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3,47

sur 913 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sur l'histoire, on peut difficilement dire plus que ce que l'éditeur écrit dans son résumé. Ce qui laisse un sentiment de manque car forcément, j'attendais plus : des révélations, des explications…
Ce roman bénéficie d'une belle écriture, très sensible. Heureusement, les courts chapitres compensent le manque de dialogue et donc d'aération. Les sentiments de l'enfant orphelin malheureux et jaloux sont bien rendus, en opposition à son ami qui vit dans une famille épanouie et heureuse. Mais tout n'est sûrement pas aussi évident car l'enfant aménage la réalité et divague par moments dans la fabulation. On sent le poids d'un passé douloureux, rempli de non-dits.
Pour ma part, une lecture un peu laborieuse.
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C'est l'été, en Normandie, le narrateur a dix ans lorsqu'il rencontre Baptiste, au bord de l'océan, qui contemple une méduse. Très vite, ils deviennent amis. le temps d'un été, les deux amis vivront mille et une aventures. Grâce à Baptiste, le jeune garçon découvrira les joies de la famille soudée, aimante, solaire et joyeuse.

À dix ans, on comprend les choses différemment. On les comprend de sa hauteur. Tout paraît plus grand, tout est déformé, intensifié, exacerbé. Alors que pour le jeune garçon, Baptiste a une vie de rêve, lui ne connaît que son quotidien morne auprès de sa grand-mère, juive polonaise, dont il a immensément honte - au moins autant qu'il l'aime - et de sa tante, lorsque celle-ci vient leur rendre visite. Pour lui, cette dernière est aussi laide qu'elle n'est folle. Alors que Baptiste, lui, il n'est entouré que de joie et de beauté.

Ce roman, c'est l'univers d'un enfant de dix ans. le monde tel qu'il le voit. Un monde parfois morne et triste, mais un monde dans lequel tout est possible. Un monde dans lequel les secrets et non-dits familiaux se voient mais ne se comprennent pas, dans lequel les plus petits détails prennent une place prépondérante, occupent toute l'espace et la joie.

Véritable roman d'apprentissage, Hugo Lindenberg nous livre un récit tout en onirisme, dans lequel la réalité se mêle magnifiquement à la tragédie et à la nostalgie. Un premier roman à la plume maîtrisée et électrisante, comme ces méduses échouées sur la plage.
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Cet été, comme tous les autres étés, le narrateur d'Un jour ce sera vide passe ses journées à la plage avec sa grand-mère. Anxieux, réticent à se baigner, il préfère observer le petit monde des adultes, notamment sa tante, sombre et solitaire. Mais cet été, il va faire la rencontre de Baptiste et de sa famille, en tous points opposée à la sienne : simple et rayonnante de bonheur. Entre eux va naître une amitié intense, brûlante, exclusive.

Résonnant d'échos de Romain Gary ou de Patrick Modiano, l'écriture d'Un jour ce sera vide est imprégnée de la timide lucidité de ce jeune héros, terriblement conscient de la détresse existentielle de ceux qui l'entourent sans comprendre son origine profonde. Au fil du récit teinté de la mélancolie des étés trop vite passés, Hugo Lindenberg compose un touchant portrait de ce narrateur, éclairé par la grâce solaire de Baptiste comme sur une photo de vacances à contre-jour et pourtant chargée de souvenirs.
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J'adore la couverture de ce livre - je n'arrête pas de l'admirer (couverture grand format)
Un roman sur la nostalgie, sur l'enfance mais également sur les classes sociales
Tout se passe le temps d'un été, un été de rencontre et de confidences
Une écriture très belle

Lecture #6 de 2024
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un premier roman maîtrisé et addictif: où nous emmène l'auteur? où nous emmène cet enfant sur son parcours de vie. Où s'arrête le réel, ou démarre l'imaginaire? Les deux se mélangent dans un environnement fragile d'une grand mère aimante, d'une tante qui s'égare, d'une mère absente..... milieu familial qui se croise avec celui de son nouvel ami.
Si j'osais l'image, la face obscure d' "en attendant Bojangles"
Ceux qui ont lu les deux comprendront peut-être ce que je veux dire.
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Hugo nous emmène avec lui, en Normandie auprès de sa grand mère vieillissante et sa tante, pas franchement équilibrée. Il rêve d'une vie avec de l'amour, des parents, une famille unis. Nous en savons très peu sur la narrateur. Il rencontre à la place Baptiste, un garçon de son âge, qu'il envie. Celui ci a tout ce qu'il aurait envie : une famille qui s'aime. Il aime ce sentiment appartenance en étant avec lui. Nous ne savons presque rien du narrateur, ses parents seraient apparemment mort d'un accident mais cela s'arrête là.
Il s'agit d'un beau roman mais qui, selon moi, manque cruellement de rythme. Comme d'autres lecteurs, je pense être passé à coté.
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J'ai lu ce livre au moment de sa sortie l'an dernier, et je l'ai trouvé d'une finesse prononcée, et cela m'a rappelé l'écriture d'Erri de Luca avec son livre "les poissons ne ferment pas les yeux". Hugo Lindenberg raconte aussi l'enfance, ce royaume qui n'est pas forcément toujours rose, dans lequel parfois il y a des non-dits, du mal-être, mais aussi de l'amitié et des souvenirs. Notre protagoniste nous raconte des souvenirs de vacances, d'amitié profonde et nouvelle, avec ses joies et ses méandres. Ce livre est interprétable de mille façons, à vous de voir !
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Un enfant sensible et solitaire, issu d'une famille différente, rencontre l'amitié pour la première fois.
Il raconte la honte et l'exclusion, le silence familial autour de la disparition de sa mère. Ce livre sonne très juste, les ressentis autour de l'enfance sont parfaitement rendus, grâce à une écriture délicate et émouvante. Cela parle forcémént à beaucoup d'entre nous.
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Hugo Lindenberg. 2 livres parus à ce jour. J'ai malheureusement commencé par le second qui m'a un peu désorienté et peu plu au final. le premier, "Un jour sera vide",  m'est tombé dessus et la 4e de couverture m'a happé et bien m'en a pris.
Un été en vacances en Normandie avec sa grand-mère adorée et sa tante détestée, un orphelin - très probablement l'auteur - fait la connaissance d'un enfant de son âge, Baptiste, 10 ans et de sa famille totalement dissemblable aux "restes" de la sienne. On plonge dans l'enfance faite de questionnements, d'alterités, d'imaginaire, de jalousies bref de sentiments toujours forts. A travers cet été on sent aussi ses premiers émois homosexuels auxquels il ne comprend pas encore grand chose. Ce livre est prodigieusement bien écrit et fait ressortir les sensibilités et les silences de chacun.
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Le titre et le résumé de ce livre m'ont intriguée. Cette histoire de vide et de méduses nous mène sur les traces d'un garçon de dix ans - qui ne s'exprime pas comme tel et éprouve des sentiments d'un vieillard qui a vécu toute une vie de souffrances - en vacances chez sa grand-mère, en bord de mer.

On comprend que son histoire familiale est compliquée, sans pour autant entrer dans les détails. On comprend également que celle-ci le dérange. C'est pour cela qu'il cherche à s'évader par procuration en se liant d'amitié avec un autre garçon - sublime, insaisissable.

La plume de l'auteur est sublime et unique, créant une réelle ambiance de vacances et d'enfance mélangée à quelque chose de plus mystérieux, dérangeant.

Toutefois, je reste dubitative à la fin de ma lecture. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir toutes les réponses à mes questions, peut-être trop terre à terre. Cela fait sans doute partie de ce que l'auteur souhaite transmettre, mais il me laisse un arrière goût d'inachevé. Encore un livre à ranger dans ma catégorie des "C'était bien, mais je me sens bête de ne pas avoir tout compris, surtout la fin".

Si vous le lisez également, n'hésitez pas à éclairer ma lanterne !
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