AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le rasoir d'Ockham (64)

La vieillesse était le plus terrible des affronts, parce qu'on ne pouvait jamais la battre. Elle finissait toujours par l'emporter.
Commenter  J’apprécie          30
La vieillesse était le plus terrible des affronts, parce qu'on ne pouvait jamais la battre. Elle finissait toujours par l'emporter.
Commenter  J’apprécie          30
Depuis Hitchcock, les meurtriers savent qu’il ne faut jamais revenir sur les lieux du crime.
Commenter  J’apprécie          30
J'espère que vous trouverez, Erik. Mais l'essentiel, croyez-moi, n'est pas ce que l'on trouve, mais ce que l'on cherche.
Commenter  J’apprécie          30
Le vieil homme, entièrement nu, avait été ligoté sur la table à l’aide d’une fine corde blanche, par les poignets, les chevilles et le torse. Il portait plusieurs marques de coups sur les bras, la poitrine, et son arcade sourcilière droite était ouverte, maculée de sang séché. Des lividités apparaissaient çà et là, qui donnaient à sa peau une couleur violacée. On avait méticuleusement rasé son crâne ; quelques cheveux gris étaient éparpillés sur le coin de la table et le sol. Presque au milieu du scalp, à l’emplacement de la fontanelle, un orifice d’environ deux centimètres de diamètre laissait s’échapper les dernières gouttes d’un liquide visqueux et grisâtre. Son visage, figé, exprimait un effroi qu’un début de rigidité accentuait encore et ses yeux, grands ouverts, fixaient le plafond. L’aspect de la cornée, déjà piquetée, donnait à son regard un air glacial.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la plupart des quartiers de Paris, le froid n’incitait pas à sortir, mais il restait toujours beaucoup de monde sur les trottoirs de la rue de la Roquette. C’était d’ailleurs en partie pour cela qu’Ari n’avait jamais quitté le coin : quelle que fût la période, il y avait constamment de l’animation, de la vie. Et malgré l’embourgeoisement quelque peu agaçant de la Bastille, il n’aurait pu abandonner le grouillement de ses faubourgs ; peut-être s’était-il un peu embourgeoisé lui-même.
Commenter  J’apprécie          20
Allongé sur la table en chêne, cela faisait longtemps déjà qu’il ne pouvait plus bouger. Le paralysant qu’on lui avait injecté était redoutablement efficace et particulièrement vicieux : Christian Constantin était conscient de tout ce que l’on faisait subir à son corps, à sa chair, à son crâne, mais sans pouvoir lutter. Il ne pouvait pas même laisser s’exprimer la peur panique qui l’envahissait pourtant de façon si violente.
Commenter  J’apprécie          20
Après avoir pioché plusieurs ouvrages de référence dans le rayon consacré à l'histoire médiévale, il prit place à une table parmi les étudiants. Il feuilleta les livres qu'il avait sous les yeux et lut avec attention les différentes biographies qu'il put trouver au sujet de ce personnage.
Avant tout, on y relatait la brillante carrière religieuse de cet homme né en Auvergne vers 938. Après des études dans un monastère bénédictin, il s'était fait remarquer en 963 par le comte de Barcelone. Celui-ci l'avait emmené en Espagne où il avait poursuivi ses études. Passionné d'arithmétique, il s'était notamment permis d'abandonner l'emploi des chiffres romains, leur préférant ceux des marchands arabes, nombreux à Barcelone.
Après trois ans passés à étudier en Espagne, Gerbert d'Aurillac avait accompagné le comte de Barcelone à Rome, où il avait rencontré le pape Jean XIII et l'empereur Othon Ier. Celui-ci, impressionné par son érudition, lui avait alors confié l'éducation de son fils Othon II. Repéré quelques années plus tard par l'archidiacre de Reims, il prit la direction du collège épiscopal de cette ville.

37
Commenter  J’apprécie          20
Chacun doit suivre son propre chemin
Commenter  J’apprécie          20
— Lamia n’est pas une psychopathe.
— Non, bien sûr ! ironisa l’homme aux lunettes noires en levant les bras. C’est une charmante jeune femme dont le hobby est de vider le crâne des gens en leur injectant de l’acide.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (2248) Voir plus



    Quiz Voir plus

    l'apothicaire

    Comment s'appelle le héros du livre?

    Andras Saint-Loup
    André Saint-Loup
    Andréas Saint-Loup

    10 questions
    130 lecteurs ont répondu
    Thème : L'Apothicaire de Henri LoevenbruckCréer un quiz sur ce livre

    {* *}