Certains nous haïssent et nous considèrent comme des scélérats à pendre au plus vite.
Certains nous craignent et nous considèrent comme des démons qu'il faut brûler.
Certains nous vénèrent et nous considèrent comme des enfants divins.
Mais tous savent qui nous sommes.
Une partie de moi est horrifiée par ce que je fais. Une autre partie de moi exulte. Je suis bien la fille de mon père
Aimer, c'est avoir peur. On est terrifié, terrorisé, à l'idée que quelque chose puisse arriver aux êtres chers. Songez-y. Est-ce que votre cœur se serre à chaque pensée? Si c'est le cas, mon ami, vous êtes amoureux. L'amour nous transforme en esclaves, car il est indissociable de la peur
Le garçon s'approche de moi. La seule partie de son visage non caché par son masque sont ses yeux - durs, sombre comme la nuit, allumé par la braise.
Il sentait l'énergie de la tempête dans le vent, comme s'il s'agissait d'une créature vivante. Elle instillait la peur et la vie en lui.
La confiance, c'est tomber dans des abysses sans fin et tendre la main pour saisir celle d'un autre.
Nos cœur se remplissent de terreur à l'idée qu'il puisse arriver malheur à un être cher. Il n'y a pas d'amour sans peur. Les deux coexistent.
Personne n'a envie d'être soi-même. Chacun veut incarner sa propre image de l'être idéal.
- Personne ne m'avait dit que cet endroit était un… un bordel, dis-je.
- Une cour de plaisir, précise Raffaele. Les bordels sont pour les pauvres et les insipides.
Le problème, Adelina, c’est que tu ne ressens pas la peur.