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Citations sur Le Dieu de ses pères (11)

Vivre, c'est peiner et souffrir durement jusqu'au moment où la vieillesse s'appesantit sur nous et que nous laissons tomber nos mains sur les cendres froides des feux éteints. La vie est cruelle. C'est dans la souffrance que l'enfant aspire son premier souffle, et dans la douleur que le vieillard exhale son dernier soupir.
Nouvelle "L'abnégation des femmes".
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Quand on est mal nourri, le froid mord dur, et nos visages étaient noirs et gelés, au point que nos propres mères ne nous auraient pas reconnus.
Nouvelle "L'abnégation des femmes"
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- Quand tu étais venu au Chilcat et que, sans daigner me regarder, tu m'as achetée comme on achète un chien et emmenée, mon cœur était irrité contre toi et rempli d'amertume et de crainte. Mais tout cela est bien loin. Tu as été bon pour moi, Charley, comme on est bon pour un chien. Il n'y avait pas de place pour moi en ton cœur ; pourtant, tu m'as traitée avec bienveillance et avec justice. J'étais à tes côté dans des actes de hardiesse que tu as accompli et dans les grandes entreprises que tu as dirigées ; je t'ai comparé aux hommes des autres races, j'ai vu que tu pouvais tenir ta place parmi eux avec honneur, que ta parole était sage et ta langue véridique. Je suis devenue fière de toi, au point que tu as fini par emplir tout mon cœur et toutes mes pensées. Tu étais pour moi comme le soleil d'été lorsque sa piste dorée tourne en cercle sans jamais quitter le ciel. Et partout où je je jetais les yeux, je contemplais le soleil. Mais ton cœur restait froid, Charley, et il n'y avait toujours pas en lui la moindre place pour moi.
- C'est exact. Il était froid et ne contenait pas de place pour toi. Mais c'est le passé. A présent mon cœur fond comme la neige au printemps, lorsque le soleil réapparaît. Tout se détend sous le grand dégel : l'eau court en bruissant, la verdure bourgeonne et pointe. On entend le vol des perdrix, le chant des rouge-gorges et une grande harmonie : l'hiver est vaincu, Passuk, et j'ai appris ce qu'est l'amour d'une femme.
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Oui, qu'était-il ? Un homme grand, épais, grossier, matérialiste, sourd à la gaieté, aveugle à la beauté, mort à l'intelligence. Son embonpoint montrait sa paresse, ses joues flasques et son gros ventre disaient sa gloutonnerie.
Nouvelle - La grande question.
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Quand je parle pour eux, c'est pour moi-même que je parle; nous demandons qu'on nous laisse en paix; nous n'avons que faire de votre race; si nous vous permettions de vous asseoir à nos foyers, bientôt votre Église, vos prêtres et vos dieux suivraient. Sache-le je ferai renier son dieu à tout homme blanc qui entrera dans mon village. Tu es le premier et je te fais grâce. Mais tu ferais mieux de filer, et sans tarder.
Nouvelle - Le dieu de ses pères.
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Il faut une vraie femme pour faire un homme. Celle qui n'a de femme que les jupons ne peut allaiter un être viril. Pour nourrir un tigre, mieux vaut une chatte qu'une vache.
Nouvelle - Siwash
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Ses pensées le menèrent vers un palace, sous le ciel nonchalant de la Méditerranée - que deviendrait alors son union avec Loraine? Plus de froid, plus de piste, ni même de famine pour rompre la monotonie des jours... (p.198).
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On ne peut comprendre la corruption sans y mettre les mains, ce qui est très délicat, même s'il y a beaucoup de gens pour vouloir tenter l'expérience. (p.185).
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L'homme, pris individuellement ou en collectivité, a été ainsi façonné qu'il traverse la vie dans un état de béate incompréhension vis-à-vis de la femme et de ses subtilités, [...] (p.169).
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On avance vers la mort, qui tend les bras, en chancelant, en tombant, en détournant la tête, mais en lui résistant jusqu'au bout. Et la mort est douce! Il n' y a que la vie, toute les choses de la vie qui nous blessent. Il n'empêche que nous l'aimons et haïssons la mort. N'est-ce pas étrange? (p.127).
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