Cinq cartes brûlées

Je vais être honnête : au début je n'ai pas aimé du tout; ni les personnages, ni l'histoire (on va où comme ça ?). Et puis dans les quatre derniers chapitres tout s'explique et j'ai été très agréablement surprise. Cinq cartes brûlées est un très bon roman psychologique mais tellement noir et tellement triste. Ce n'est pas un roman que l'on peut résumer, il se lit tout simplement. Il retrace la vie compliquée d'une jeune femme prénommée Laurence. Ce que j'en retient : Dans la vie, chacun d'entre nous fait avec les cartes qui lui ont été distribuées et le destin de chacun est écrit d'avance.

Depuis sa naissance, Laurence est le souffre-douleur de son frère Thierry.
Toute sa vie, elle va subir ses humiliations physiques et psychologiques.
Laurence va grossir au fil des années, car elle est très mal dans sa peau...
Un jour, sa vie va basculer.

L'écriture est fluide, rythmée et se lit rapidement, l'auteur aborde des sujets difficiles comme l'obésité, la maltraitance, l'addition. Des sujets intéressants mais l'histoire ne m'a pas emballé, peu crédible à mes yeux et surtout aucun attachement aux personnages même à la pauvre Laurence.
Quelle déception ! J'en suis la première contrariée, quand je pense que j'ai eu un énorme coup de coeur pour "L'enfant aux cailloux".
Dommage.

https://colorandbook.blogspot.com/2022/01/cinq-cartes-brulees-de-sophie-loubiere.html?m=1


Cinq cartes brûlées n'est pas un mauvais thriller bien au contraire. Cependant je suis légèrement passée à côté de ce roman. J'ai un avis mitigé. D'un côté l'histoire est entraînante et prenante, une historie de vie tristement plausible, l'ambiance glaçante, angoissante, malsaine rend le tout oppressant et addictif. Mais d'un autre côté mon détachement pour les personnages m'a empêché de ressentir de la compassion ou de l'empathie pour eux. de plus il m'a manqué un petit quelque chose.

les +

* * Bien que l'histoire manquait d'un petit quelque chose elle était intéressante. J'ai aimé découvrir la vie de Laurence et de voir comment la protagoniste avait traversé les douloureux obstacles que la  vie lui a dressé. Une existence tristement sombre et dérangeante.

* Les personnages sont assez bien travaillés. Ils m'ont semblé très réalistes et humains. Cependant je ne me suis pas du tout attachée à eux, j'ai même ressenti une certaines antipathie pour eux.

* La plume de l'auteure est percutante, tranchante, incisive, fluide, rythmée et dynamique.

Les – :

* Il m'a manqué quelque chose, peut être une certaines profondeur.

 * Malgré un bon rythme il y avait des passages très longs.

* C'est assez prévisible.
Lien : https://colorandbook.blogspo..

Un homme ensanglanté dans une chambre d'hôtel et une tèrs jolie femme, hallucinée : tel est le début de ce roman.
Une famille : papa, maman, Thierry, le frère aîné et Laurence, la petite. Thierry hait sa soeur et lui fait tous les tours pendables qu'il peut imaginer et est puni pour cela. Laurence adore son frère. Papa et maman se sépare, le divorce est houleux. Laurence grossit de plus en plus. L'entrée dans l'adolescence n'est pas facile et puis, elle trouve sa voie dans le lancer de marteau et se révèle prodigieusement douée. Mais rien n'est simple et Laurence est un mystère dont elle n'a pas la clef.
Surprenant roman à la construction impeccable, inexorable et terrible.

😩 Noir c'est noir
En trois mots : psychologique - famille - noir

« Parce que pour les autres, l'important, c'est ce qu'ils font de nous, pas ce que nous sommes. »

➡ Malheureusement quand c'est trop noir et que les événements sombres s'accumulent dans la vie d'un personnage je décroche presque systématiquement et cela me semble bien trop long.

➡ Ainsi, pas d'attachement aux personnages, à la limite du détachement même à cause de cette surenchère.

➡ En revanche les sujets abordés restent importants et plutôt bien traités dans l'ensemble. J'ai même compris et apprécié la fin mais cela n'a pas changé le sentiment que j'ai pu avoir tout au long de la lecture…

Je retenterai l'expérience avec cette autrice, parce que dans le cas de Cinq cartes brûlées c'est simplement une question de goût.

Après un bilan mitigé suite à ma lecture "des cendres et des larmes", je me suus laissée tenter au salon du Polar de Lens par un autre roman de Sophie Loubière

Je l'ai lu avec plus d'entrain que le tome cité auparavant. le roman commence fort, donne envie de comprendre même si le format biographie à partir de la naissance de Laurence laisse penser que ça prendra du temps.

Malheureusement, mon entrain est retombé comme un soufflet. Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Laurence, à ressentir de la compassion envers elle et sa famille de malheurs. Les autres personnages ne sont guère p'us attachants.

J'ai attendu une accélération qui n'est pas venue, avec cette image du moteur qui démarre fort puis cale.

Ce second roman de Sophie Loubière que je viens de terminer comporte les mêmes nombreuses qualités et les petits défauts que son « best-seller » l'Enfant aux cailloux et me laisse un peu sur ma faim.
Son écriture toujours aussi riche pâtit d'une certaine lourdeur, mais se compense par une originalité bien à elle. Cette façon singulière de décrire des situations, même les plus anodines, pour surprendre le lecteur et de donner des explications à retardement porte sa patte.
Pour en venir au récit, il s'agit plus d'un suspense psychologique que d'un polar proprement dit.
On ne choisit pas sa famille ni son enfance. Nous suivons le parcours d'une jeune femme, Laurence, souffre-douleur de son frère dès la naissance, boulimique durant l'adolescence, puis athlète de haut niveau à l'âge adulte et qui entame ensuite une carrière professionnelle comme croupière dans un casino. Sa détermination sans faille passe par une transformation physique de son corps. Elle parvient à réduire considérablement son surpoids. Une métamorphose, une autre Laurence, une nouveau départ dans la vie.
Après la révélation finale quasi imprévisible, le livre s'achève par une nouvelle très courte sur un thème un peu éculé.
En résumé, roman intéressant et non passionnant.

Je termine très partagée au terme de cette lecture.

Le résumé en quatrième de couverture et l'annonce fracassante sur le bandeau "une manipulation grandiose" m'a trompé sur le contenu du livre.
J'ai suivi avec peu d'intérêt la descente aux enfers de Laurence, à laquelle je ne me suis jamais attachée et à qui tous les malheurs du monde arrivent. Je ne cessais de me demander (nous étions au trois quart du livre tout de même) quand surviendrait cette rencontre avec le Dr Basher censée "tout bouleverser" selon le résumé. Oui, je m'attendais à un bouleversement, par exemple la découverte d'une grande manipulation (soit de Laurence sur les autres, soit du frère sur Laurence) qui soulèverait enfin un mystère dans ce récit dépourvu de but, d'enjeu, d'objectif. Je me suis même demandée en quoi ce livre était un thriller psychologique, n'était-ce pas plutôt le récit de vie, bien déprimant, d'une femme à la dérive ?
L'agression dans la chambre d'hôtel, évoquée au tout début, puis survenant très très tard dans le roman, m'a laissée froide, car elle n'avait pas vraiment de mobile, survenant comme bien d'autres évènements, de manière imprévisible et hasardeuse, sans lien avec les autres éléments du récit.
En effet, les péripéties du roman n'ont pas beaucoup de liens les unes avec les autres, certains éléments, pourtant très développés, peuvent être retires sans que l'histoire n'en souffre. S'il n'y avait pas d'antenne électromagnétique au-dessus de la maison, cela n'aurait rien changé à la vie de Laurence, de même pour ces en-tête de chapitre qui nous présentent le sens prédictif des cartes... On peut parfaitement enlever cette décoration sans que le roman en pâtisse. Moi qui ait passé tout un moment à me demander en quoi la voyance, ou le destin allait intervenir dans l'histoire. Autre exemple, l'agression de Laurence devant le casino ; aucun lien avec le reste de l'histoire... et l'agression du Dr Basher... pareil. Cela m'a dérangée, car dans un thriller psychologique je cherche sans cesse les "indices" qui doivent m'amener à trouver le mystère caché derrière ce qu'on nous présente, la "manipulation" tant promise. Ici, rien n'a de lien avec rien, ça ne m'a servit à rien d'être attentive pendant ma lecture.
J'ai toutefois aimé le réalisme de cette histoire. Les thèmes abordés. J'ai aimé qu'on ne sache pas pendant très longtemps si Laurence a été ou non abusée par son père (c'est très fin). J'ai aimé le secret de famille révélé par la mère.
L'ultime fin du roman, le coup de théâtre final, m'a surpris et plu. J'ai aimé cette supercherie qui a changé le regard que j'avais sur le roman et qui me fait dire que le livre ne vole finalement pas son titre de thriller psychologique. Néanmoins, contrairement à "Fight club" dans lequel la folie sous-jacente du héros (qu'on ne découvre qu'à la fin) est la cause directe de toutes les péripéties de l'intrigue, ici, la folie sous-jacente de Laurence (je ne peux en dire plus sans spoiler) n'a pratiquement eu aucune incidence réelle sur le déroulement de sa vie.
Le roman n'est pas mauvais, mais il m'a déçue parce que j'attends généralement autre chose d'un thriller psychologique...

Des chapitres très très courts, séparés par des dialogues intérieurs, des rebondissements jusqu'à la fin.
Cela donne beaucoup de rythme, c'est efficace, ça se lit rapidement.
Mais...
Mais il manque un petit je ne sais quoi qui transformerait une lecture efficace en lecture haletante.
A force de rechercher cette efficacité, peut-être les personnages sont-ils un peu trop « artificiels » ou trop « cliniques » et la lecture un peu trop consensuelle.

Un thriller bien ficelé mais avec une fin attendue et un peu facile qui gâche un peu le tout.
L'écriture est chouette, fluide, agréable, les personnages sont bien campés et la narration suit un rythme intéressant. Après je n'ai pas adoré le livre, j'ai trouvé que la fin était un peu facile et même si le coup de théâtre final est bien pensé la toute fin est pour moi trop mince.
Un bilan mitigé du coup, un bon thriller de vacances mais rien de bien transcendant non plus.