de quelques formules dithyrambiques et autres "coups de coeur" de lectrices ou lecteurs qui me poussèrent à acheter cet ouvrage. Sans être peut-être aussi emportée que certain(e)s, j'ai aimé ce roman tout en délicatesse et sensibilité. J'ai apprécié la qualité de l'écriture qui relate à merveille une histoire à hauteur d'enfant. Celle du narrateur qui passe ses vacances en Normandie seul avec sa grand-mère et "…observe le ballet des familles sur la plage…" Il rencontre Baptiste, sa famille et rêve… il faut bien dire que l'herbe semble souvent plus verte ailleurs. Et là, en effet, les différences de mode de vie sont grandes.

J'ai bien aimé ai-je dit : l'écriture poignante, émouvante, remuante, et imagée "Quand je me promène le long de la plage avec ma grand-mère, on ne s'approche jamais des gros rochers qui paissent au pied des falaises." de la même manière, j'ai apprécié le regard de l'enfant porté sur le monde, un monde dans lequel sa famille a souffert, dans lequel lui continue de souffrir et de chercher sa place. J'ai parfois été heurtée par ses propos à l'égard de certains adultes et notamment sa tante "Elle se retourne,… ce qui a pour effet…d'en déployer toute la laideur, les poils noirs sur sa lèvre supérieure et son menton, le teint gris, son gros nez en patate…" Pourtant, je sais combien un enfant peut être violent, sans fard ni artifice. A l'inverse, j'ai goûté l'approche feutrée de l'auteur pour raconter les années passées, évoquer sans s'appesantir, laisser deviner sans tout dévoiler.

Véritable patchwork d'ombres et de lumières, ce roman recèle des trésors de réflexions sur la famille, ses forces et ses faiblesses et même ses traumatismes anciens dont la nouvelle génération continue de porter le poids.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Un étrange roman à la fois séduisant et perturbant.
Le jeune narrateur du haut de ses 10 ans traîne avec lui plus d'un secrets. Au bord de la mer la Manche, assis aux côtés de sa grand-mère, il regarde les familles heureuses et notamment les mères aimantes. Il rêve. C'est une saison à méduses et celles-ci viennent s'échouer le long des plages. C'est en observant un de ces cadavres translucides qu'il rencontre Baptiste qui devient rapidement son camarade et pour lequel il développe une fascination.
Coincé entre sa grand-mère âgée et décatie, sa tante monstrueuse et folle, ses fantômes, le narrateur fantasme sur la famille de Baptiste et sur ce qu'il n'a pas lui. Roman d'enfance autant que de cruauté, le texte parle d'émancipations, de transmissions non-verbales, du poids de l'héritage familial.
Un premier roman étonnant.
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Ce livre est d'une incroyable simplicité et presque candeur. le narrateur est un enfant de 10 ans un peu rêveur, balloté entre sa grand mère et une tante désagréable et mal dans sa peau. Il rencontre sur la plage un petit garçon de son âge, lumineux, qui ne semble pas se poser de questions et dont ses rapports aux adultes semblent harmonieux. Contraste entre l'enfant à l'intériorité tourmentée, et son copain au comportement beaucoup plus serein. Ce texte est plein de grâce et de sensibilité. A lire absolument.
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Je me suis retrouvé dans les pensée du protagoniste Alphonse enfant. Ça m'a soulagé de retrouver un jumeau de mes travers enfantins, mes stress, mes angoisses, mes désirs de mort…
Vous allez croire que j'étais tordu? Pas du tout. Ce sont vécus d'enfance qui paraissent extraordinaires mais qui sont coutumes pour plusieurs en fait.

Malgré la découverte d'un ami de plage, Baptiste, la solitude d'Alphonse demeure. Cette solitude et sentiment de différence se ressentent dès notre plus tendre enfance et on l'emmènera jusqu'à dedans notre tombe, il m'a tout l'air.

Ne vous inquiétez pas: aujourd'hui, adulte, je ne fais plus souffrir aucune faune ni flore et ces pulsions de mort sont devenues pensées de vie :)

Court roman d'une très grande beauté et sensibilité.
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Tout commence sur une plage de Normandie, avec un soleil éblouissant, la transparence fascinante d'une méduse, et l'apparition soudaine de Baptiste. le narrateur a dix ans tout juste. Solitaire et silencieux, en vacances avec sa grand-mère – bienveillante mais âgée – et sa tante – monstrueuse et insaisissable -, orphelin de mère, il s'occupe comme il peut. À la main un bâton, au bout de celui-ci cet animal aquatique gélatineux. Qui décidera de son sort? Lui? Baptiste, son futur meilleur ami? En commun accord? Ce jour-là scellera une rencontre lumineuse et avec elle une ouverture une issue, à l'incompréhension aux non-dits. Ce roman nous transporte, avec sensibilité poésie et mélancolie, au creux de l'enfance et ses incertitudes. D'où émergent des sensations et des sentiments de honte de jalousie de tristesse et de colère mêlées qui coulent et se répandent. Perte de la mère, différences sociales, poids d'un passé violent, silence étouffant, manque d'insouciance. Au côté de Baptiste, le jeune garçon explore expérimente une « famille normale », une mère douce et aimable, une maison belle et confortable. Un cocon rassurant. Il confronte et mesure sa différence. le déséquilibre. Et s'éveille à travers leurs jeux et ses observations à plus de clarté sur le passé et plus d'envie à avancer dans la vie, à quitter sa jeunesse dépourvue de légèreté, à faire avec les traumatismes de son histoire familiale où l'Histoire avec un grand H s'est violemment immiscée. Un roman à l'écriture délicate et inventive, qui émeut et parvient à faire jaillir de la noirceur une lumière bienfaisante.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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J'ai un drôle de truc coincé tout au fond de la gorge, lecteur, depuis ce livre. La sensation diffuse d'avoir les boules sans vraiment savoir dire pourquoi.

Peut-être la question de la souffrance enfantine qui m'a été donnée en pâture, peut-être que c'est l'automne et que la fine pluie qui tombe aujourd'hui est propre à faire naître une mélancolie ambiante, toujours est-il que je m'empêtre là-dedans, lecteur…

Ce livre ne raconte rien. Rien qu'un été à la mer passé par deux copains de 10 ans. C'est tout. Des tranches de vie. Et pourtant, la force de ses non-dits sont autant de sables mouvants dans lesquels mon esprit s'embourbe, se perd en conjectures toutes moins satisfaisantes les unes que les autres.

Je veux que Hugo Lindenberg reprenne la plume. J'exige qu'il éclaircisse ces zones d'ombres dans lesquelles je m'englue inlassablement, tel un ressac qui vient chamarrer sans cesse le peu de clairvoyance qui me reste. On n'est pas sérieux quand on n'a que 10 ans. le silence, le vide et l'absence ne font qu'intensifier le mal-être et Hugo Linderberg sait parfaitement mettre en valeur ces sentiments confus qui se partagent un être en construction.

Je reste sans voix, perturbée, interpellée et je perplexe.
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