J'avais découvert l'auteur
Jérôme Loubry avec
Les refuges que j'avais globalement bien aimé même si la fin m'avait fait penser à un autre roman dont je ne dévoilerai pas le titre pour ne pas gâcher le plaisir de lecture.
Ce roman-ci était dans mes livres « pense-bête » depuis un bon bout de temps et, sincèrement, je peux dire que j'ai passé un agréable moment de lecture. Pas sensationnel, pas extraordinaire, mais très agréable.
Dans les thrillers et assimilés, j'aime deux choses particulièrement :
- que cela me tienne en haleine, me fasse passer un bon moment hors du temps
- que la fin me mette sur le c..
Pour la première, je peux dire que j'ai été servie. J'ai lu ce livre quasiment d'une traite, ne voyant pas le temps passer, voulant connaître le dénouement. Une chose est sûre,
Jérôme Loubry sait raconter des histoires et rendre ses intrigues palpitantes. L'alternance présent/passé, forme devenue plutôt classique désormais, est maîtrisée à la perfection, on échafaude des théories, on se fait avoir (ou pas), en tout cas, on tourne les pages sans s'en rendre compte.
En revanche, pour la seconde, j'ai été beaucoup moins vernie. Il faut dire aussi que plus on lit de thrillers, romans policiers, romans noirs, moins on a de chance d'avoir le cerveau retourné. Et là, j'avoue que la révélation finale ne m'a pas surprise une seconde, m'y attendant presque, étant même déçue d'avoir deviné ce qu'il s'était passé. Ce qui fait que de très très emballée, je suis retombée aussi sec très très déçue. Bon, déçue n'est peut-être pas le bon terme, mais je sais que ce roman ne fera pas partie des thrillers qui me laisseront un souvenir impérissable.
Reste que cela fut une lecture prenante, servie en prime par une plume alerte et plaisante.
Lu (et dévoré) en octobre 2021