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3,65

sur 284 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre nous invite à passer une journée dans le plus grand gigastore que la terre ait jamais porté. Une journée pendant laquelle nous allons suivre pas à pas plusieurs protagonistes travaillant dans ce magasin ou venant y dépenser l'argent qu'il n'a pas.
Je reconnais que ce livre est une remarquable satyre de notre société de consommation. La plupart de ses travers y sont décrits et amplifiés. Ca fait peur parce qu'on en est pas si loin. Heureusement, on vient de nous dire que "L'abondance, c'est fini". Ouf... (enfin perso, j'avais pas trop remarqué que c'était l'abondance, mais bon).
Bon ce livre n'a pas atteint son but avec moi mais je pense que je suis la seule fautive : Je déteste aller dans les magasins. le drive, c'est du pain béni pour moi. Et je hais le consumérisme à tout va.
Donc une rencontre ratée mais pas grave, je reconnais les qualités de cet écrit et je suis tout de même contente de l'avoir lu.

Pioche de septembre 2022 choisie par Milllie
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Si on exclut le prologue, douze heures dans un gigastore, tel que je suis incapable d'en phantasmer !

C'est un monde clos, concentrationnaire, avec ses strates, ses sphères depuis les sous-sols torves jusqu'à un dôme de lumière artificielle. Il est implanté géographiquement et temporellement dans une ville dont nous ne saurons, uniquement ,que chacun des habitants rêve d'obtenir le pass pour entrer dans ce lieu. C'est le lieu de toutes les envies , de tous les aveuglements, et pour les assouvir il faut la carte de paiement idoïne. Sujet permettant à l'auteur de décrire en la caricaturant notre société de consommation à la folie acheteuse et son corollaire le surendettement.

Y résident en permanence les sept fils du fondateur, lequel vouait un véritable culte au chiffre sept. Et l'auteur en profite, pour mettre en exergue à chacun des chapitres une anecdote sur ce chiffre : idée amusante et ...enrichissante. Je ne connaissais ni la fièvre de sept jours, ni le cas des sept évêques, ni les sept cadrans d'Holborn. Une déception : l'auteur nous offre quarante-six chapitres ; 49 = 7X7 cela aurait été ...mieux !

De mon point de vue, le plus interessant de ce livre est le cheminement du héros principal, un "Fantôme" - c'est ainsi que sont nommés les inspecteurs chargés de la surveillance et de l'arrestation des contrevants.
Il travaille depuis trente trois ans dans ce gigastore, et a décidé de démissionner ; il a si bien réussi à se fondre dans la masse, à passer inaperçu pour les besoins de son métier, qu'il ne se voit plus, son reflet même lui échappe. Et au cours de ce roman c'est le regard, la vision que nous avons et des autres et de nous-même qui est le fil conducteur. le premier regard qui le fera exister c'est celui qu'iléchange avec la tigresse blanche de la ménagerie. Dans ce monde technocrate, c'est le regard animal qui est porteur du souffle de vie.


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(la moitié de )24 heures dans la vie d'un Grand Magasin, dans lequel on suit successivement le dernier jour d'un dédouané vigile, un couple de primo-clients trop heureux de devenir pimpant et les six-plus-un fils du fondateur à qui on a fourni les rênes pour prier le sacro-saint-fric, ainsi qu'une guéguerre entre geeks et nerds.

Nan, honnêtement les idées sont chouettes, c'est très simple et pourtant la magie n'opère pas. le personnage de Frank, le vigile "fantôme" est assez intéressant et on comprend bien son métier d'enquêteur. Quoique cliché, le couple permet également de voir le deuxième envers du miroir. Quant aux fils fondateurs, c'est certainement l'arc narratif le moins bons.

Simplement, le style est extrêmement mauvais, incompréhensibles. Entre les dialogues qui ne servent strictement à rien
(
- Bonjour!
- Bonjour.
- Ca va ?
- Ca va.
- T'es sûr ? J'ai l'impression que ça va pas.
- Oui oui, ça va.
- Mais t'es vraiment sûr ? Tu veux un café ?
- Non merci, je vais bosser.
- Ha, OK, bonne journée.
)
et des successions de descriptions, voire d'actions de dialogue (il dit que ; elle répondit que), qui, pour le coup, à ce moment aurait pu faire des dialogues géniaux et poignants, il est incompréhensible de dire que Lovegrove est un bon auteur.

N'en subsiste qu'une lecture un peu désagréable, sur un fond aujourd'hui dans les années 2020 encore vu et revu - le marché de la surconsommation et du luxe - sur une base d'idées pourtant pas trop mauvaises.
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Entre le burlesque et la critique sociale consumériste, on reste finalement assez loin des thématiques SF auxquelles je m'attendais. Je reste quelque peu sur ma faim quant au potentiel vendeur du 4e de couverture.
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