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Citations sur Les Lupins sauvages (54)

Et le 22 juin 1941, Hitler lança sa campagne la plus audacieuse : sans déclaration de guerre, les Allemands envahirent l'Union soviétique. L'"opération Barbarossa" commençait.
L'attaque avait été préparée dès 1940, sous le couvert d'opérations contre l'Angleterre. Puis les indices se multiplièrent : l'objectif n'en était pas la grande île au-delà de la Manche, mais le grand frère de l'Est. Les troupes de Staline furent débordées. L'aviation allemande pilonna les aéroports proches de la frontière soviétique sans difficultés particulières. A la fin du mois, le groupe des armées du Nord avait atteint la Baltique, celui du Centre arrivait à la Bérézina, celui du Sud combattait en Bessarabie et en Galicie. L'encerclement de Bialystok permit de faire trois cent mille prisonniers. La prochaine étape serait Leningrad. Puis Moscou. Dans les foyers, plus d'un hochait la tête en regardant la carte du monde. Le Führer était-il conscient de la taille de ce pays ? Savait-il combien de troupes Staline pouvait encore mobiliser ? Si Hitler détenait encore l'avantage de la surprise, il ne pourrait, en revanche, jamais occuper ce pays gigantesque avant que les Russes fussent remis de leur surprise. Certes, Staline avait fait tomber les meilleures têtes de son armée lors de ses purges - ce qui était assurément un atout pour les Allemands -, mais les Russes, eux, étaient forts de leur hiver. L'effroyable hiver russe. Il pouvait survenir dans quatre mois, dès octobre.
Néanmoins, les journaux jubilaient, Goebbels parla de l'"espace vital" que l'Allemagne conquérait enfin. Bien des gens commencèrent à penser sincèrement que Hitler était un génie militaire. D'autres, toutefois, entrevirent la fin du Troisième Reich. Ils en étaient même certains : en cet été 1941, le Führer commençait à trop en faire. Il creusait sa propre tombe.
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Un instant, il pensa qu’il aurait dû éprouver de la rage contre cette femme qui sanglotait devant la cheminée et se lamentait sur le manque d’affection dont elle avait souffert toute sa vie. Qu’est-ce que cela était au regard d’Auschwitz, des chambres à gaz, des fours crématoires ? Toutefois, Martin n’éprouvait pas de rage et comprit que les choses ne pouvaient être mesurées à la même aune. Susanne Velin traînait son fardeau, lui le sien. Cela n’avait aucun sens d’essayer de savoir lequel pesait le plus lourd. 

Livre V. Chapitre 11
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Elle avait l’expression de quelqu’un dont l’esprit, sous l’emprise d’une obsession, évacue toutes sensations – et c’était le cas. Elle ne cessait de penser aux fossés, aux morts et à Hans, témoin de ces crimes. À Hans qui aimait ses enfants et qui, pourtant, avait assisté au meurtre d’autres enfants. Elle savait qu’on lui demanderait des comptes, et qu’il le payerait très cher. 

Livre V. Chapitre 6
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Dans ta vie, as-tu jamais été désespérée ? Solitaire ? N’as-tu jamais senti en toi un vide ou passé une nuit entière à te soûler pour oublier combien la vie fait mal ?  

Livre V. Chapitre 4
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Où qu’elle portât son esprit, elle retrouvait des êtres aimés, perdus dans un destin incertain. 

Livre V. Chapitre 4
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L’image de cette enfant fragile marquerait sa mémoire au fer rouge. Elle tourmenterait ses jours et ses rêves.
Sophie était morte dans la nuit. 

Livre V. Chapitre 3
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Comme beaucoup de femmes égoïstes, elle avait une intuition aiguë de certaines choses. 

Livre IV. Chapitre 7
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Felicia réfléchissait encore à ces paroles après le départ du médecin. Debout sur le seuil de la maison, elle regardait la neige tomber inlassablement. Oui, c’était juste, ce qu’il avait dit. Lulinn était le noyau. C’est en cela qu’avait résidé l’attrait puissant de la grande et vieille demeure sur la colline. Son toit, où qu’ils eussent vécu les uns ou les autres, avait abrité leurs vies et leurs morts. En dépit des querelles, ils se retrouvaient toujours et se rassemblaient là, retenus par un lien invisible. 

Livre IV. Chapitre 7
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Vous savez, j’ai toujours trouvé quelque chose de beau, à vos grandes et vieilles familles : ce cycle qui ne finit jamais… Mourir, naître, mourir, naître encore… C’est toujours une vie nouvelle.  

Livre IV. Chapitre 7
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Il commença à pressentir qu’il devrait désormais mesurer la vie à une autre aune, qu’il n’avait pas d’autre choix que de reconnaître d’autres valeurs qu’auparavant. Le temps des plaisirs superficiels et insouciants était passé, de même que les amis chic et joyeux des beaux jours que l’on oublie dès que ça va mal. Il devrait être moins prétentieux désormais – ou plutôt avoir d’autres prétentions. 

Livre IV. Chapitre 6
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