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***

Florence est une femme active : elle est répétitrice de chant, elle vit avec son fils de 10 ans et son conjoint, professeur de littérature, vit la moitié de l'année à New York. Elle partage alors son temps entre les mois où elle est libre de mener sa vie et ceux où elle reprend une vie de couple. Mais rien n'est simple et William la presse de tout quitter pour le suivre aux États-Unis. Quand arrive Moussa, le nouvel ami de son fils, tout bascule... Qui est-elle ? Que veut-elle ? Pourquoi cette voix dans sa tête lui répète sans cesse que c'est une mauvaise mère, une mauvaise épouse et une mauvaise personne ?

Pierre Linhart est scénariste et réalisateur. Et cela se sent !!! Ce premier roman est tout en images, en étapes rythmées qui nous amènent vers le dénouement final. Florence est une femme qui se questionne, qui perd ses repères et qui ne sait plus ce qu'elle cherche. Elle se prend d'affection pour un jeune garçon qu'elle croit sauver d'une vie triste mais c'est elle qu'elle tente de fuir. Sa relation d'épouse ne lui convient plus et elle ne sait comment se sortir de cette angoisse du retour de son mari... Bref, tout un tas de questions et de renoncements qui l'emmènent doucement vers la folie...

Un roman bien écrit sur un monde qui s'écroule et sur la difficulté de le regarder en face...
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Premier roman.
Je recopie : " Un mari qu'elle aime follement, un fils qu'elle adore, une vie vouée à la musique..."
Elle dit et répète ses remerciements pour ce bonheur et pense : "Que je sache garder cet état de plénitude en moi. A jamais."
Déjà, le simple fait d'une telle réflexion laisse présager une fêlure. On se doute, et même on sait, que non, elle ne saura pas.
Sinon, pas de roman. Lequel roman est comme une
démonstration de la glissade.
L'enchaînement est bien construit, l'histoire plaisante à lire, les personnages bien campés. C'est un roman réussi. Je peux dire qu'il l'est bien.
Oui mais, peut-être trop. Il m'a manqué de l'émotion, une vibration .
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Voilà un joli premier roman sur le thème de la famille . Florence est répétitrice à l'opéra , son mari travaille à New York et elle vit donc à Paris avec leur fils de dix ans .
Il est souvent question que Florence aille rejoindre son mari de l'autre côté de l'Atlantique , mais elle hésite régulièrement à franchir le pas , son travail lui plait et elle ne souhaite pas interrompre la scolarité de son fils .
Elle finit par se prendre d'affection pour Moussa , un ami d'école de son fils . Lequel , contrairement à Joachim , est doué pour le piano et progresse très rapidement grâce à son aide précieuse .
Cette rencontre la déstabilise , elle se pose des questions sur son rôle de mère et d'épouse . Manquant de sombrer dans la folie , elle essaie de prendre des tranquillisants pour trouver son équilibre .
C'est une histoire de femme qui se pose des questions sur son rôle de mère , qui ne veut pas se sacrifier sur l'autel de la maternité et du couple , qui refuse d'être l'épouse de , qui s'interroge sur sa capacité à transmettre son talent et ses capacités intellectuelles à son rejeton , et qui en définitive , préfère renoncer à une vie de couple sans histoire pour garder son indépendance .
Bref , une belle histoire et un personnage qui m'a profondément séduit .
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Lu dans le cadre Challenge Multi-défi 2019.
Un roman très intéressant qui touche une corde sensible. Pour moi il a manqué une petite connexion pour rendre le roman agréable et fluide.
Pierre Linhart soulève le sujet sensible sur la relation complexe entre une mère et son fils. Florence vit seule la plupart du temps avec son fils Joachim. Son mari William vit à New York la moitié du temps. Débarque dans leur vie un nouveau copain d'école de son fils, Moussa qui sera l'antithèse de son fils.
Où ai-je ressenti un manque de connexion ? C'est le fait que Pierre Linhart mélange plusieurs problématiques dans son premier roman. Nous avons la détresse de la mère, l'épouse qui abandonne, une femme qui n'arrive pas à se décider, une femme qui perd pied... En fait j'ai la mauvaise sensation à plusieurs reprises que je perdais le fil conducteur de la trame principale.
C'est bien écrit. C'est agréable à lire. L'auteure aborde des sujets tabous qui touchera la lectrice. Mais cependant certains chapitres m'ont laissée perplexe. Je cherchais l'intérêt pour l'histoire. L'auteur s'attaque avec l'histoire de Florence à des vérités blessantes pour une mère : suis je une bonne mère, quelles sont mes limites, mon fils est-il si exceptionnel, pourquoi ne suit-il pas mes pas ou mes conseils.... Je trouve dommage qu'il ne soit pas resté sur cette ligne directive. J'aurais eu une critique plus enjouée.
Pierre Linhart a peut-être voulu créer du suspense, nous faire tourner en rond... Mais le fait d'avoir poussé son héroïne vers une maladie psychiatrique a pour moi bouleversé la donne.
Trop d'informations, trop d'intrigues me dérangent dans un roman surtout si je trouve pas un fil conducteur. Après nous sommes dans un premier roman à fort potentiel pour ses prochaines sorties. Une jolie plume, une histoire intrigante, cela ne s'invente pas. L'auteur a les qualités requises pour moi pour me convaincre dans ses prochains romans. Cela reste une découverte sympa et une expérience à renouveler.
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Chef de chant en pleine réussite, mère comblée d'un charmant - quoique capricieux - petit Joachim de dix ans, épouse amoureuse et aimée d'un écrivain nigérian (Yoruba, d'après son nom) en plein succès également : trop de bonheur tuerait-il le bonheur ? C'est peut-être ce qui arrive à Florence qui, en quelques semaines, voit son petit monde paisible se déliter et l'amener jusqu'au bord de l'abîme.

A quoi peut-on attribuer un tel maelstrom dans sa vie ? Peut-on réellement en faire porter la responsabilité à Moussa, jeune Sénégalais copain de son fils dont elle s'entiche littéralement, devenant une sorte de missionnaire d'une ONG toute personnelle, assoiffée d'humanitaire à Paris (quartiers chics, tout de même), entre deux prestations à Garnier et Bastille ? Car elle découvre l'intérêt, puis le don, puis la passion, puis le génie de Moussa dès qu'il touche un piano. Et se voit en Pygmalion, en sauveuse de petit Noir qui vit la précarité et la misère. Sauf que Moussa ne vit pas spécialement dans la détresse, il est riche d'une famille qui va bien, d'une mère exigeante qui l'aime et prend soin de lui. Non, il ne vit pas dans un bidonville !

N'y aurait-il pas malentendu dans la vie de Florence ? Elle se trompe sur Moussa et sa prétendue misère, elle se trompe peut-être aussi sur elle-même et son joli petit monde. Sur sa relation si « normale » avec son homme, avec son fils. Et c'est involontairement le petit Africain qui la fait basculer dans la crise, elle entend des voix contradictoires lui parler dans sa tête (moi, mon moi rêvé, mon moi réel, qui suis-je ? Brrr...cela me rappelle mes vieux cours de philo...). Et elle sombre dans une sorte de cocon anxiolytique qui ne réglera rien.

Pierre Linhart écrit à la place d'une femme, l'incertitude, la quête de sa propre vie, la passion, le désir, l'envie de bien faire, les paradoxes et, pour une fois, c'est plausible. Pour une fois, je n'ai pas envie de lui dire de laisser les femmes s'exprimer toutes seules comme des grandes (car je me fatigue de ces auteurs qui écrivent au nom des femmes, notamment quand il est question de sexe!). Et quand il raconte qu'une mère et une épouse bien sous tous rapports veut se réaliser et être ce qu'elle est vraiment, on le croit.

J'ai juste un petit bémol (oui, nous sommes dans le milieu musical!) à apporter : la relation quasi trouble entretenue avec le petit Sénégalais me chiffonne un peu, très ambiguë, à la frontière entre l'amour maternel et le désir amoureux. Était-ce une bonne idée ? Si le gamin n'avait pas été Africain, y aurait-on pensé ?

Un premier roman bien construit,( l'auteur est scénariste et cela se sent) , une langue agréable. Un bon moment de lecture !









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Ne pas lire certains livres avant certains événements !

Ce pourrait être le conseil que je donne pour ce livre.

Enfin c'est un conseil ultra égoïste car je me suis retrouvée dans la situation plutôt inverse de l'héroïne de ce roman mais malgré moi, cette femme a réussi à insinuer un peu de doutes en moi…

Etre femme, puisque c'est le sujet du roman et que j'en suis une, n'est pas chose aisée ! Nous faisons face à des obstacles, surement autant que les hommes, mais il y en a un qui bouleverse toute une vie...le jour où on devient maman.

Chacune cherche sa voie, son destin, l'idée étant de donner à nos enfants une super éducation et sortir de cette maternité la tête haute et fière d'avoir réussi.

Parfois c'est à peine le cas… des erreurs sont commises, des manques restent à combler, des décisions sont difficiles à prendre même si au final l'amour reste au centre de la relation mère-enfant.

Cette femme qui représente finalement la Femme, est traversée d'envies, d'ambition, de rêves mais elle n'arrive pas à les mettre en mots et à l'inverse les maux s'installent et gagnent du terrain en elle.

La relation qu'elle créée avec l'ami de son fils est particulièrement déstabilisante, n'importe quel enfant serait "jaloux" où désarçonné devant cette mère qui semble presque oublier qu'elle a mis au monde un enfant. A la lecture, j'ai ressenti cette différence qui prenait de l'ampleur et qui rendait l'ambiance lourde et complexe.

J'ai eu beaucoup d'empathie pour Joachim, le fils, qui m'a semblé en recherche incessante de l'amour maternel, parfois j'avais envie de leur dire "mais faites juste un pas l'un vers l'autre et ça va se débloquer". Mais rien n'est jamais aussi simple dans la vie.

Il faudrait bien plus qu'un pas pour que cette héroïne reprenne pied dans la réalité. Ses décisions porteront la marque des difficultés de cette étrange période que la famille vit. Certains choix seront étonnants et même dérangeants je trouve mais je crois qu'ils sont fait dans le respect de Joachim aussi…

Cette lecture a eu deux facettes :

* j'ai aimé : le thème, la façon d'écrire, le huis clos installé entre seulement 3 voire 4 personnages, le fait d'être obligée de sortir de cette zone de confort du style "tout va bien je vais bien" qui n'est pas le cas ici.

* j'ai eu du mal avec : les choix qui sont faits mais comme je le disais au début je l'ai lu juste au moment où il ne fallait pas je crois ;) , le caractère de cette femme que j'ai trouvé parfois vraiment égoïste et que j'avais envie de secouer...

Impossible de dire que je n'ai pas aimé ce livre car ce roman met juste en lumière des aspects de nos vies actuelles, de nos âmes que nous ne voulons pas toujours voir. Cet ouvrage permet donc d'ouvrir la réflexion plutôt que se prendre en pleine face tel un boomerang les sentiments enfouis sans y être préparé.
Lien : https://leslecturesdelailai...
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Je découvre ce premier roman de Pierre Linhart grâce à la belle aventure des 68 premières Fois… Une mère modèle est le portrait très actuel d'une femme en pleine crise, en proie au doute dans sa vie d'épouse et de mère.

Ce premier roman se révèle vraiment source de surprises en cascade. Je m'explique…
Plutôt sceptique en début de lecture en tant que mère, lectrice et plus encore, prête à plus ou moins relire jusqu'à plus soif une variation sur les sempiternelles thématiques maternelles, maternantes et toujours malgré tout culpabilisantes, sur fond avoué de regards nouveaux, je me suis vue embarquée dans un récit original et diversifié dans son approche, tant dans les milieux littéraires et musicaux, les classes sociales ouvrières et bobo, les espaces français, américain et africain, les parentalités, etc…
Pourtant, ce roman se lit très vite, facilement même ; mais l'écriture est fluide, dans un bon rythme ; le chapitrage est clair, sans la moindre longueur ; les points de vue et les voix se mêlent et se différencient sans erreur possible par l'usage discret de l'italique… La narration omnisciente distanciée et neutre rend encore plus émouvantes les irruptions des JE, dans les courts passages à la première personne.

Vite lu, vite oublié et on passe à autre chose, me direz-vous ? Oh non !!!
Car c'est là que le talent de l'auteur entre en scène… Sans avoir trop l'air d'y toucher, Pierre Linhart provoque la réflexion, bouleverse les codes et les postures établies, pose un jeu de miroirs sans concession au sein du couple, de l'amour maternel, paternel et conjugal, des rapports parents-enfants, des idées reçues et des préjugés sur la vie de famille, sur l'innocence et la maturité ou sur la perversion et la candeur de nos chères têtes blondes pré-adolescentes, sur le désir d'enfant, sur ce qui fait l'équilibre ou le déséquilibre de la vie…
Aucun jugement de valeur ne vient parasiter la lecture, ni aucune tentative de valider ou pas les remises en question, les transgressions, les préférences, les choix, les affinités qui se déploient tout au long du récit : c'est brut, propre et net, efficace.

Il y a aussi une réelle montée en puissance, un véritable suspense.
Il n'est pas anodin que l'auteur soit scénariste : ce roman est une suite de scènes de vies concrètes, de plans ; cela va même au-delà dans une exploration systématique des possibles, dans l'inversion des rôles, dans la recherche de l'enfant idéal… C'est visuel et auditif, prenant et addictif, angoissant même.
Comment ne pas se retrouver un peu dans certaines péripéties, quelle mère n'a jamais perdu son calme devant un enfant qui tape sur les nerfs (« un petit con, voilà ce qu'il est »), n'a jamais trouvé que cela avait l'air mieux chez les autres, n'a jamais mieux communiqué avec les enfants des autres qu'avec sa progéniture ingrate… ???

Décidément, il y a des premiers romans plus que prometteurs ! Bravo Pierre Linhart !
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Qu'est ce qu'une mère modèle? Comment être une mère modèle? Pas facile quand l'enfant n'est modèle. Et qu'est-ce qu'un enfant modèle? Celui qu'on a modelé en pensée, qui doit être comme on l'a rêvé?
Pierre LINHART décortique le quotidien d'un couple et son enfant et pour cela il s'est mis dans la peau d'une femme. Florence se partage entre un travail passionnant de pianiste chef de chant à l'opéra de Paris et son rôle de maman en l'absence de son mari, un universitaire, qui travaille une partie de l'année aux USA.
A l'approche de la quarantaine Florence ne sait plus bien ce qu'elle veut, est rongée par la culpabilité pour tout et rien et se pose beaucoup de questions qui la conduisent aux marges de la folie. Elle transforme un ami de son fils en enfant idéal et ne peut s'empêcher de le comparer à ce dernier.
Les thèmes sont contemporains mais traités assez superficiellement. Cette femme qui préfère renoncer à son couple et à son enfant pour retrouver sa liberté ne m'a pas ému. J'aurais aimé en savoir plus sur les pensées des deux enfants. La fin est un peu trop rapide. Une mère si impliquée n'abandonne pas aussi rapidement son enfant adoré. Féminisme et maternité peuvent à mon avis coexister.
Écriture agréable mais j'ai ressenti celle d'un homme qui se met à la place d'une femme. Les nombreux passages en italiques nous font écouter la petite voix intérieure des protagonistes et c'est un bon stratagème pour nous les faire mieux comprendre. Écrivain à suivre.

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Difficile de tirer le fil conducteur de ce roman tant il voyage de thème en thème autour d'un personnage féminin actuel : Florence, 35 ans, pianiste, mariée à William, un peu plus vieux qu'elle, mère d'un petit garçon de 10 ans, Joachim. L'apparition de Moussa, copain de Joachim, dans ce tableau idyllique d'une famille presque parfaite, brouille les contours et dérange ce qui semblait définitivement ordonné. Les places et les rôles naturellement attribués depuis longtemps se redistribuent, évoluent, s'empêtrent et se désaccordent. A partir du moment où Florence trouve à Moussa des qualités dont son fis lui semble dépourvu, c'est la chute libre dans le gouffre des doutes culpabilisants. Brusquement, cette femme dont l'image est idéale a envie/besoin de transgression. Est-ce parce que, jusqu'à présent, elle a vécu par procuration implicite l'existence de sa soeur trop tôt disparue ? Quelles sont les causes de cette brutale remise en question existentielle ?

A vrai dire je n'en sais rien car je me suis assez vite désintéressée de la trajectoire méandreuse de Florence. le système des personnages m'a semblé incohérent, comme si leurs sentiments et leur personnalité ne tenaient qu'à un fil ténu. Je crois que je n'ai pas compris quel était le véritable enjeu de l'intrigue, tant elle glisse d'un thème à l'autre au cours de son déroulement. J'ai l'impression que le scénario s'embarrasse de situations parachutées pour peu de chose en définitive. Une lecture qui me laissera peu de traces.
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Un récit qui explore le lien maternel, les compromis, le couple à l'heure des choix, la place de la mère, de l'épouse.
Florence, jeune quadra, est mariée à un homme dont elle est amoureuse. Ils ont un fils qu'elle adore. Elle est chef de chant à l'Opéra de Paris, comblée par son travail, « que je sache garder cet état de plénitude en moi » se répète-t-elle certains soirs en s'endormant.
Pourtant, des petits grains de sable vont se glisser dans ce quotidien. Son mari signe un contrat avec un éditeur new yorkais et s'absence de Paris plusieurs mois d'affilée. le face à face avec son fils se remplit alors d'incompréhensions, de conflits. Heureusement le copain de son fils va pallier à ce manque. Elle l'initie à la musique, elle se sent investie d'une mission à l'égard de ce petit garçon d'un autre milieu social moins favorisé. Il est le fils qu'elle aimerait, elle devient alors la mère modèle qu'elle imagine.
Son mari n'a de cesse de l'encourager à venir le rejoindre à New York, de son côté, elle reporte toujours sa décision.
Si le récit démarre de manière somme toute classique sur un thème ultra débattu, il prend une tournure troublante, questionnant sur le rôle de la mère, de la femme, des compromis et renoncements lorsqu'ils deviennent inacceptables. le lecteur assiste alors au lent naufrage de cette femme se qualifiant de « mauvaise mère », « mauvaise épouse » qui va sombrer dans une profonde dépression.
L'écriture joue habilement entre le récit proprement dit et les monologues de Florence qui perd pied. Tout en nuances et sensibilités sur la place de la mère, de la femme. le fils trouve légitime que le père les quitte pour son travail mais refuse que Florence prenne une décision identique. Une mère doit s'occuper de son enfant «parce que t'es ma mère, c'est toujours la mère qui fait ça » lui dit-il.
J'ai été emportée par ce récit qui questionne avec subtilité sur le rôle de la mère, de l'épouse, de la femme. L'épisode de la salopette à lui seul résume le parcours de Florence.
J'aurai juste une réserve (de forme) : je n'ai pas trouvé la couverture engageante et je n'aurai probablement pas ouvert de ce livre s'il ne faisait pas partie des 68premières fois.

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