La Pâtissière de Long Island

Si le temps m'a manqué pour tourner les pages aussi vite que je l'aurais voulu et m'a quelque peu laissé spectatrice de ma lecture dans les toutes premières pages, j'ai très vite savouré les délicieux instants de lecture que je pouvais m'octroyer avec le roman de Sylvia Lott.

La pâtissière de Long Island nous raconte le parcours d'une vie. Celui de Marie, une jeune femme de dix neuf ans contrainte de quitter sa région natale, la Frise Occidentale pour rejoindre l'Amérique dans les années 30. Son amour pour un jeune professeur de confession protestante va causer la perte de ses repères mais va aussi lui ouvrir les portes d'un monde nouveau.

C'est avec deux de ses frères, Willy et Fritz que Marie va faire ses premiers pas en tant qu'Américaine. Si l'absence d'Arthur, l'homme qu'elle aime, lui pèse, Marie va au fil du temps qui passe s'imprégner de l'ambiance américaine, de son architecture démesurée, de ses habitants aux multiples origines et classes...

Une recette secrète qui se transmets entre les femmes de sa famille va conquérir le coeur de nombreux américains et va guider Marie sur la voie de son avenir. le cheesecake a une place importante dans la vie de la jeune femme mais pas seulement... Bien des décennies plus tard, sa petite nièce Rona, va à son tour hériter de la recette secrète du cheesecake. Entre deux souvenirs racontés par Marie, on découvre le personnage touchant de Rona et ce que ce gâteau à la recette secrète va lui apporter dans sa vie.

La pâtissière de Long Island est une histoire de vie, de générations et d'amour. Des siens, d'un pays, d'un gâteau... Sylvia Lott a une écriture très agréable qui m'a emporté dans la vie de Marie et ses tourbillons. Je me suis attachée à elle et à tous les autres personnages qui ont compté dans la vie de Marie. Mais aussi à Rona, à son vécu, à ce qu'elle est et ce qu'elle va devenir.

Derrière chaque mot de l'auteure se cache une foule d'image comme des photos en noirs en blancs qui illustraient ma lecture. Je me suis totalement imprégnée de cette histoire et de ses personnages si attachants. J'ai refermé ce livre avec un petit pincement au coeur mais le sentiment prédominant restait le bonheur d'avoir lu ce magnifique roman à la douce odeur de gâteau au fromage blanc.
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L'histoire principale de ce roman est celle de deux femmes, Marie et Rona. Deux vies bouleversées par la recette d'un succulent gâteau au fromage blanc.

Car cette lecture ne nous donne qu'une seule envie : savourer un morceau de ce célèbre cheesecake qui a le don de réconcilier les gens.

De là à ce qu'il change votre vie et empêche les suicides ou les divorces, j'avoue que j'ai eu plus de difficultés à adhérer à cette idée mais en même temps c'est ce qui fait le charme de ce roman.

Le récit alterne entre les deux personnages féminines et navigue entre les années 30 et les années 2000. J'ai été séduite par le personnage de Marie, par sa vie en Frise Orientale, son émigration aux Etats-Unis. J'ai trouvé celui de Rona beaucoup moins intéressant, son histoire étant à mon goût un peu trop édulcorée.

Malgré un dénouement sans réelle surprise pour ma part, ce livre gourmand et léger m'a offert un bon moment de divertissement. On se laisse facilement embarquer dans cette histoire familiale que je vous conseille de déguster sans modération.
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Une lecture assez déconcertante au premier abord dans la mesure où j'ignorais que la région de Frise orientale se situe en Allemagne et qu'il allait donc logiquement être question de ce pays (qui ne me passionne pas particulièrement même en littérature).
C'est un beau roman doté d'une belle morale et qui éclaire également sur la question du nazisme et de l'héritage de ce pan sombre de l'Histoire avec lequel les Allemands doivent encore vivre aujourd'hui.
C'est un roman qu'il faut prendre le temps de lire pour en apprécier l'univers riche construit par l'auteur.
J'aurais néanmoins à déplorer quelques longueurs dans le récit et certains détails qui n'ont pas suffisamment été développé et laissent donc un petit vide, en tout cas de mon point de vue.
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2003, Rona, une quadragéniaire allemande en pleine remise en question décide d'accompagner son grand-père aux Etats-Unis pour fêter les 90 ans de sa soeur, Marie, qui est donc la grand-tante de Rona. Marie est une femme qui a connu une sorte d'American Dream en quittant sa frise orientale natale à tout juste 19 ans et en devenant la créatrice du cheese-cake.

Si ce roman paraît édulcoré au premier abord, il est en réalité très profond. Marie a vécu bien des déceptions et des ennuis avant d'en arriver là. C'est avec immense plaisir que j'ai suivi son histoire hors du commun et qui montre que parfois, on vit des choses qui nous semblent dramatiques mais qui peuvent bousculer notre vie dans le bon sens. J'ai adoré le lien qui se tissait entre Marie et Rona malgré la grande différence d'âge. Les deux femmes ont un caractère opposé mais deviennent peu à peu fusionnelles au fil du récit.

Que dire sur ce roman si ce n'est qu'il est agréable à lire, très bien écrit et qu'il met du baume au coeur ? Foncez découvrir ce roman, vous ne serez pas déçus !
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Quelle belle surprise !
La couverture est ratée et le titre n'est pas franchement mieux. Mais, il faut dépasser ces a priori.
C'est un roman bien construit qui fait alterner le point de vue de Marie, jeune allemande qui s'installe à New York dans les années 30 et celui de Rona, sa petite nièce qui lui rend visite en 2003. le destin de ces deux allemandes permet de mettre en évidence l'évolution du statut de la femme en soixante dix ans. J'ai beaucoup aimé la peinture de New York dans les années 30 et le portrait de ces deux personnages féminins.
Un roman très agréable à lire, doux comme un cheesecake. La lecture d'été idéale !

Il était évident que j'allais forcément aimer ce livre! Il s'agit de la rencontre entre Marie, quatre-vingt dix ans, et sa petite-nièce, Rona. Marie vit à New-York depuis les années 30, contrainte de fuir l'Allemagne et la Frise Orientale à cause de son père, qui refuse de la voir fréquenter l'instituteur de leur village. Marie atterrit chez ses deux frères, qui tiennent une sorte de café dans lequel il se passe des choses pas très claires. Mais qu'importe. La jeune-femme va se lier d'amitié avec une autre exilée et faire découvrir à la ville entière son fameux cheesecake.
Des décennies plus tard, sa petite-nièce, Rona, débarque avec le plus jeune frère de Marie, pour fêter l'anniversaire de la vieille dame. Rona est paumée aussi bien professionnellement que sentimentalement. Marie va alors lui confier peu à peu son histoire et sa recette du cheesecake, en lui promettant que ce gâteau va lui changer la vie. Rona n'y croit guère, mais elle n'a plus rien à perdre. En cherchant à comprendre ce qui est arrivée à la tante juive de Marie, pendant la Seconde Guerre Mondiale, Rona va effectivement comprendre qu'il est temps de se prendre en main.
C'est un très beau roman plein de tendresse et de délicatesse, parsemé évidemment de gourmandise. J'ai beaucoup aimé suivre les destins de Marie et Rona, les voir affronter leurs problèmes et évoluer, chacune à leur façon. La vie de Marie m'a tout de suite passionnée, jusqu'au bout j'ai eu un doute sur la façon dont les choses s'étaient terminées pour elle. Il m'a fallu un peu plus de temps pour apprivoiser Rona, c'est seulement lorsqu'elle atterrit dans une charmante bourgade de Frise Orientale que je me suis attachée à elle, que j'ai eu envie de savoir ce qui allait lui arriver.
Il y a dans ce roman tous les événements qui font à la fois un bon feel-good, mais aussi une excellente saga familiale. La narration alterne entre les années 30 et 2003, on passe du New-York dela prohibition à la campagne Allemande de nos jours, avec toujours un sentiment de ravissement. Et bien sûr, on a envie d'une dégustation de cheesecake, c'est inévitable!
Toutefois, je n'ai qu'un bémol: la fin arrive un peu trop vite à mon goût, le dénouement est plié en quelques pages, sans rebondissement de dernière minute. J'aurais aimé quelque chose de moins évident à deviner.
En bref, La Pâtissière de Long Island est un chouette roman, résolument optimiste, délicieux et plein de charme. Un vent de légèreté, qui s'attache toutefois à des thèmes importants, comme les liens familiaux, l'exil, et les choix amoureux. A déguster sans modération!
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Un délicieux moment de lecture, un roman qui divertit et qui touche aussi. Un soupçon de pâtisserie, beaucoup d'amour et la découverte des Etats-Unis dans les années 30 par une jeune fille attachante et non dénuée de caractère : toute une aventure magnifique et des souvenirs et des secrets partagés de générations en générations. Un très beau roman.

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Nous avons deux personnages principaux :
• 𝐌𝐚𝐫𝐢𝐞, une vieille femme qui va fêter ses 90 ans. Elle est d'origine Allemande et vit aux États-Unis depuis 1936 depuis que son père l'a exilée là-bas pour qu'elle oublie un homme.
• 𝐑𝐨𝐧𝐚, une photo-reporter de 40 ans, est la petite fille du frère de Marie. Elle vit à Hambourg et atraversé le monde pour son boulot.
Mais la vie ne lui sourit pas ces dernier temps, Lukas son compagnon depuis 10 ans l'a trompée et elle vient de perdre son boulot car

Un livre doudou : vous passerez une bonne lecture, entouré de bonnes odeurs de pâtisserie. Ca parle d'immigration aux Etats-Unis, de commerce, de souvenirs, ça alterne entre le présent et le passé, les personnages sont sympathiques.

Une jolie lecture
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Un roman savoureux, parfois sirupeux, mais la faune des talents émergeant à l'époque est un régal. On se croirait dans les coulisses de Gatsby...
Outre la vibrante description de cette période historique (montée du nazisme, crise post-crack boursier...), la mise en regard des deux destins, distants d'une génération, font de Marie et de Rona, deux raisons de plus de s'attacher à ce récit coloré, vivant et... de très bon goût.


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