Magasin général, tome 7 : Charleston

Hommes des bois, les frères Latulipe Ernest et Mathurin reprennent figure humaine sous les baquets d'eau chaude et le récurage de Philomène. C'est qu'ils avaient une belle couche de crasse et de poils, les bougres !
Marie qui a cédé sa chambre, sera bien aise de la retrouver... sinon... pourquoi ne la partagerait-elle pas ? Depuis qu'elle est revenue de Montréal, elle se sent métamorphosée et bien plus libre. Elle est une autre femme, Serge le répète assez ! Il faut profiter de la vie.
Si elle est encouragée par Serge, Jacinthe boude, partagée entre la jalousie et la crainte de ne plus retrouver l'ancienne Marie. Pour les gens du village, cela serait si simple si elle et Serge se mariaient !

Alors que le village semble évoluer dans une bonne harmonie, Monsieur le curé se questionne beaucoup sur sa vocation et sur le fait qu'il n'y ait pas de maire à Notre-Dame-des-Lacs. Un vent de renouveau souffle sur cette parcelle de terre, bousculant les habitudes et les raisons. Une belle amitié semble le lier à Serge.

Le gramophone fait danser le village dans un joyeux charleston. Les pas sautillants amusent et regroupent les bonnes âmes. "Bonjour !" se dit "Charleston !".
La saison bientôt se finit, les hommes vont devoir partir la hache à l'épaule, la neige viendra, et de nombreux changements se pointent à l'horizon...

Un album qui tient toutes ses promesses. Qu'il est doux de s'y réfugier ! Je ne suis plus critique, je ne peux plus l'être car je suis amoureuse.
Dois-je encore le dire ?... C'est à découvrir ou relire.

Voici le septièmetome de la série Magasin général qui retrace la vie d'un village québécois dans les années 20.
Dans ce tome, les habitants de Notre-Dame -des-Lacs ont retrouvé le sourire grâce au retour de Marie et de Jacinthe et le relâchement se fait sentir de plus en plus. le curé décide donc qu'il faut élire un noveau maire, mais qui ?
Les dessins sont beaux, les personnages attachants, un coup de coeur !

De retour au village, Marie apporte la nouveauté, les belles robes... Les habitants vivent au rythme du Charleston.

De retour dans le village Notre-Dame-des-Lacs au Québec où on retrouve Marie le personnage central de la série propriétaire du Magasin Général, point de rassemblement de tout le village. Dans le tome 6 on avait laissé un village agité par l'absence de Marie partie à Montréal avec Jacinthe.
Dans le tome 7 tout le monde a bien repris sa place, les frères Latulippe sont installés chez Marie en attendant le rétablissement de l'un d'eux, et le Charleston fait son apparition dans le village.

Très contente de retrouver les personnages et de connaitre enfin la suite des évènements même s'ils sont tout à fait anodins, c'est juste une tranche de vie d'un village, d'une communauté, de personnages subtilement dépeint agrémenté par ce dialogue québécois qui enrichie les magnifiques dessins.

On fait partie de cette aventure tendre et passionnante.
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Ce volume 7, un peu plus épais que les autres, prend son temps pour bien exposer les ambiances de ces journées insouciantes passées à écouter des disques, à danser et à mettre des belles robes. On s'amuse beaucoup en voyant les habitants se prendre des cuites mémorables tous les soirs sous prétexte de choisir un futur maire, et on s'attendrit aussi face à cette vie simple mais emplie de petits délices et de petits bonheurs. J'ai beaucoup ri lors de l'épisode de l'ours avec une des vieilles bigotes (ceux qui ont lu ce tome sauront de quoi je parle !). L'ours, puisqu'on en parle, s'ajoute ainsi au trio d'animaux observateurs du village, le chien, le chat et le canard, qui ne sont jamais loin lorsqu'il se passe quelque chose d'important, et qui font partie du décor. J'aime ainsi les observer à mon tour, au gré des épisodes, rarement au premier plan, mais souvent présents dans les détails, comme lorsqu'on aperçoit Gaëtan jouer aux échecs avec l'ours... J'adore ! Quant à la fin du volume, elle nous laisse sur un suspense insoutenable... (soupir) Impossible de s'ennuyer, à Notre-Dame-des-Lacs !
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Ce volume intitulé « Charleston » fait allusion au rôle que va jouer le gramophone rapporté par Marie de Montréal.
Nous avons d'une part la relation de Marie avec le trappeur Ernest qui va se développer mais aussi la recherche d'un nouveau maire pour « réordonner » la vie au village... qui va se présenter de façon plus compliquée que prévu.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Réjean, le prêtre qui s'est aussi bien acclimaté au village et qui cherche le bonheur du plus grand nombre.
Et puis il y a l'ourson que Gaëtan a décidé d'élever en animal domestique.
Bref, encore d'agréables moments de lecture avec des passages drôles.
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Un suspense incroyable à Notre-Dame-des-Lacs pour ce 7ème tome des aventures de Marie, Serge, Gaétan et consorts... qui sera le futur maire du village ? A la demande des soeurs Gladu, Réjean, le curé de Notre-Dame souhaite qu'une personne soit élue pour rétablir un peu d'ordre dans cette communauté où Marie, de retour de Montréal, a rapporté le Charleston.
Encore beaucoup de plaisir à la lecture de cette bd de Loisel et Tripp. Avec quelques scènes mémorables comme celle où l'ours de Gaétan se faufile sous la jupe de Jeannette Gladu.
Les auteurs s'étaient décidés pour une série en trois tomes, nous en sommes au septième et cela continue pour notre plus grand bonheur. S'ils sont aussi prolifiques que Jean van Hamme (Thorgal, XIII, Largo Winch...) cela me va très bien.

Histoire toujours autant attendrissante et passionnante. On ne se lasse pas de dire la vie de Marie et ses nombreux acolytes.

On attend la suite avec impatience !!!
http://capocapesdoc.over-blog.com/article-magasin-general-tome-7-charleston-90083798.html

Me voilà reparti chez mes cousins Outre-Atlantique. Mon septième voyage. C'est bon de les retrouver : Jacinthe, Serge, Mathurin….. et puis j'y retrouve le ‘Magasin général'.
Non. Je rêve. Mais c'est presque cela lorsque l'on se replonge dans cette série qui, depuis le premier volume, est restée la même. On a vraiment le sentiment d'avoir atterri pour un séjour, toujours trop court, qui prendra fin à la dernière page. Sur la passerelle de l'avion qui nous ramène en France, d'un signe de la main, on leur lance un dernier au revoir. Rendez-vous très bientôt.