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3,65

sur 285 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Chers clients, bienvenus dans le monde de Days, le plus grand et peut-être, le plus beau giga store du monde….. Imaginez un magasin qui s'étend sur 5 km de long, autant de large et sur 6 étages. Imaginez un magasin où vous pouvez acquérir tout ce qui vous plaira, de la chaussette dépareillée (Ah ! le rêve de pouvoir enfin retrouver celle qui manque à votre paire préférée…) au tigre blanc importé directement du Bengale, un monde où, bricoleur, collectionneur, ou nostalgique pourra trouver son bonheur…
Imaginez un magasin ou vous serez le client privilégié, le vrai, avec des échelons, bien sûr, en fonction de votre degré de solvabilité. Un magasin que vos proches, vos amis, vos voisins vous envieront de pouvoir fréquenter….Le rêve je vous dit……
Et bien, chers clients, Days sera peut-être votre pire cauchemar….
Lovegrove nous fait vivre une journée dans cette immensité au travers de trois regards différents.
Il y a Franck, l'agent de sécurité blasé, 33 ans qu'il arpente le moindre recoin de cette méga-surface, son expérience, combinée aux nouvelles technologies de surveillance en font un redoutable expert dans son domaine.
Il y a le couple Trivett, Lynda et Gordon, c'est leur première fois… carte Silver en main (la première de la gamme) elle aux anges, lui réticent mais soumis.
Et il y a les sept frères Days, les propriétaires. Sept monarques, héritiers, régnant sur l'empire créé par leur père Septimus Days.
L'auteur nous place face aux travers de notre société de consommation, dans un futur peut-être pas si éloigné que ça. Il nous montre ce que nous sommes… Consommateurs prêts à s'entretuer pour un objet dont il n'ont pas forcément l'utilité. Agent de sécurité obéissant, jusqu'à l'excès de la dérive sécuritaire de notre monde. Oligarques sans scrupules dont les seuls mots d'ordre sont, prospérité, enrichissement et domination.
Un roman miroir donc, qui nous parle de notre orgueil et de la violence qui est en nous, de notre égoïsme, mais aussi, de notre soumission. Et l'auteur de nous mettre face à nos responsabilités et de nous dire que le bonheur est peut-être dans ce qu'on a à portée de main et pas forcément dans ce qu'il y a derrière la vitrine…
Mais, finalement, est-ce vraiment de la fiction ?
Allez donc y jeter un oeil et vous me direz…
Mesdames et Messieurs, chers clients, le magasin de mes idées va fermer, merci de vous diriger vers la sortie de cette critique….
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Cet oeuvre est une magnifique satire de la nouvelle religion de ce millénaire à savoir, le consumérisme!
Dans un monde dévasté par la pauvreté, la seule stabilité proposée, ce sont ces gigastore où tout ce qui s'achète est à vendre. Les gens n'ont qu'un objectif, avoir un compte et une carte de ces magasins révélant leur pouvoir d'achat et donc leur niveau social. Dans cet univers, tous ont besoin d'acheter pour vivre et tous vivent pour acheter.
On assiste à un jour dans un de ces grand magasin, Days au travers de 4 groupes de personnages principaux. Un vigile, un couple venant d'obtenir leur première carte Days, les 7 fils du fondateurs du magasins et un chef de rayon.
Les personnages sont cohérents et la plume de l'auteur nous plonge dans la cohue des grands magasins. On ressent la détresse du vigile à vivre dans l'ombre, la naïveté des nouveaux consommateurs, la cruauté des pugilats humains pour une bonne affaire, la suprématie des patrons et la lente descente vers la folie d'un chef de rayon a qui ait retiré sa vie à travers son boulot.
Tout dans ce magasin est malsain et détestable, si bien que l'acte de terrorisme ambitionné par le chef de rayon ne nous parait pas si extrême ni si inapproprié!
Pour conclure, c'est un très bon livre d'anticipation soutenu par une écriture limpide et convaincante!
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Un livre à devenir agoraphobe. Trop de tout. Trop d'objets, trop de bruits, trop d'odeurs, trop de lumière, c'est la société de consommation qui se cauchemarde.
J'ai eu à la lecture de ce roman très efficace frôlé l'overdose et eu envie, que dis-je besoin de simplicité volontaire, de sobriété heureuse.
Je me suis sentie découragée par notre espèce.
Avec une petite pensée pour la tigresse albinos.
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Days est le plus grand gigastore du monde ; vous pouvez tout y acheter : de la cravate aux timbres de collection en passant par les filles du rayon plaisir. Car la devise des sept frères qui dirige ce magasin de renom est bien : "tout ce qui est mis en rayon sera vendu, tout ce qui est vendable sera mis en rayon". Franck Hubble, quant à lui, travaille depuis plus de 30 ans à la sécurité tactique de Days. Son poste lui donne le droit de tuer et lui impose de ne jamais se faire remarquer. Mais depuis quelque temps, Franck perd son reflet... Alors, il décide de démissionner : cette journée sera sa dernière dans le gigastore. Linda, au contraire, vient de recevoir sa carte days, laissé-passer indispensable pour accéder au temple de la consommation. Des années de restrictions et d'économies ont enfin payé, et elle compte bien profiter des 12 prochaines heures. Mais entre le rayon librairie et le rayon informatique, une guerre virulente s'est déclarée...

Les efforts de mon copain pour m'initier à la Science-fiction avaient jusqu'ici été vains : au bout de quelques pages je perdais le fil et refermais le bouquin. Alors quand il m'a dit, je viens de lire un SF qui va te plaire, j'étais sceptique. Et pourtant, j'ai été captivée par Days dès les premières pages !

Days appartient plus à la veine des romans d'anticipation qu'à celle des histoires de science-fiction pure. Critique acerbe de la société de consommation, ce livre nous plonge dans une histoire terrifiante, parce qu'un peu trop réaliste. L'auteur ne dresse cependant pas un tableau sans espoir de l'être humain, et certains personnages sont particulièrement touchants. Penchez-vous sur ce livre en périodes de soldes, il vous dégoûtera des dépenses inconsidérées !

Céline
Lien : http://enlivrezvous.typepad...
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Dans cette société, l'objectif de toute une vie est d'entrer dans le plus grand et le plus beau gigastore, Days. Seuls les clients avec un joli compte en banque et une carte sont autorisés à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment. À Days, tous vos rêves sont possibles mais à vos risques et périls.

Nous suivons plusieurs personnages, le premier que l'on rencontre se nomme Franck. Il s'occupe de la sécurité du gigastore, je ne l'ai pas particulièrement aimé, je l'ai trouvé assez fade malgré les rebondissements du roman. Nous faisons ensuite la connaissance de Linda, une femme qui m'a vraiment plu. Dans ce personnage se trouve tous les stéréotypes de l'acheteur compulsif et cela collait parfaitement aux messages que souhaitait faire passer l'auteur. Les gérants du magasin font aussi parti de l'histoire, ce que j'ai aimé chez eux, c'est qu'ils sont représentés comme des divinités alors que ce sont des humains comme d'autres, cela montre vraiment à quel point ce gigastore est important dans la population.

La science-fiction n'est pas un genre que j'affectionne, je redoutais de ne pas aimer. Contrairement à mes craintes, j'ai apprécié. le rythme est parfois lent à cause de descriptions pas toujours utiles et à d'autres moments, James Lovegrove capture le lecteur dans un tourbillon de péripéties. Il faut vraiment suivre le cours de la lecture afin de ne pas se perdre dans les termes et noms utilisés car parfois, je ne savais plus quel individu exerçait tel métier.

Ce petit pavé m'a fait prendre conscience de nombreuses choses. Durant ma lecture, j'avais souvent en tête l'image d'individus se battant durant les soldes et je pense que c'est ce que James Lovegrove a voulu nous montrer. En effet, dans cet ouvrage, nous pouvons observer jusqu'où les humains sont prêts à aller ou à faire pour obtenir quelque chose, je parle ici du sens péjoratif de l'acquisition d'un bien. Les exemples sont parfois excessifs mais malheureusement jamais très loin de la réalité. Cette lecture fait réfléchir à la surconsommation, à la violence et à ces grandes surfaces qui dominent notre société. Bien que ce soit de la science-fiction, il y a une immense part de réel.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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Tout se vend et tout s'achète chez Days, le gigastore des frères du même nom.
Une machinerie bien huilée aux rayons et aux produits innombrables, surveillés comme le Graal par des caméras et des agents de sécurité parés à toutes épreuves, comme les terribles et sanglantes ventes flashs qui jalonnent la journée des employés et des clients. On y suit les aventures de Linda, nouvelle cliente qui après moult sacrifices à enfin eue la carte tant désirée, la routine de Frank, l'agent de sécurité transparent, las de ce travail auquel il ne trouve plus intérêt, à des chefs de rayons plus astucieux et fourbes les uns que les autres pour attirer le client, à un des fils du fondateur qui doit faire ses preuves ... Une galerie de personnages pour comprendre les tenants de ce magasin, société de consommation à lui tout seul, qui en moins de vingt quatre heures va voir son destin bien tracé basculer peu à peu ...
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La quatrième de couverture est alléchante ! Un gigantesque centre commercial pour cadre spatial, une journée pour cadre temporel, une société centrée sur la consommation, avec une hiérarchisation de celle-ci selon la classe de carte de crédit que possède chaque individu.
La critique du modèle consumériste dans un cadre de science-fiction est alléchante, mais cela va en rester là. En effet, l'ensemble reste très descriptif, très lent, trop lent. Quelques idées jaillissent de ci et de là, mais la sauce ne prend pas, sans doute par manque d'une intrigue digne de ce nom, l'explosion partielle du système venant à la fin limitant paradoxalement les dégâts.
Une petite déception, car le potentiel était là. Une réduction de poids de cent ou deux-cents pages rendrait le tout beaucoup plus saillant. Dommage.
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J'ai bien aimé ce roman sur les dérives de la surconsommation à travers l'histoire des personnages qui gravitent autour de ce super centre commercial. J'ai trouvé particulièrement jubilatoire le dérèglement de cette belle machine au fil des pages.
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Days ? le plus grand et peut-être, peut-être, - le plus beau gigastore.Days ? Un endroit où tout s'achète.Days, un lieu où il faut être client pour exister, où les ventes flash dégénèrent avec une étonnante régularité, où la société de consomation est une religion.Days ? l'enfer.Et à lire certaines pages de cet excellent roman, on voit bien en quoi la société hyperconsomatrice qu'il décrit, qu'on peut difficilement qualifier de SF, est infernale : tout le monde veut sa carte de client, et les clients ne peuvent que s'endetter, soumis qu'ils sont à un marketting plus qu'agressif.Franchement, tout ça est très bien fait.Bien sûr, ça n'est pas exactement de la SF, à peine de l'anticipation, puisque rien dans ce que décrit ce roman ne pourrait exister aujourd'hui. Mais j'ai adoré la manière dont l'auteur campait des personnages crédibles ou pas(1).Oh bien sûr, il y a dans ce roman quelques incohérences ou tout au moins des faiblesses, comme cette rivalité entre rayons(2), ou encore ... ou encore, attendez que je me souvienne … ah ben non, rien d'autre que cette rivalité.Et puis le décor est quand même beau. Je veux dire par là que ces 666 rayons, avec leurs marchandises qui sont toutes en vente, ne peut que flatter le client qui sommeille en nous.Et, pour finir, après avoir été titillé tout le long du roman par ces énigmatiques références au sept, on comprend la raison de leur présence dans une scène anthologique.Il faut être honnête, c'est un bon bouquin. Pas le chef d'oeuvre du siècle, mais quand même un très bon bouquin. Bon par les réflexions qu'il permet au lecteur sur l'importance de consommer (ou pas). Et bon aussi parce qu'il est simplement distrayant. (1) Comme les fils Days, carricatures parfaites de profiteurs d'une entreprise qu'ils n'ont pas créé.(2) Qui donne d'ailleurs à l'auteur une occasion qu'il saisit avec talent pour nous écrire une tirade absolument fabuleuse sur la supériorté du livre, objet éternel et fidèle compagnon, sur l'ordinateur, forcément perissable.
9782266130486"
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Ni de la science-fiction, ni vraiment de l'anticipation, plutôt de l'uchronie dans une certaine mesure, au sens où les "gigastores" d'aujourd'hui sont partis dans des directions différentes et sans doute pire que ce qui est imaginé dans ce roman.
En dehors de ça, c'est un roman pas désagréable à lire, mais rien de très original.
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