C'est l'été, en Normandie, le narrateur a dix ans lorsqu'il rencontre Baptiste, au bord de l'océan, qui contemple une méduse. Très vite, ils deviennent amis. le temps d'un été, les deux amis vivront mille et une aventures. Grâce à Baptiste, le jeune garçon découvrira les joies de la famille soudée, aimante, solaire et joyeuse.
À dix ans, on comprend les choses différemment. On les comprend de sa hauteur. Tout paraît plus grand, tout est déformé, intensifié, exacerbé. Alors que pour le jeune garçon, Baptiste a une vie de rêve, lui ne connaît que son quotidien morne auprès de sa grand-mère, juive polonaise, dont il a immensément honte - au moins autant qu'il l'aime - et de sa tante, lorsque celle-ci vient leur rendre visite. Pour lui, cette dernière est aussi laide qu'elle n'est folle. Alors que Baptiste, lui, il n'est entouré que de joie et de beauté.
Ce roman, c'est l'univers d'un enfant de dix ans. le monde tel qu'il le voit. Un monde parfois morne et triste, mais un monde dans lequel tout est possible. Un monde dans lequel les secrets et non-dits familiaux se voient mais ne se comprennent pas, dans lequel les plus petits détails prennent une place prépondérante, occupent toute l'espace et la joie.
Véritable roman d'apprentissage,
Hugo Lindenberg nous livre un récit tout en onirisme, dans lequel la réalité se mêle magnifiquement à la tragédie et à la nostalgie. Un premier roman à la plume maîtrisée et électrisante, comme ces méduses échouées sur la plage.