Etant plus jeune, j'avais dévoré avec délectation la trilogie du même auteur La Moïra, j'avais très envie de la découvrir la suite.
Pourtant au début, force est de constater que je me suis un peu ennuyée, le temps que l'intrigue se mette en place est assez long, long parce qu'il se conjugue à l'indécision de notre héros principal Bohem, à son chaos psychologique. Cet élément est tout à fait justifié par l'intrigue mais j'avoue avoir renâclé en ce début de trilogie au moins les 150 premières pages. Une fois que l'intrigue avance, le rythme s'accélère, les personnages abondent, les personnalités se complexifient rendant le tout bien plus entraînant.
Nous retrouvons dans ce tome le lien avec La Moïra, les pièces du puzzle se mettent en place et ouvre le chemin au deuxième tome, l'envie de continuer est là, c'est donc mission réussie pour ce premier tome malgré les lenteurs du début.
Pour qui aime
Loevenbruck, toutes les recettes de son succès sont là, un héros charismatique, faible et fort à la fois, des personnages secondaires attachants, un jeu entre le fantatisque et l'historique qui nous donne au final un cocktail tellement convaincant qu'on en redemande, une valeur sure.
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