Citations sur L'Apothicaire (298)
L’amour qu’il manifestait à l’égard de ses livres était assurément chose réjouissante à voir.
Les livres doivent etre veneres et non pas adores.Les livres,comme les icones,sont non seulement catéchétiques et pédagogiques,mais ils sont aussi une trace de l'histoire.Leurs pages renferment l'empreinte du temps auquel ils ont été ecrits,car si les hommes meurent,les ecrits restent
L' Amour n'a pas de barbe. L'Amour n'a pas de Loi. Il n'a ni prophètes, ni prêtres, ni papes, ni guerriers, il est le sens le plus profond que l'on puisse donner à une vie, et il n'est que cela.
Ses yeux noirs, soulignés de cernes épais, brillaient d'un reflet d'argent, comme si deux petites lunes d'hiver, la nuit de sa naissance, étaient venues se graver à jamais au bord de ses pupilles.
La chose est tout simplement prodigieuse : l'homme à certainement consacré plus d'intelligence et de science au développement de la torture qu'il n'en a consacré, par exemple , à celui de la médecine.
"- Et moi, j'aime bien cette idée que les mauvaises pierres, elles ne sont pas si mauvaises que ça. On ne les jette pas, tu vois. On les ramasse, et on en fait des murs solides. Toutes peuvent trouver leur place.
Aalis sourit, saisissant sans peine la parabole." (p.334)
Nous devons les vénérer, mon garçon. Je dis bien les vénérer, car, comme les icônes, les livres doivent être vénérés et non pas adorés.
On n'adore que Dieu n'est-ce pas ? Les livres comme les icônes sont non seulement catéchétiques et pédagogiques, mais ils sont aussi une trace de l'histoire, tu comprends ?
Leurs pages renferment l'empreinte du temps auquel ils ont été écrits et cela est très important car s'ils meurent, les écrits eux subsistent. Le livre est un support universel qui unit les hommes dans l'espace et le temps, c'est un navire entre les âmes, une lumière dans l'obscurité.
Boucel retint un sourire. Cette histoire de concile était donc le véritable objet de l'entrevue à laquelle l'archevêque l'avait convié, et l'annonce concernant les travaux dans l'église Saint-Gilles n'avait été qu'une façon pour Marigny de s'attirer la gratitude de l'abbé. Celui à qui l'on tend une carotte ne peut s'empêcher de se sentir un âne.
Il vécut à Paris en l'an 1313 un homme sans famille qui allait du nom d'Andreas Saint-Loup, mais que d'aucuns appelaient l'Apothicaire et, quand on le désignait ainsi, nul n'ignorait qu'il s'agissait de celui-là bien qu'il y eût de nombreux autres hommes exerçant la profession dans la capitale, car il était à la fois le plus illustre et le plus mystérieux des préparateurs de potions, onguents, drogues et remèdes que l'on pût trouver dans la ville et peut-être même dans le pays tout entier.
(Incipit)
Dans le gouvernement humain, ceux qui commandent tolèrent à bon droit quelques maux , de peur que quelques biens ne soient empêchés, ou même de peur que des maux pires ne soient encourus.
Thomas d'Aquin cité par l'auteur.