AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,45

sur 29 notes
5
0 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Vous aviez connu "Tara" et Scarlett sous la plume de Margaret Mitchell, Attica Locke va vous faire découvrir "Belle Vie" et Caren. Un point commun : ce sont deux plantations de Louisiane mais cette auteure noire-américaine nous en présente une version beaucoup plus réaliste qui débute en 2009.
Caren est revenue, un peu malgré elle à Belle-Vie où sa mère était autrefois employée par le père du propriétaire actuel et où ses ancêtres étaient esclaves. La jeune fille y dirige le musée à ciel ouvert que la plantation est devenue, y élevant seule sa fille de 9 ans. La découverte du cadavre d'une employée de l'exploitation de canne à sucre voisine va bouleverser le calme apparent et réveiller les fantômes d'autrefois.

Même si j'ai trouvé le début du roman un peu chaotique, j'ai très vite été emportée par cette histoire dont l'intensité va crescendo jusqu'au dénouement plein d'émotions. On va découvrir que les destins de la famille de Caren et des Clancy, les propriétaires sont en fait mêlés depuis la nuit des temps. Les personnages actuels sont très bien construits mais dans cette propriété ouverte désormais aux touristes et où des comédiens rejouent chaque soir un passé édulcoré, l'esprit des esclaves qui l'ont habité plane toujours. Attica Locke nous parle aussi de cette Louisiane d'aujourd'hui où certes les choses ont évolué mais où les travailleurs clandestins sont les nouveaux exploités, où la justice est plus encline à trouver un coupable parmi la population noire et où le gentil blanc s'auto-satisfait d'avoir été bon pour ses employés de couleur. L'auteure a réussi à reconstituer magistralement cette ambiance du Sud, la magnifique plantation s'étalait sous nos yeux, les fleurs embaumaient, les odeurs s'échappaient de la cuisine mais l'orage grondait dans le lointain pour que, sans doute, on n'oublie pas que tout cela était bâti sur une terre imprégnée de sang.

Un grand merci à Babelio pour cette Masse Critique et aux Editions Gallimard pour cette belle découverte ! 16/20
Commenter  J’apprécie          200
Marée Noire, premier roman remarqué d'Attica Locke, laissait entrevoir de belles qualités chez cette jeune auteure – en particulier dans ses évocations de la lutte en faveur des droits civiques des Noirs aux États-Unis – mais souffrait par ailleurs de défauts patents, notamment une intrigue pour le moins confuse. C'est donc avec curiosité que l'on attendait ce deuxième livre, histoire de meurtre dans une plantation de Louisiane devenue musée et dans laquelle, une fois encore, Attica Locke entend faire entrer le présent en résonnance avec le passé.

En effet, Caren Gray, héroïne de cette Dernière récolte, descendante d'esclaves attachés à la plantation Belle Vie revenue en ces lieux afin de les gérer pour la famille Clancy, se trouve confrontée au meurtre d'une immigrée clandestine employée dans les champs de canne à sucre loués par une grande entreprise sucrière autour de Belle Vie. Alors que la police cherche le coupable idéal, Caren soulève peu à peu un voile derrière lequel se bousculent bien des souvenirs enfouis et une histoire beaucoup moins lisse que celle que présente la troupe d'acteurs de la plantation dans son spectacle destiné aux touristes.

La réussite d'Attica Locke tient avant tout à cela. À cette façon de montrer, à travers les comportements de chacun des employés et habitants de Belle Vie, que tous portent la marque, malgré les décennies et générations qui sont passées depuis la création de la plantation, d'un conditionnement social profondément ancré en eux. Les employés noirs issus des environs mais qui ne sont pas liés directement à Belle Vie se considèrent encore par bien des aspects comme des esclaves et expriment une rancoeur qui ne semble pas près de s'effacer ; Caren oscille entre l'attachement aux lieux, la reconnaissance envers les Clancy qui ont pris soin de sa famille mais, ce faisant, tend à se placer comme un de ces « oncle Tom », plus vraiment noirs mais loin d'être blancs, tandis que les Clancy jouent de leur réputation progressiste sans bien voir combien elle dissimule mal un paternalisme pesant, voire odieux. Dans ce lieu isolé et comme coupé du monde, ceux qui viennent de l'extérieur, qu'il s'agisse d'Eric, l'ex-mari de Caren, ou du journaliste Owens, ne font que tendre à Caren un miroir cruel dans lequel elle refuse obstinément de regarder jusqu'à ce que les événements ne l'y forcent.
Grâce à cette dramaturgie bien maîtrisée et à ces personnages bourrés de contradictions, Attica Locke parvient à faire de Dernière récolte un roman prenant et ingénieux qui s'appuie par ailleurs sur une première partie particulièrement tendue dans laquelle les comportements de Caren et de Morgan, sa fille, que l'on sent l'une comme l'autre aux limites de la schizophrénie, intensifient l'atmosphère de mystère qui plane sur Belle Vie.

Pour cela mais pour cette peinture des moeurs politiques d'un État encore par bien des aspects tributaire d'un histoire mal digérée et de comptes jamais vraiment soldés, on pardonnera à l'auteure une certaine tendance à trop vouloir jouer parfois une partition par trop fleur bleue qui n'apporte pas toujours grand-chose au roman. Voilà en tout cas de quoi passer un agréable moment de lecture.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          130
Louisiane, près de Bâton-Rouge en 2009 : Une ancienne plantation de cannes à sucre qui a connu l'esclavage, la guerre de sécession, puis sur laquelle les noirs sont devenus des employés, est aujourd'hui transformée en parc d'attraction historique et touristique. On y visite les anciennes maisons de maîtres et le quartier des esclaves, on y organise également des mariages grâce à un décor suranné entièrement reconstitué, et l'on peut même y voir des représentations de la vie au temps des esclaves grâce à une pièce de théâtre spécialement conçue pour les touristes.


Dans cette plantation entre deux mondes vit Caren Gray, employée par le riche propriétaire de cette plantation pour gérer le domaine, les employés, les réceptions, l'entretien quotidien. Caren est attachée à cet endroit car sa mère y fut esclave et que tout son passé et celui de ses ancêtres se trouvent ici. Il paraît même qu'un de ses ancêtres, esclave devenu libre après la guerre, aurait disparu juste avant de devenir lui-même propriétaire, et qu'il hanterait encore aujourd'hui son ancienne case au sein du quartier des esclaves…



Pourtant, ce n'est pas le plus inquiétant : Car en faisant son inspection quotidienne du domaine, Caren trouve le cadavre d'une femme sur la propriété, à quelques mètres de la clôture délimitant les champs voisins exploités par l'industrie du sucre… Une fois la police sur l'enquête, il s'avère qu'il s'agit d'une émigrée clandestine embauchée dans la plantation de cannes à sucre voisine : Que fait-elle sur ces terres ? Comment y a-t-elle pénétrée ? Qui l'a tuée et pourquoi ? D'autres personnes sont-elles encore en danger ?


Caren s'inquiète car depuis la découverte du cadavre, elle est suivie par un pick-up rouge… Son effarement grandit lorsqu'elle découvre successivement que sa fille de neuf ans, censée avoir passé la nuit dans son lit, a sa chemise tachée de sang, que les archives du domaines ont été pillées, que ses acteurs tournaient clandestinement un film dans le quartier des esclaves la nuit du crime… Et que la morte a confié à son prêtre avoir trouvé des os humains à la frontière des deux propriétés quelques jours avant sa mort…!


Dès le départ, on pressent que sous ses airs simples, l'enquête prend peut-être ses racines dans une Histoire bien plus ancienne que ne le pense la police. Caren, qui a fait des études de droit, ne divulgue pas toutes ses informations à la police tant que celles-ci pourrait incriminer sa famille. A la place, elle se lie d'amitié avec un journaliste qui enquête pour son article. Ensemble, ils vont tenter de faire la lumière sur les événements embrouillés qui continuent de se tramer sous leurs yeux.


*****

Quand j'ai vu ce roman dans les masses critiques de Babélio, il me tentait mais en même temps, ne connaissant pas l'auteure, j'avais peur du résultat. Ce fut donc une agréable surprise que de rentrer tout de suite dans l'histoire grâce à la belle ambiance que sait instaurer l'auteure de sa plume déjà assurée. C'est un second roman que j'ai trouvé réussi, un thriller non pas haletant ni aux rebondissements surprenants, mais qui pourtant maintient une certaine tension du début à la fin grâce à l'ambiance des lieux, ainsi qu'à certains éléments inquiétants, comme le pick-up qui suit l'héroïne depuis le début, ou d'autres indices intrigants. Une enquête à laquelle on se laisse prendre pour ses personnages attachants, son histoire bien construite, intéressante pour son contexte historique et assez exotique pour nous faire voyager en Louisiane.


Malgré un début qui m'a semblé légèrement maladroit dans ses premières pages concernant la découverte du cadavre, il est extrêmement agréable de voyager dans le temps et dans l'espace avec Attica LOCKE. Dès les premières lignes nous sommes transportés dans la plantation grâce aux mots et descriptions de l'auteure. Un thriller à la fois doux pour ses personnages et son ambiance chaleureuse, et dépaysant pour sa période racontée ainsi que ses paysages chauds et luxuriants qui nous sont décrits. A lire dans la chaleur de l'été pour se mettre dans l'ambiance : Avec son suspense discret mais continu, c'est un roman parfait pour les vacances qui arrivent à grands pas ! Merci aux éditions Gallimard pour le très bon moment passé durant cette lecture !
Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
Commenter  J’apprécie          60
J'ai été séduite par ce roman à la trame développée comme un polar. le cadre est la Paroisse d'Ascension en Louisiane, dans la plantation Belle Vie, restaurée en écomusée. S'y déroule des mariages, des séminaires, des sorties éducatives. Caren Gray est la responsable du domaine. Un domaine qu'elle a découvert lorsqu'elle avait douze ans et où elle a vécu avec sa mère avant de partir étudier le droit à La Nouvelle Orleans. Helen, sa mère avait obtenu le poste de cuisinière. Caren avait vécu ses meilleures années à Belle Vie auprès des enfants du propriétaire Leland Clancy : Bobby et Raymond. Proche de Bobby, le cadet, elle appréciait les anecdotes et légendes qu'il s'amusait à raconter, des récits sinistres du passé.
Un jeudi matin, le premier matin sec de la semaine, est découvert le cadavre d'une femme dans un champ, près du village des esclaves. le meurtre est brutal. L'ouvrière d'origine hispanique, Inès Avalo travaillait pour le groupe Groveland Farms. Son corps est retrouvé près de la clôture qui sépare la plantation des champs de canne à sucre. Une semaine auparavant, elle avait découvert un os humain. Très croyante, elle avait peur d'avoir dérangé une sépulture et averti le régisseur du groupe.
A Belle Vie, les liens avec les ancêtres sont toujours aussi forts et même après quatre voire cinq générations la communauté noire est profondément soudée. La mémoire n'est pas l'histoire mais la prise de conscience est là. Même en 2009, le racisme et les discriminations, ces saloperies, sont toujours vivaces.
Le récit est enraciné dans le passé esclavagiste des Etats-Unis du sud. L'auteure explore les traumatismes de l'asservissement des noirs. On sent la présence des anciens. Attica Locke recourt à un crime contemporain pour révéler un crime ancien, comme un effet miroir. le lecteur plonge dans les secrets d'un lieu mais aussi dans ceux d'une famille, celle de Caren. L'auteure explore les choses en leurs racines. J'ai préféré « Bluebird, Bluebird". J'espère lire bientôt « Marée Noire ». Je crois bien que je suis fan.
Commenter  J’apprécie          40
Après "Bluebird, Bluebird" "Dernière récolte" est le second roman que je lis de cette auteure et dans les deux lectures le même constat : les débuts sont ardus , trop de noms ou surnoms , de lieu , de dates etc mais une fois cet écueil passé je suis très vite happé par l'histoire .
Attica Locke fait vivre ou comme dans ce roman revivre le sud des USA sans être caricaturale . Il n'y a pas d'un côté les "méchants" blancs et de l'autre les "bons" noirs descendants d'esclaves . Rien n'est tout blanc ou tout noir .
Cette histoire nous mène au coeur d'une plantation , réelle héroïne du récit dont Attica Locke arrive à nous faire sentir les odeurs et la pluie moite de Louisiane sans oublier qu'elle nous met l'eau à la bouche en décrivant quelques menus typique du sud.
L'intrigue qui entremêle adroitement deux familles et deux époques est classique et sans réelle surprise mais bien menée et l'auteure maintient l'intérêt du lecteur jusque dans les dernières pages .
Commenter  J’apprécie          40
L'auteure nous conte les aventures de Karen au sein de la plantation belle vie en Louisiane.Evidemmrnt l'histoire est d'un autre temps et les moeurs ont evolue depuis mais ce livre a une valeur documentaire de témoignage et dans son genre est tres bien fait.
Commenter  J’apprécie          20
C'est un bon livre. Une alternative aux romans sudistes. Histoire contemporaine qui tire sa force de la période esclavagiste, plus précisément juste après la guerre de Sécession.
Une Noire américaine organise des visites sur la plantation où son aïeul a travaillé jadis. Un corps est découvert, l'intrigue se mêle au fil de sa vie.
Hier, aujourd'hui, la narration est limpide et attachante.
Commenter  J’apprécie          20
J'ai découvert ce roman sur le site de Jean-Marc Lahérrère, qui fait partie des quelques sites que je consulte tous les jours et que vous pouvez trouver ici.
http://actu-du-noir.over-blog.com/
Voilà comment il résumait le début "La Belle Vie. Une superbe propriété en Louisiane. Elle appartient depuis des générations à la famille Clancy, blanche. Et depuis des générations les Gray, noirs, y travaillent. Caren Gray est la dernière, elle dirige toute la maison qui a été transformée en musée et accueille les touristes, présente un spectacle sur le Sud d'autrefois, organise des mariages … Tout y semble immobile, jusqu'à la découverte, en bordure de la propriété, du corps d'une jeune femme qui a été égorgée. Une latino, clandestine, qui travaillait dans les champs de canne à sucre voisin."
Je me suis dit "Mmmmm, meurtre à la plantation...sympa". J'ai donc commandé le roman, et c'est lui qui m'a accompagnée lors d'un long, très long, très très long voyage de mes Pyrénées jusqu'à Aulnay sous bois...un jour de grève. Inutile de vous dire que dans ces circonstances, vous pouvez sombrer dans un désespoir quasi suicidaire si vous vous êtes trompé de lecture dans vos bagages. Heureusement, Caren Gray est un personnage complexe et attachant, et on est pris tout de suite par la raison pour laquelle elle va devoir mener l'enquête...En revanche, elle n'est pas Marlowe ou Sherlock Holmes, n'imaginez pas une abondance de rebondissements, d'indices et de moments Eureka. On est plus dans la construction fouillée des personnages (ceux qui possèdent la plantation, ceux qui y travaillent dans le tourisme, et les mains d'oeuvre mexicains sans doute là illégalement qui travaillent dans les champs d'à côté), et dans l'ambiance. Et elle est suffisamment forte pour que j'ai presque oublié tououououous les quais où j'ai attendu, assise, debout, appuyée contre un mur, appuyée contre un panneau publicitaire, appuyée contre un bel inconnu aussi largué que moi (non, j'plaisante!)accroupie, allongée (bon, d'accord, j'exagère encore) les différents transports pris pendant ces 48h.
Commenter  J’apprécie          20
En deux romans empruntant au genre du polar pour mieux taper dans le mille, la texane Attica Locke s'est imposée comme l'une des voix les plus percutantes de la jeune littérature américaine. Après le Texas des années 1980, elle réveille les fantômes des esclaves de Louisiane dans Dernière récolte, publié chez Gallimard.
Lien : https://www.tessmag.com/2014..
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman n'est pas un gros coup de coeur, j'avais déjà eu le même sentiment d'ailleurs après la lecture du précédent roman, Marée noire dont j'avais parlé ici.

Pourtant, dans ce livre ci, encore, l'histoire avait tout me plaire : une enquête au coeur d'une ancienne plantation, Belle Vie. L'histoire passée se mêle à l'histoire présente avec les intérêts économiques qui priment sur les vestiges du passé et sa tentative de reconstitution de la vérité.

L'héroïne est Caren GRAY, responsable du domaine, descendante d'esclaves ayant habité sur la plantation où un corps de femme est retrouvé égorgé.

Le roman est vraiment dense. Trop. Quand je me perds un peu dans les noms des personnages dès le premier chapitre, c'est assez mauvais signe. A mon sens, on s'attache trop tardivement à l'héroïne qui est principalement décrite par sa fonction (maman, responsable du domaine) et non pas pour ce qu'elle est ; difficile dans ce cas de bien prendre conscience de l'intérêt du passé.

En vrac, il y a donc les employés du domaine dont un jeune homme qui veut reconstituer l'histoire de Jason, un des premiers esclaves affranchi, ancêtre de Caren, la famille de Caren, un journaliste et un historien qui passe par là, les propriétaires du domaine (et leurs ancêtres), le chef de la plantation, la femme assassinée et l'univers qui est le sien, les policiers et enquêteurs. Tout ce petit monde se croise, a un lien avec l'autre.

J'aurais voulu en savoir davantage sur la condition de ces travailleurs immigrés qui remplacent en toute bonne conscience les anciens esclaves; sur la "bonne conscience" des descendants de "maîtres". J'aurais presque préféré qu'il n'y ait pas de meurtres, parce que l'histoire aurait pu se suffire ainsi, finalement.

Les grands rebondissements ont toujours lieu sous l'orage (l'ambiance est toute trouvée s'il y a adaptation cinématographique), Caren malgré les dangers qui la guettent (quelqu'un a volé son téléphone portable, l'appelle anonymement) les affronte seule, laissant son ex et sa fille chez elle pour débusquer "le méchant".

C'est assez peu crédible. L'héroïne au début du roman redoute d'entrer dans une case, de s'approcher d'un cadavre mais elle résoud quasi seule l'intrigue. La sécurité de sa fille qui apparait au premier plan en début de roman semble très secondaire ensuite.

Ses erreurs et maladresses sont assez grossières, comme si elle souhaitait se faire accuser de tout. Mais pourtant, à la fin, elle déjoue les pièges et résoud l'énigme.

Vous l'aurez donc deviné, je ne lirai plus cette auteure, déçue par la fadeur de l'intrigue, malgré les belles promesses des quatrièmes de couverture.


Lien : http://www.monblogmonmiroir...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (89) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}